Une journée où tout bascula

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion alAqsa
  • Date de début Date de début
Ce matin là, je fus extirpé du sommeil par les rayons du soleil, qui sournoisement s'immisçaient à travers le rideau de la petite lucarne de ma modeste chambre de bonne parisienne.

Quel réveil encore ! Mon dos me faisait atrocement mal. Comme si cela n'était pas suffisant, je trainais encore cette migraine qui me martelait le crâne depuis des semaines. Elle semblait être plus présente que jamais, tout ça à cause de ces rêves, du moins c'est ce que je pensais ... Mon sommeil était perpétuellement assailli par ces songes, qui paraissaient toujours très réalistes. Et chaque matin, je me réveillais le corps tout endolori, comme si j'avais effectué des efforts physiques intenses. Je n'arrivais pas à saisir le sens de ces rêves: je voyais le monde d'une tout autre façon, vu de haut, comme si j'étais hors de mon corps et que je planais. Il y avait toujours cet homme étrange dans les parages, un très grand homme. Je n'arrivais jamais à distinguer son visage, et une voix mélodieuse qui me guidait.

Le réveil sonne, retour à la réalité: il faut se préparer pour le boulot, rien de bien exaltant, un poste de conseiller bancaire quelconque, en somme un rôle de vautour. Ce travail ne me plaisait guère, il était à des lieues de ce j'imaginais pouvoir exercer comme fonction . Bien des fois j'avais songé à tout plaquer pour de nouveaux horizons, bien plus attrayants. Le grand poster de cette plage des Maldives, avec ses plages de sables fins, bordés de cocotier, placé face à mon lit avait cette fonction: permettre à mon esprit de vagabonder hors des limites du temps et de l'espace. Je rêvais même éveillé … ça devenait alarmant.

Cette morne routine était sur le point d'avoir raison de moi. Mais, ce jour là tout bascula...
 
Ce matin là, je fus extirpé du sommeil par les rayons du soleil, qui sournoisement s'immisçaient à travers le rideau de la petite lucarne de ma modeste chambre de bonne parisienne.

Quel réveil encore ! Mon dos me faisait atrocement mal. Comme si cela n'était pas suffisant, je trainais encore cette migraine qui me martelait le crâne depuis des semaines. Elle semblait être plus présente que jamais, tout ça à cause de ces rêves, du moins c'est ce que je pensais ... Mon sommeil était perpétuellement assailli par ces songes, qui paraissaient toujours très réalistes. Et chaque matin, je me réveillais le corps tout endolori, comme si j'avais effectué des efforts physiques intenses. Je n'arrivais pas à saisir le sens de ces rêves: je voyais le monde d'une tout autre façon, vu de haut, comme si j'étais hors de mon corps et que je planais. Il y avait toujours cet homme étrange dans les parages, un très grand homme. Je n'arrivais jamais à distinguer son visage, et une voix mélodieuse qui me guidait.

Le réveil sonne, retour à la réalité: il faut se préparer pour le boulot, rien de bien exaltant, un poste de conseiller bancaire quelconque, en somme un rôle de vautour. Ce travail ne me plaisait guère, il était à des lieues de ce j'imaginais pouvoir exercer comme fonction . Bien des fois j'avais songé à tout plaquer pour de nouveaux horizons, bien plus attrayants. Le grand poster de cette plage des Maldives, avec ses plages de sables fins, bordés de cocotier, placé face à mon lit avait cette fonction: permettre à mon esprit de vagabonder hors des limites du temps et de l'espace. Je rêvais même éveillé … ça devenait alarmant.

Cette morne routine était sur le point d'avoir raison de moi. Mais, ce jour là tout bascula...

La suite !

Y a que moi qui a le droit de faire languir ...:D

Non wallah sérieux on est à fond dedans
 
Comme à mon habitude, j'arrivais au travail en retard, je me faisais sermonner par mon boss, je promettais de ne pas réitérer et m'installais dans mon bureau. Bref, jusque là, rien de bien nouveau. Je classais mes dossiers, consultais mes mails et envoyais des petits messages sur mon forum de prédilection dans le post «*pour ceux qui galèrent au bureau*».

Vers 11h55, je reçus un appel de mon boss, il m'informait que j'allais recevoir un client de dernières minutes qu'il ne pouvait recevoir lui même, pour une question de prêt bancaire. Je ne pouvais pas refuser compte tenu de ma position hiérarchique. J'acceptais, sachant que cela réduisant à néant ma pause déjeuner.
Soit! On toqua à la porte, j'invitais la personne à entrer, et là quelle ne fut pas ma stupéfaction... Je vis un homme d'une taille incroyable franchir le seuil de mon bureau. Il était tellement grand qu'il dût se baisser afin de pouvoir passer. Bizarrement, il me paraissait familier. Il se présenta et expliqua l'objet de sa requête: un prêt pour monter une petite affaire artisanale de menuiserie, ébénisterie. Compte tenu de son âge, et de son faible apport financier de départ, je ne voyais vraiment pas comment il pourrait mener à bien cette entreprise, et rembourser le prêt, c'était vraiment hasardeux. La direction nous donnait certaines directives, et ce type de profil n'entrait pas en prise de compte. Je ne pouvais pas lui accorder ce prêt. J'essayais tant bien que mal de lui expliquer la situation, qu'il faudrait qu'il constitue un dossier plus solide avec de meilleurs garants financier.
Mais l'homme s'emporta, son visage se métamorphosa, il était rouge de colère, je crus même percevoir une lueur de flamme dans ses yeux. Il se leva brusquement, remis ses documents dans sa mallette et se dirigea vers la porte. Il s'arrêta, se retourna vers moi et me dit en me pointant du doigt «*Vous les banquiers vous n'êtes que de la vermine ! De véritable charognards sans âme! Vous le payerez un jour ou l'autre!*».

