Une ONG israélienne dénonce l'exploitation de l'eau de la vallée du Jourdain...

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Cela rejoint ce que disais en 1993,un analyste en géopolitique qui parlait d'une paix impossible dans le conflit israelo-palestinien à cause des intentions des israeliens de s'accaparer les richesses en eau de la région et contrairement à ce que dit Meuse(je suppose volontairement),cette déclaration était un ovni puisque cela faisait suite aux accords d'Oslo,tout le monde se félicitait en pensant que la paix était en train de s'installer alors que derrière tout ça,se préparait la spoliation de cette eau au détriment des palestiniens.

Cette ONG ne fait que confirmer ce que je pense depuis 1993...les israeliens ne veulent pas la paix!
 
Rien de nouveau ....

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=5350

http://picturetank.com/___/series/b...r/o/WEL_GUERRE_DE_L'EAU_ISRAEL-PALESTINE.html

La Palestine a dès le départ été confrontée à des préoccupations hydrauliques. Ainsi dès le 2 novembre 1917, date de la déclaration de Balfour promettant aux juifs l’établissement d’un foyer national juif en Palestine, le Président de l’Organisation Sioniste Mondiale, Chaïm Weizmann, écrit une lettre au Premier ministre britannique, en 1919, pour élargir les frontières de la Palestine notamment au nord. Les frontières proposées comprennent Israël, mais aussi Gaza, la Cisjordanie, le plateau du Golan et des parties du Liban, de la Syrie et de la Jordanie. Chaïm Weizmann a bien compris l’importance de l’eau dans la région : « tout l’avenir économique de la Palestine dépend de son approvisionnement en eau pour l’irrigation et pour la production d’électricité » (Mansour, 2003). Pour Weizmann, l’alimentation en eau doit provenir du Mont Hermon, du Jourdain et du fleuve Litani.

Un deuxième exemple montre que l’eau est, dès le départ, une des plus grandes préoccupations des sionistes. Ils invitent, en 1923 et 1927, Elwood Mead, acteur du développement hydraulique des américains, à venir en Palestine. Mead donnera notamment des indications pour irriguer le Néguev. Il critiquera également, « en off », la façon dont les juifs utilisent l’eau sans tenir compte des réalités du terrain (Mansour, 2003).

Dès 1953, des conflits apparaissent entre Israël et les Etats frontaliers. L’Etat hébreu commence à détourner l’eau du Jourdain provoquant les critiques des Nations unies et la plainte de la Syrie. Suite à la guerre des Six Jours, du 5 au 10 Juin 1967, Israël occupera la Cisjordanie, Gaza et les hauteurs du Golan, ce qui lui donnera accès aux ressources en eau. L’occupation du plateau du Golan permet à Israël de détourner une partie du fleuve Litani. Israël ne quittera la région qu’en 2000, suite à la résistance du Hezbollah.

Dès le départ, l’eau fut donc un enjeu stratégique pour les Israéliens. Cet enjeu est notamment guidé par le mode de vie des israéliens, le projet sioniste de « faire reverdir le désert » et le recours à une agriculture très consommatrice en eau. Le fait que l’eau soit un bien stratégique permet à l’Etat hébreu de justifier la prise de toutes les mesures nécessaires à la satisfaction des besoins en eau israéliens. L’eau étant un bien divisible et un jeu à somme nulle, cette politique se fait au détriment des populations voisines et en particulier des Palestiniens. L’asymétrie des forces en présence ne permet pas aux Palestiniens de répondre à leurs propres besoins en eau. Cette asymétrie est renforcée par la radicalisation des dirigeants politiques tant du côté palestinien que du côté israélien. Dans ce contexte, comment l’émergence d’une coopération entre Israël et la Palestine pour la gestion de l’eau est-elle possible ?

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7050
 
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