bilout
***** 5 etoiles
en 2003 elle avait deja eu des problemes lol
Samira Lahlou, conseillère communale à Saint-Gilles, porte plainte suite à l'interpellation menée par un agent
SAINT-GILLES Samira Lahlou, conseillère communale à Saint-Gilles, se dit scandalisée par la manière dont une patrouille de la zone Midi (Anderlecht-Forest-Saint-Gilles) l'a interpellée mardi soir sur le trottoir du 52 de l'avenue Adolphe Demeur. Les faits, tels que rapportés par la mandataire, élue sur la liste Ecolo, désormais FDF, mais siégeant toujours en tant qu'indépendante
Il est 18 h lorsque Samira Lahlou tient une réunion politique non officielle dans les locaux de son asbl, Couleur pourpre-La Maison du Maroc. Sont présents des membres de la section saint-gilloise du FDF, un conseiller communal ten-noodois, des représentants politiques du Maroc, des professeurs d'université Vers 18 h 30, des policiers sonnent à la porte. «On ou plutôt un commissaire en particulier est venu nous annoncer que l'on devait quitter les lieux, illico presto, explique Samira Lahlou. Nous étions interloqués.»
Mais, rapidement, Samira se demande si l'intervention des forces de l'ordre n'est pas justifiée par le fait que les locaux de son association sur place depuis un an et demi n'ont pas encore satisfait à la visite des pompiers. «C'est vrai: nous attendons leur passage. Cela va se faire sous peu. Pour le reste, nous sommes en règle. D'ailleurs, en attendant, on ne m'a jamais dit que je ne pouvais pas occuper les lieux. Le commissaire, lui, nous affirmait qu'il venait de recevoir un document du service Hygiène de la commune invitant à la fermeture des locaux.» Le document serait donc parti trop tôt.
Toujours est-il que, face aux interrogations, le zèle du commissaire aurait pris du poil de la bête. «Il nous a réclamé nos documents d'identité, ajoute Mme Lahlou. Etant dans un local privé, nous avons refusé. Mais pour pouvoir me contrôler, il m'a attrapée par le bras et m'a tirée avec force vers l'extérieur.» Stupeur des témoins nous en avons contacté hier par téléphone.
«Bref, nous nous sommes exécutés. Entre-temps, j'ai appelé l'échevin des Classes moyennes Patrick Debouverie pour qu'il atteste que la mise en conformité n'était qu'une question de jours.» Après un entretien téléphonique entre le commissaire et l'échevin, la tension retombe. Les véhicules de police quittent le quartier. Personne ne sera embarqué.
Admise aux urgences de l'hôpital Erasme, Samira, 35 ans, en sortira avec une contusion au bras droit. «Souffrant de problèmes cardiaques, j'ai dû subir un monitoring.» L'élue est aujourd'hui en incapacité de travail. Ce matin, elle se rendra au comité P pour porter plainte.
A la zone Midi, on rejette en bloc les accusations. «La police a reçu un fax de la commune et a fait son boulot , explique la porte-parole de la zone. Par ailleurs, la conseillère a insulté des policiers.
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=212322
Samira Lahlou, conseillère communale à Saint-Gilles, porte plainte suite à l'interpellation menée par un agent
SAINT-GILLES Samira Lahlou, conseillère communale à Saint-Gilles, se dit scandalisée par la manière dont une patrouille de la zone Midi (Anderlecht-Forest-Saint-Gilles) l'a interpellée mardi soir sur le trottoir du 52 de l'avenue Adolphe Demeur. Les faits, tels que rapportés par la mandataire, élue sur la liste Ecolo, désormais FDF, mais siégeant toujours en tant qu'indépendante
Il est 18 h lorsque Samira Lahlou tient une réunion politique non officielle dans les locaux de son asbl, Couleur pourpre-La Maison du Maroc. Sont présents des membres de la section saint-gilloise du FDF, un conseiller communal ten-noodois, des représentants politiques du Maroc, des professeurs d'université Vers 18 h 30, des policiers sonnent à la porte. «On ou plutôt un commissaire en particulier est venu nous annoncer que l'on devait quitter les lieux, illico presto, explique Samira Lahlou. Nous étions interloqués.»
Mais, rapidement, Samira se demande si l'intervention des forces de l'ordre n'est pas justifiée par le fait que les locaux de son association sur place depuis un an et demi n'ont pas encore satisfait à la visite des pompiers. «C'est vrai: nous attendons leur passage. Cela va se faire sous peu. Pour le reste, nous sommes en règle. D'ailleurs, en attendant, on ne m'a jamais dit que je ne pouvais pas occuper les lieux. Le commissaire, lui, nous affirmait qu'il venait de recevoir un document du service Hygiène de la commune invitant à la fermeture des locaux.» Le document serait donc parti trop tôt.
Toujours est-il que, face aux interrogations, le zèle du commissaire aurait pris du poil de la bête. «Il nous a réclamé nos documents d'identité, ajoute Mme Lahlou. Etant dans un local privé, nous avons refusé. Mais pour pouvoir me contrôler, il m'a attrapée par le bras et m'a tirée avec force vers l'extérieur.» Stupeur des témoins nous en avons contacté hier par téléphone.
«Bref, nous nous sommes exécutés. Entre-temps, j'ai appelé l'échevin des Classes moyennes Patrick Debouverie pour qu'il atteste que la mise en conformité n'était qu'une question de jours.» Après un entretien téléphonique entre le commissaire et l'échevin, la tension retombe. Les véhicules de police quittent le quartier. Personne ne sera embarqué.
Admise aux urgences de l'hôpital Erasme, Samira, 35 ans, en sortira avec une contusion au bras droit. «Souffrant de problèmes cardiaques, j'ai dû subir un monitoring.» L'élue est aujourd'hui en incapacité de travail. Ce matin, elle se rendra au comité P pour porter plainte.
A la zone Midi, on rejette en bloc les accusations. «La police a reçu un fax de la commune et a fait son boulot , explique la porte-parole de la zone. Par ailleurs, la conseillère a insulté des policiers.
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=212322