Vu sa stature et sa voix tonitruante, je restais scotché à mon fauteuil les yeux écarquillés. Ses paroles étaient puissantes, et perçantes. Un frisson d'angoisse me fit tressaillir. Je me demandais si le boss n'avait pas fait exprès de me refiler ce client... ]
 
Ce matin là, je fus extirpé du sommeil par les rayons du soleil, qui sournoisement s'immisçaient à travers le rideau de la petite lucarne de ma modeste chambre de bonne parisienne.

Quel réveil encore ! Mon dos me faisait atrocement mal. Comme si cela n'était pas suffisant, je trainais encore cette migraine qui me martelait le crâne depuis des semaines. Elle semblait être plus présente que jamais, tout ça à cause de ces rêves, du moins c'est ce que je pensais ... Mon sommeil était perpétuellement assailli par ces songes, qui paraissaient toujours très réalistes. Et chaque matin, je me réveillais le corps tout endolori, comme si j'avais effectué des efforts physiques intenses. Je n'arrivais pas à saisir le sens de ces rêves: je voyais le monde d'une tout autre façon, vu de haut, comme si j'étais hors de mon corps et que je planais. Il y avait toujours cet homme étrange dans les parages, un très grand homme. Je n'arrivais jamais à distinguer son visage, et une voix mélodieuse qui me guidait.

Le réveil sonne, retour à la réalité: il faut se préparer pour le boulot, rien de bien exaltant, un poste de conseiller bancaire quelconque, en somme un rôle de vautour. Ce travail ne me plaisait guère, il était à des lieues de ce j'imaginais pouvoir exercer comme fonction . Bien des fois j'avais songé à tout plaquer pour de nouveaux horizons, bien plus attrayants. Le grand poster de cette plage des Maldives, avec ses plages de sables fins, bordés de cocotier, placé face à mon lit avait cette fonction: permettre à mon esprit de vagabonder hors des limites du temps et de l'espace. Je rêvais même éveillé … ça devenait alarmant.

Cette morne routine était sur le point d'avoir raison de moi. Mais, ce jour là tout bascula...

Y a quand même un paquet de perle sur bladi.... :love:
 
Comme à mon habitude, j'arrivais au travail en retard, je me faisais sermonner par mon boss, je promettais de ne pas réitérer et m'installais dans mon bureau. Bref, jusque là, rien de bien nouveau. Je classais mes dossiers, consultais mes mails et envoyais des petits messages sur mon forum de prédilection dans le post «*pour ceux qui galèrent au bureau*».

Vers 11h55, je reçus un appel de mon boss, il m'informait que j'allais recevoir un client de dernières minutes qu'il ne pouvait recevoir lui même, pour une question de prêt bancaire. Je ne pouvais pas refuser compte tenu de ma position hiérarchique. J'acceptais, sachant que cela réduisant à néant ma pause déjeuner.
Soit! On toqua à la porte, j'invitais la personne à entrer, et là quelle ne fut pas ma stupéfaction... Je vis un homme d'une taille incroyable franchir le seuil de mon bureau. Il était tellement grand qu'il dût se baisser afin de pouvoir passer. Bizarrement, il me paraissait familier. Il se présenta et expliqua l'objet de sa requête: un prêt pour monter une petite affaire artisanale de menuiserie, ébénisterie. Compte tenu de son âge, et de son faible apport financier de départ, je ne voyais vraiment pas comment il pourrait mener à bien cette entreprise, et rembourser le prêt, c'était vraiment hasardeux. La direction nous donnait certaines directives, et ce type de profil n'entrait pas en prise de compte. Je ne pouvais pas lui accorder ce prêt. J'essayais tant bien que mal de lui expliquer la situation, qu'il faudrait qu'il constitue un dossier plus solide avec de meilleurs garants financier.
Mais l'homme s'emporta, son visage se métamorphosa, il était rouge de colère, je crus même percevoir une lueur de flamme dans ses yeux. Il se leva brusquement, remis ses documents dans sa mallette et se dirigea vers la porte. Il s'arrêta, se retourna vers moi et me dit en me pointant du doigt «*Vous les banquiers vous n'êtes que de la vermine ! De véritable charognards sans âme! Vous le payerez un jour ou l'autre!*».

