Vivre pour travailler ou travailler pour vivre ?

Debout les damnés de la terre
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C'est l'éruption de la fin.
Du passé faisons table rase
Foule, esclaves, debout, debout
La monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout!

{Refrain:}
C'est la lutte finale
Groupons nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.

Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni tribun
Producteurs, sauvons nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l'esprit du cachot
Soufflons nous même notre forge
Battons le fer quand il est chaud.

{au Refrain}

L'état comprime et la loi triche
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez, languir en tutelle
L'égalité veut d'autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Égaux, pas de devoirs sans droits!

{au Refrain}

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a crée s'est fondu
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.

{au Refrain}

Les rois nous soûlaient de fumées
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l'air et rompons les rangs
S'ils s'obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

{au Refrain}

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs
La terre n'appartient qu'aux hommes
L'oisif ira loger ailleurs
Combien, de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours.

Juste


J'adore ce tube :D

http://fr.youtube.com/watch?v=EpgrO-tieGM
 
Pour moi c'est clairement travailler pour vivre. Pour payer quoi... Parce que sinon il est clair que je ne ferais que ce qui me plaît et même si j'avais une activité, je ferais en sorte que ça m'intéresse pour ne plus considérer ça comme un travail même si ce serait le cas.

Enfin faut pas rêver! :D
 
Salam la compagnie,


Je sais que cette question n'as pas vraiment de réponse type mais vue l'époque formidable dans la quelle nous vivons (difficultés économiques, sociales etc...) sans nous l'avouer nous sommes comme des esclaves du travail car c'est la case obligatoire si l'on veut vivre décemment !

Cependant, plus on avance dans l'âge plus on réalise que le travail occupe une place centrale (pour ne pas dire la place centrale) de notre vie

On passe plus de temps au bureau qu'avec sa femme et ses enfants, on pense tout le temps au travail, on attend les fins de mois, et on ne s'imagine pas un jour sans travailler (un luxe à moins de gagner au loto)


je pose donc la question : est ce qu'on travaille pour vivre ou on a plus tendance à vivre pour travailler?


Faîtes fumer vos cerveaux et @ vos claviers.


Juste

DIEU nous a crée pour travailler !!! puis on travaille pour vivre!!!pour avoir de quoi payer la bouffe et les autres trucs!!
 
DIEU nous a crée pour travailler !!! puis on travaille pour vivre!!!pour avoir de quoi payer la bouffe et les autres trucs!!

Ca ce serait le meilleur des mondes :D

Aujourd hui tu ne travailles pas pour gagner des sousou pour ensuite en vivre

aujourd hui tu vies (tu ne fais que ca de 5 H a 5H en 3x8 , les samedi, même dimanche, les jrs de RTT etc....) pour travailler....

Bientot il faudra payer pr travailler :D:fou:
 
Bonjour , tout copier / coller abusif sera supprimé et le bladinaute sanctionné!.
Tout détournement de post sera sanctionné . Merci d'utiliser le "Jrad" ou "l'humeur du jour" !


:D:D
 
Bonjour , tout copier / coller abusif sera supprimé et le bladinaute sanctionné!.
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: D: D

tu peux te foûtre la tête contre l'écran de ton pc :cool:


Voilà, ça sera encore une fois tt :langue:

PS: Autoritaireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee...
 
Il est clair que de nos Jours on travaille pour vivre..Car si pas de travail pas d'argent et sincerement sans argent je vois pas comment on pourrait s'en sortir.

De plus, le travail est egalement un moyen de trouver sa place socialement .
 
Vivre pour voir le travail d'autrui et bien s'instruire, je vous propose une partie de ma recherche sur le théâtre du tunisien Fadhel Jaïbi qui tente dans"Khamsoun" de contourner la question....

