a proclamé Haniyeh.
« Quest-ce que Hamas et toutes ces organisations nous ont apporté à part la destruction ? Elle est où cette victoire dont ils parlent ? » Karim Abou Chariah, gazaoui.
« Cette guerre nous a ramené 50 ans en arrière. Cest comme la Nakba en 1948 A mon avis, le Hamas a commis une erreur car toute guerre doit avoir un objectif politique et sappuyer sur des plans militaires. Le Hamas na compté que sur des promesses mensongères de lIran et de la Syrie Le Hamas sest lancé sans calcul dans une aventure dont le résultat est cette catastrophe qui nous a frappés. » Abou Ihab, 55 ans, entrepreneur gazaoui.
« Une victoire de la résistance » a proclamé Abou Oubaida, porte-parole de Qassam. Mais de quelle résistance parle-t-il ?
Où étaient-ils les 20 000 combattants claironnés, que les bidasses de Tsahal tremblaient daffronter sur le terrain ? Où étaient-ils sur le terrain ? 48 « martyrs » de Qassam, cent cinquante combattants en tout se sont sacrifiés pour donner lapparence de résistance. Il est vrai que le Hamas aurait été stupide de tout risquer dans un tel rapport de forces. Mais il y a eu une vraie résistance, celle des civils.
Ces proclamations sont surréalistes, pour ne pas dire bouffonnes. De la tchatche et rien dautre. A leur compte, que serait une défaite de la résistance ? Lanéantissement de toute vie dans la bande ?
Qui doutait que le Hamas menait la bonne politique va en douter encore plus. Qui avait cru quil était une alternative crédible au Fatah ny croira plus. Il ne suffit pas de se prendre pour le Hezbollah pour être le Hezbollah. Gaza nest pas le sud Liban. La bande na pas de frontière avec la Syrie. Elle est isolée. Ses alliés ne peuvent la soutenir que de la voix et ne lont soutenue que de la voix. Pas de second front. Dans ces conditions, loption militaire était la pire. Elle nétait même pas soutenable.
La défaite, surtout morale, dun ennemi ne fait pas nécessairement la victoire de lautre ni transforme en victoire une défaite.
« Quest-ce que Hamas et toutes ces organisations nous ont apporté à part la destruction ? Elle est où cette victoire dont ils parlent ? » Karim Abou Chariah, gazaoui.
« Cette guerre nous a ramené 50 ans en arrière. Cest comme la Nakba en 1948 A mon avis, le Hamas a commis une erreur car toute guerre doit avoir un objectif politique et sappuyer sur des plans militaires. Le Hamas na compté que sur des promesses mensongères de lIran et de la Syrie Le Hamas sest lancé sans calcul dans une aventure dont le résultat est cette catastrophe qui nous a frappés. » Abou Ihab, 55 ans, entrepreneur gazaoui.
« Une victoire de la résistance » a proclamé Abou Oubaida, porte-parole de Qassam. Mais de quelle résistance parle-t-il ?
Où étaient-ils les 20 000 combattants claironnés, que les bidasses de Tsahal tremblaient daffronter sur le terrain ? Où étaient-ils sur le terrain ? 48 « martyrs » de Qassam, cent cinquante combattants en tout se sont sacrifiés pour donner lapparence de résistance. Il est vrai que le Hamas aurait été stupide de tout risquer dans un tel rapport de forces. Mais il y a eu une vraie résistance, celle des civils.
Ces proclamations sont surréalistes, pour ne pas dire bouffonnes. De la tchatche et rien dautre. A leur compte, que serait une défaite de la résistance ? Lanéantissement de toute vie dans la bande ?
Qui doutait que le Hamas menait la bonne politique va en douter encore plus. Qui avait cru quil était une alternative crédible au Fatah ny croira plus. Il ne suffit pas de se prendre pour le Hezbollah pour être le Hezbollah. Gaza nest pas le sud Liban. La bande na pas de frontière avec la Syrie. Elle est isolée. Ses alliés ne peuvent la soutenir que de la voix et ne lont soutenue que de la voix. Pas de second front. Dans ces conditions, loption militaire était la pire. Elle nétait même pas soutenable.
La défaite, surtout morale, dun ennemi ne fait pas nécessairement la victoire de lautre ni transforme en victoire une défaite.