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misszara88
-primo,...je ne me considère pas arabe je me considère Marocain. Un Saoudien pour moi est aussi "étranger" qu'un chinois. Et je me sens plus proche d'un juif Marocain que d'un Syrien.
-Secundo,...ce que je constate quotidiennement, c'est que les enfants issus de mariages mixtes, adoptent généralement l'identité culturelle et nationale du père. J'ai un ami dont le père est péruvien et la mère allemande, et il se considère "Péruvien" même s'il a toujours vécu en Allemagne. Un autre ami dont le père est espagnol et la mère est Marocaine,...et il se fâche si tu lui suggères qu'il est Marocain. Des dizaines de connaissances dont le père est Marocain et la mère européenne,...et presque tous se considèrent Marocains.
Donc même si tu modifies la loi pour que la nationalité soit transmise aussi à travers de la mère,...tu ne peux pas changer les sentiments communautaires de l'être humain,...qui a tendance à se définir avec la moitié paternelle.
-Finalement, Je vous ai déjà averti que mon point de vue n'était "wishy-washy". Je dis tout haut ce que les Marocains pensent tout bas. Une Marocaine mariée avec un étranger (arabe ou pas),....est très mal vue et considérée comme une traitresse. Ses enfants ne sont guère considérés comme "des nôtres". J'avais un camarade de classe au Maroc dont le père était saoudien et la mère Marocaine,...et tout le monde le considérait "Saoudien". D'ailleurs après le BAC il est allé étudier aux Etats-Unis,...et selon les dernières nouvelles que j'ai eues de lui, il vit aujourd'hui en Arabie Saoudite. Donc en fin de compte, ce ne sont pas de simples préjugés,...les enfants adoptent l'identité de leur père.
-En ce qui concerne cette femme ,...que son ex-mari soit marocain ou pas,...je ne peux pas donner mon opinion sans connaitre les causes de leur séparation. Je connais des hommes dont la vie s'est trouvée brisée, car la femme les a quitté pour un autre homme en emportant les enfants (avec la complicité des juges féministes de l'occident)....et aujourd'hui ce sont des zombis alcolos et en traitement psychologique, sans femme, sans enfants et sans maison (cédée à la femme qui le partage avec son amant),...et (pour couronner le tout) obligés à leur verser la moitié de leur salaire à titre de pension alimentaire.