Il n’est pas si aisé d’explorer l’univers dramatique du metteur en scène tunisien Fadhel Jaibi et de parvenir à une lecture appropriée. Nous avons pu aborder la plupart des pièces du metteur en scène tunisien de manières diverses et à chaque débarquement, l’aventure est assurée et la couleur subversive qu’elle soit fade on lumineuse ne cesse de s’adosser à l’œuvre dramatique pour en faire jaillir les profondes stylistiques et les arcanes idéologiques.
Nous pourrions énumérer ainsi les formes suivantes de notre entreprise en tant que spectateur virtuel :
 Le spectacle vivant auquel nous avons assisté (il y a longtemps) qui émerge des plis de la mémoire (soirée particulière)
 Le visionnage d’un film retraçant le point de vue subjectif de celui qui a enregistré et ne saurait être en mesure de nouer ces rapports si emblématiques entre le regard et la lueur du spectacle, le jeu des comédiens et l’instant de réception chez le public avec ses différentes humeurs.
 La lecture d’un texte originel qui serait une sorte de quête qui tenterait de s’actualiser sur la scène (les Amoureux du café désert)
A travers le personnage incarné de Jaïbi, entre le poète et l’homme, il y a un hiatus, celui qui aime le monde n’est pas celui qui traverse l’expérience du vécu. Le visionnage d’une pièce diffère de cette réception directe du message scénographique dans la mesure où le « life » transmet les vibrations émotionnelles imprévisibles, non- calculées.
La scénographie, le jeu des acteurs et l’espace scénique gravitent autour d’une thématique générique : une thématique redondante dans ce théâtre qui se veut universel ;
La liberté. Il s’agit d’une quête intellectuelle qui a eu pour coloration la petite bourgeoisie éclairée ( en outre l’intelligentsia ) mais qui ne cesse d’éveiller la conscience d’un être voué à la folie. Sans doute est-elle une folie féconde.
Le théâtre de Fadhel Jaibi est une quête continuelle qui ne préfigure aucun schéma figé mais tente d’interroger l’instant magique de cet être diffus qui n’est autre que l’acteur. En dessous de cette prolifération iconographique et verbale, l’acteur vit hors de la temporalité commune. L’exemple de l’incipit de soirée particulière illustre bien le recours à ce langage pictural qui préfigure l’acteur en tant qu’icône au sein d’un conflit entre le mâle et la femelle en alliant le corps à l’âme dans la figure du sportif en court d’haleine.
Cela nous rappelle l’approche de Jean Rousset à travers le « Fragment d’un drame » dans l’univers claudélien, là où liaison se métamorphose en rupture. Pour Jaibi, tout se tisse dans le créneau de la rupture et permet de s’offrir une relecture de la subversion au sein même de la dramaturgie. En fait, malgré les diverses manifestations parodiques qui ornent les deux pièces, objet de notre étude, le drame existentiel demeure l’axe central autour duquel se tisse la fable et gravitent ces personnages de rêve.
Là, se pose la question de la réception et nous livre l’intentionnalité du dramaturge car la communication du message théâtral peut être déroutant et mettre en question cette illusion qui se déploie sur scène. En d’autres termes, toute illusion est somme toute trahison.
Fadhel Jaibi injecte dans les séquences mélodramatiques de ses pièces tout un dispositif implicite à travers les lumières, la scénographie, le langage, le jeu des comédiens pour que la réception du spectacle parvienne à son paroxysme.
En vérité, la question de la réception est émise au sein de la création dramaturgique et entre la réception du message littéraire et le message théâtral ; cette analogie s’illustre bien et trouve son compte à travers le texte littéraire des « Amoureux du café désert ». Un texte que Jaïbi a tenu de publier et que nous avons comparé avec le manuscrit de Mahmoud Ben Mahmoud , son compagnons en 7ème art.
Comment peut-on concevoir une réception spécifique du texte Jaibien ? Dans quelle mesure le lecteur- spectateur a-t-il tout le potentiel nécessaire de décoder ? D’être en mesure de déchiffrer malgré son hétérogénéité ?
Dr. Hbib Salha nous éclaire sur cette problématique et mieux encore approfondit les questions relatives à la réception en tant qu’acte dans un art proche, celui de la littérature:
« L’acte de production perturbe-t-il ou, au contraire, facilité-t-il la réception du produit ? Que se passe-t-il quand l’écrivain refuse cette stratégie du leurre ? On devance le travail du lecteur ; on publie un texte accompagné d’un mode d’emploi, brouillant ainsi la distinction entre écriture et lecture, production et réception. »
La question du mode d’emploi qui s’insère dans l’œuvre d’art et nous livre l’intentionnalité du dramaturge- démiurge qui n’est pas si neutre et si objective que l’on peut croire. En d’autres termes, les figures de la subversion qui évoluent dans cette rythmique théâtrale minent de l’intérieur tout ce qui a eu recours à sa carapace pour infliger au monde son fanatisme et son idéologie du vide. Ainsi, tout l’art du metteur en scène réside dans cette traversée ludique qui charme le spectateur et lui ravit l’imaginaire symbolique dans ce que DR. Habib Salha appelle le pacte- leurre. C’est toute une stratégie périlleuse de la séduction, la qualification de périlleuse est justifié par l’abord de l’existence humaine : l’expression d’une jouissance primaire lors de la réception et l’amère conscience d’être à l’image du personnage aliéné.
La problématique de la subversion nécessite dans notre mémoire une approche conceptuelle et une lecture de l’esthétique dramatique car il n’est pas évident que Jaibi en soit souvent le détenteur.
Comment parvenir à comprendre non pas le message dramatique mais la réception virtuelle des pièces « soirée particulière » et « les Amoureux de café désert » ? Les deux espaces ne sont-ils pas investis symboliquement au préalable ? Ne serait-on pas amené à méditer sur les pièces précédentes Familia et Junoun ainsi que la dernière Khamsoun.
Pour ce qui est de la thématique de la subversion, notre option part d’une simple note d’Alfred Simon dans son ouvrage : Jean Vilar, qui êtes- vous ? Une certaine qualification de « Citoyen Subversif » nous a permis de retrouver une quelconque parenté entre le dramaturge français Jean Vilar et le metteur en scène tunisien Jaibi qui ne s’est pas trop éloigné de la veine révolutionnaire et de l’esthétique du sordide. On peut lire ces notes qui paraissent simples mais qui sont hautement concises :
« Vilar n’a pas fondé le théâtre en France. Fils de personne, il s’est reconnu l’héritier de Gémier, de copeau, de Dullin. Mais aussi pionnier, découvreur d’espaces immémoriaux, ordonnateurs de fêtes, citoyen subversif et anarchiste fidèle à la loi. Ce qui reste de Vilar ? L’exigence et une esthétique qui passent par une éthique, une morale et une politique de l’art du théâtre. » (1987) La manufacture.
Nous devons à cet égard souligner ces trois dimensions d’éthique, de morale et de politique chez le dramaturge tunisien que nous pourrions qualifier éventuellement de théâtre de la résistance dans la mesure où il cherche par l’esthétique et la poétique de secouer ce qui semble hermétique et lui conférer un sens nouveau dans une perspctive révolutionnaire.
Dans quelle mesure la subversion serait-elle dans le théâtre de Jaibi un itinéraire esthétique ? Peut-on dès lors décoder la symbolique dramatique à la lumière de l’actuel, du vécu ? L’universalité serait-elle le garant de la liberté du verbe et du corps ? Comment peut-on concevoir la couleur locale ou la « Tunisienneté » au sein de cette vague franco-arabe qui se déploie dans « Soirée Particulière », dans « Les Amoureux du café désert » et surtout à travers « Khamsoun » (Corps-otages) ? Notre propos tiendra compte des deux pièces en question mais ne perdra pas de vue cette stylistique dramaturgique qui relie la totalité de l’œuvre.
 