Vu sa stature et sa voix tonitruante, je restais scotché à mon fauteuil les yeux écarquillés. Ses paroles étaient puissantes, et perçantes. Un frisson d'angoisse me fit tressaillir. Je me demandais si le boss n'avait pas fait exprès de me refiler ce client... ]



ca va finir en meutre cette histoire ... :D

Suite, la suite et la suite ...
 
Juste un message pour saluer les bladinautes du vendredi soir et dire que j'adoooore ce site, il me fait rire toute seule:D


Bises²
ps: une spéciale à Nefert'
 
18h, la journée est finie, enfin libre, du moins jusqu'à demain matin. C'est ce que je me disais chaque soir en quittant mon bureau. Je décidais, comme à mon accoutumé, de faire un petit détour par les quais de Seine avant de renter dans cette morne chambre que je nommais mon chez moi . Je me dirigeais donc vers cette portion de quai entre la fin de l'île Saint-Louis et le pont d'Austerlitz que j'affectionnais particulièrement. Je m'assis sur un banc, et repensais à cette journée: le souvenir de ce rêve, cet homme à la banque, la rage qui se reflétait dans ses yeux... Rien que d'y repenser, j'en avais des frissons dans le dos.
Le soleil était désormais couché et laissait place à la nuit, une nuit étoilée, de pleine lune. Les quais, qui d'habitude étaient toujours bondés de monde, étaient ce soir là vide...

Au début cela ne m'interpella pas spécialement, mais lorsque je pris le chemin du retour, j'eus une impression bizarre: celle d'être suivi. Je décidais d'accélérer le pas, me retournais frénétiquement, mais il n'y avait personne derrière moi. Je sentais pourtant des regards pesant, posés sur moi. Je continuais donc de presser le pas.
 
Plus j'avançais et je constatais qu'un brouillard épais s'installait aux abords de la Seine. Je discernais de moins en moins le sol. Là, la panique commença à s'emparer de moi. On se serait cru dans un film d'épouvante: un endroit déserté par une nuit de pleine lune, un brouillard épais, une personne isolée se sentant suivi... Je n'arrivais plus à savoir où j'allais, je craignais de finir les pieds dans la Seine, et qui aurait pu me secourir par ce temps... personne.

Je décidais donc de m'immobiliser le temps que ce brouillard se dissipe. Soudain, j'entendis cette voix, venue de je ne sais où :* «*Sage décision jeune homme. Ne fais plus un pas, sinon tu ne seras plus. Recule!*». Sans savoir si je faisais bien de suivre ce conseil, je me mis à reculer, jusqu'à parvenir à ce qui me semblais être un banc. Je m'assis et attendis. C'est vraiment étrange d'être assis en plein brouillard, et surtout terrifiant.
 
Je laissais mon imagination errer dans ces volutes, je passais le temps. Puis, une forme commençais à se distinguer dans ces méandres. Au début, je m'étais dit que c'était sûrement un autre promeneur qui avait été surpris par ce brouillard. Cette personne semblait s'avancer vers moi. Plus elle approchait, plus je pouvais en percevoir l'allure, un homme, de grande taille, vraiment de très grande taille...
«*Tiens comme on se retrouve, Mr le vautour …!*» Non, ça ne pouvait pas être possible, pas l'homme de ce matin. Puis, je ré entendis cette autre voix:
_«*Est ce bien lui, cet homme que tu as rencontré ce matin?*
_Oui, c'est bien ce charognard de banquier, répondit l'homme qui était désormais face à moi.
_Et bien, nous sommes tout trois réunis pour résoudre ce litige alors...
_Mais d'où vient cette voix bon sang ! m'écriais -je,
_Ne profères pas de jurons en sa présence, espèce de sale vermine, ne sais tu pas à qui tu t'adresses ! Hurla l'homme,
_Il me connait sans me connaître, m'entend sans m'entendre, pour lui je ne suis qu'une fable, une légende pour enfant*», dit La voix d'un ton doux et mélodieux.

Je ne comprenais absolument rien. Cet homme, cette voix venue de nulle part, je devais sûrement être en train de rêver, j'avais dû faire un malaise. Je me pinçais... J'*étais bien éveillé.
 
Plus j'avançais et je constatais qu'un brouillard épais s'installait aux abords de la Seine. Je discernais de moins en moins le sol. Là, la panique commença à s'emparer de moi. On se serait cru dans un film d'épouvante: un endroit déserté par une nuit de pleine lune, un brouillard épais, une personne isolée se sentant suivi... Je n'arrivais plus à savoir où j'allais, je craignais de finir les pieds dans la Seine, et qui aurait pu me secourir par ce temps... personne.

Je décidais donc de m'immobiliser le temps que ce brouillard se dissipe. Soudain, j'entendis cette voix, venue de je ne sais où :* «*Sage décision jeune homme. Ne fais plus un pas, sinon tu ne seras plus. Recule!*». Sans savoir si je faisais bien de suivre ce conseil, je me mis à reculer, jusqu'à parvenir à ce qui me semblais être un banc. Je m'assis et attendis. C'est vraiment étrange d'être assis en plein brouillard, et surtout terrifiant.

jeune homme ?
 
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