pocoloco
Bladinaute averti
La crèche lui a donné un emploi, un diplôme...
Et maintenant en réclamant des dommages exorbitants elle menace de fermeture un endroit qui n'aurait pas son pareil, en France, pour les enfants.
Baby Loup, la crèche expérimentale de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), unique en France, est menacée de fermeture. Une ex-salariée, Fatima, a saisi les prudhommes pour licenciement discriminatoire.
Cette Marocaine, embauchée en 1997, exige de pouvoir porter le voile sur son lieu de travail. Le tribunal de Mantes-la-Jolie devra se prononcer le 8 novembre, et lon voit mal comment il ne pourra pas tenir compte de lavis rendu en mars par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour légalité (Halde).
A lépoque présidée par Louis Schweitzer, elle a condamné la crèche pour discrimination.
Lex-salariée réclame 80 000 de dommages et intérêts
Natalia Baléato, la fondatrice et directrice de Baby Loup, est amère. « On se sent poignardés », confie celle qui depuis bientôt vingt ans bataille pour lémancipation des femmes des cités à travers linsertion professionnelle.
Dailleurs, poursuit-elle, « Fatima a bénéficié de cet ambitieux projet. Arrivée chez nous sans la moindre qualification, elle a décroché un diplôme dauxiliaire puéricultrice avant de devenir directrice adjointe de létablissement. » Enceinte, en 2003, Fatima cesse son travail.
Tout bascule après ses deux congés parentaux. Le 8 décembre 2008, elle effectue son retour, vêtue dun hijab. « Elle est revenue couverte de noir de la tête aux pieds. Seul son visage était visible. Et elle a exigé de travailler avec le voile », raconte Natalia Baléato. La directrice a alors mis en avant le règlement intérieur : « Obligation de respecter une neutralité confessionnelle, philosophique, politique. » Sensuit un véritable bras de fer. Un arrangement à lamiable est proposé à lemployée. Face à son refus, la crèche opte pour une mise à pied, avant son licenciement pour faute grave signifié le 20 décembre 2008.
Fatima porte laffaire devant les tribunaux et alerte la Halde.Devant les prudhommes, lex-salariée réclame aujourdhui 80 000 de dommages et intérêts. Elle peut même par la suite saisir le tribunal de grande instance de Versailles. En cas de victoire, cela pourrait porter un coup fatal à lassociation. Quant à Me Majda Régui, lavocate de lex-employée, elle ne souhaite pas sexprimer. Elle réserve ses arguments pour la justice.
Le Parisien
http://www.leparisien.fr/chanteloup...reche-unique-en-france-08-10-2010-1100438.php
Et maintenant en réclamant des dommages exorbitants elle menace de fermeture un endroit qui n'aurait pas son pareil, en France, pour les enfants.
Baby Loup, la crèche expérimentale de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), unique en France, est menacée de fermeture. Une ex-salariée, Fatima, a saisi les prudhommes pour licenciement discriminatoire.
Cette Marocaine, embauchée en 1997, exige de pouvoir porter le voile sur son lieu de travail. Le tribunal de Mantes-la-Jolie devra se prononcer le 8 novembre, et lon voit mal comment il ne pourra pas tenir compte de lavis rendu en mars par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour légalité (Halde).
A lépoque présidée par Louis Schweitzer, elle a condamné la crèche pour discrimination.
Lex-salariée réclame 80 000 de dommages et intérêts
Natalia Baléato, la fondatrice et directrice de Baby Loup, est amère. « On se sent poignardés », confie celle qui depuis bientôt vingt ans bataille pour lémancipation des femmes des cités à travers linsertion professionnelle.
Dailleurs, poursuit-elle, « Fatima a bénéficié de cet ambitieux projet. Arrivée chez nous sans la moindre qualification, elle a décroché un diplôme dauxiliaire puéricultrice avant de devenir directrice adjointe de létablissement. » Enceinte, en 2003, Fatima cesse son travail.
Tout bascule après ses deux congés parentaux. Le 8 décembre 2008, elle effectue son retour, vêtue dun hijab. « Elle est revenue couverte de noir de la tête aux pieds. Seul son visage était visible. Et elle a exigé de travailler avec le voile », raconte Natalia Baléato. La directrice a alors mis en avant le règlement intérieur : « Obligation de respecter une neutralité confessionnelle, philosophique, politique. » Sensuit un véritable bras de fer. Un arrangement à lamiable est proposé à lemployée. Face à son refus, la crèche opte pour une mise à pied, avant son licenciement pour faute grave signifié le 20 décembre 2008.
Fatima porte laffaire devant les tribunaux et alerte la Halde.Devant les prudhommes, lex-salariée réclame aujourdhui 80 000 de dommages et intérêts. Elle peut même par la suite saisir le tribunal de grande instance de Versailles. En cas de victoire, cela pourrait porter un coup fatal à lassociation. Quant à Me Majda Régui, lavocate de lex-employée, elle ne souhaite pas sexprimer. Elle réserve ses arguments pour la justice.
Le Parisien
http://www.leparisien.fr/chanteloup...reche-unique-en-france-08-10-2010-1100438.php