Salam la compagnie,


Je sais que cette question n'as pas vraiment de réponse type mais vue l'époque formidable dans la quelle nous vivons (difficultés économiques, sociales etc...) sans nous l'avouer nous sommes comme des esclaves du travail car c'est la case obligatoire si l'on veut vivre décemment !

Cependant, plus on avance dans l'âge plus on réalise que le travail occupe une place centrale (pour ne pas dire la place centrale) de notre vie

On passe plus de temps au bureau qu'avec sa femme et ses enfants, on pense tout le temps au travail, on attend les fins de mois, et on ne s'imagine pas un jour sans travailler (un luxe à moins de gagner au loto)


je pose donc la question : est ce qu'on travaille pour vivre ou on a plus tendance à vivre pour travailler?


Faîtes fumer vos cerveaux et @ vos claviers.


Juste


j'ai arreter de faire passer le boulot avant ma famille et mes loisirs
 
Salam la compagnie,


Je sais que cette question n'as pas vraiment de réponse type mais vue l'époque formidable dans la quelle nous vivons (difficultés économiques, sociales etc...) sans nous l'avouer nous sommes comme des esclaves du travail car c'est la case obligatoire si l'on veut vivre décemment !

Cependant, plus on avance dans l'âge plus on réalise que le travail occupe une place centrale (pour ne pas dire la place centrale) de notre vie

On passe plus de temps au bureau qu'avec sa femme et ses enfants, on pense tout le temps au travail, on attend les fins de mois, et on ne s'imagine pas un jour sans travailler (un luxe à moins de gagner au loto)


je pose donc la question : est ce qu'on travaille pour vivre ou on a plus tendance à vivre pour travailler?


Faîtes fumer vos cerveaux et @ vos claviers.


Juste

Salam alaykoum,

Le travail doit etre un moyen pour arriver a ses fins alors il ne peut etre defini comme un but pour le musulman(e).
 
Salam la compagnie,


Je sais que cette question n'as pas vraiment de réponse type mais vue l'époque formidable dans la quelle nous vivons (difficultés économiques, sociales etc...) sans nous l'avouer nous sommes comme des esclaves du travail car c'est la case obligatoire si l'on veut vivre décemment !

Cependant, plus on avance dans l'âge plus on réalise que le travail occupe une place centrale (pour ne pas dire la place centrale) de notre vie

On passe plus de temps au bureau qu'avec sa femme et ses enfants, on pense tout le temps au travail, on attend les fins de mois, et on ne s'imagine pas un jour sans travailler (un luxe à moins de gagner au loto)


je pose donc la question : est ce qu'on travaille pour vivre ou on a plus tendance à vivre pour travailler?


Faîtes fumer vos cerveaux et @ vos claviers.


Juste

salut !
bon sa fait peut être lontemps, mais je tenais quand même à répondre.

Je suis tout a faite d'accord avec toi!Mais je pense beaucoup plus que notre esclavage n'est pas du au travail mais a l'argent résultant de ce travail.Plus on travail, plus on a plu d'argent...et la encore cela dépend du métier que nous exercons .

La société est exploité et ils sont tous aveuglé!!
Pourquoi vos enfant sont de plus en plus perdu?
Pourquoi ne vivez-vous que dans un stress qui ne fini jamais?
Pourquoi un mec qui joue au golf peut il gagner des millions, alors que des milliers de personnes qui travaillent corps et âme des heures et des heures n'en récotent même pas le 1 centiem?
Nous vivons dans un monde où la peur d'être dans la misère matérielle est plus importante que de passer du temps avec nos enfant, notre famille,ect...
Et ceux qui vivent votre peur,que deviennent ils? Ils resteront dans la misére ...et ainsi va la vie...et ils yen a qui me diront, mais nous les aidons... ou d'autre ils n'ont qu'a chercher du travaille!
Votre aide n'est pas suffisante!! ête vous avec eux 24h sur 24h 365 jour sur 365 jours?
Et pour ces gens trouver de lemploi nest pa aussi facile, et encore mem sil en trouve ils sont trés peu payés!
Nous vivons dans une époque de mondialisation de la pauvreté...voila ce que j,en pense.
Et nous seront tous exploité tant que nous reterons assis à admirer le beau spectacle qui soffre a nos yeux...
 
Salam la compagnie,


Je sais que cette question n'as pas vraiment de réponse type mais vue l'époque formidable dans la quelle nous vivons (difficultés économiques, sociales etc...) sans nous l'avouer nous sommes comme des esclaves du travail car c'est la case obligatoire si l'on veut vivre décemment !

Cependant, plus on avance dans l'âge plus on réalise que le travail occupe une place centrale (pour ne pas dire la place centrale) de notre vie

On passe plus de temps au bureau qu'avec sa femme et ses enfants, on pense tout le temps au travail, on attend les fins de mois, et on ne s'imagine pas un jour sans travailler (un luxe à moins de gagner au loto)


je pose donc la question : est ce qu'on travaille pour vivre ou on a plus tendance à vivre pour travailler?


Faîtes fumer vos cerveaux et @ vos claviers.


Juste

salam ,

le probléme réside dans le confort de vie , plus on s'y habitu et plus on en est dépendant . plus on y est dépendant et plus il faut avoir de l'argent et donc travailler ce qui prend tout le temps et déshumanise.

en somme un mirage en plein désert . à bon entendeur
 
on est censsé travailler pour vivre tout simplement,car sinon tout le monde aurait pu courir derrière le travail qui lui convient même si sa fait pas gagner beaucoup!
 
Le travail n'est pas seulement un gagne pain pour moi
Je n'imagine pas une vie sans travailler....
C'est une vie sociale..... une place dans la société "je suis boulanger, mécanicien, infirmière..." enfin bref...je suis quelque chose qui participe au fonctionnement de la société.

Un modèle pour les enfants qui voient les parents aller bosser...

Le citoyenne idéale !! personnage élevé par la téloche et la cinoche comme dirait notre cher Ochali :D
 
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