35 heures : ce qui vous attend

mam80

la rose et le réséda
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#LoiTravailNonMerci : le projet de loi El Khomri crée la "flexiprécarité"

"un non-sens économique"


Caroline De Haas, militante féministe et initiatrice de la pétition « Loi travail, non merci ! », qui avait recueilli plus de 730 000 signatures dimanche, est revenue à la charge contre la loi El Khomri.

« Les gens ont vraiment envie que ce projet soit retiré. Si, à un moment, le gouvernement n'entend pas ces 730 000 clics de personnes qui ont lu le projet de loi, qui se sont renseignées, qui ont lu les analyses, si le gouvernement n'entend pas ça, il faudra aller plus loin », assène-t-elle.

Et de continuer : « Ce projet de loi est un énorme problème. C'est un non-sens économique et, en plus, c'est un non-sens social.

Les chercheurs, les scientifiques, les chercheuses, ils et elles montrent qu'il n'y a pas de lien direct, de corrélation ente facilité de licenciement et embauche.
Qu'est-ce qui crée de l'embauche dans un pays ? C'est le fait que les carnets de commandes sont pleins.
La souplesse, dans tous les pays où elle a été mise en œuvre, c'est le cas notamment dans les pays nordiques, elle a été accompagnée de sécurité. C'est ce qu'on appelle la flexisécurité.

C'est ce qu'est en train d'essayer de nous vendre François Hollande.

La réalité en France, c'est que ce n'est pas de la flexisécurité qu'on fait, c'est de la flexiprécarité. »

le point

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron affirme que le gouvernement est « à l'écoute » des syndicats et d'une partie de la majorité opposés au projet de réforme du droit du travail, qui n'est pas « intangible », dans un entretien au Journal du dimanche.

« Le gouvernement est à l'écoute et ne considère pas que tout est intangible », déclare-t-il, estimant qu'il faut « mener un vrai débat démocratique, de manière calme et dépassionnée ».

« Nous sommes à un moment du quinquennat où on ne peut pas tout brutaliser, car ce serait prendre le risque de refermer les débats pour longtemps sans avoir réglé les problèmes », ajoute le ministre, à l'origine de la réforme du licenciement, inscrite dans le projet de loi qui sera porté au Parlement par sa collègue Myriam El Khomri.

« Cette loi est cohérente »

La ministre du Travail, qui a repris les consultations jeudi, n'exclut pas de recourir à des amendements.

« Cette loi est cohérente. Elle parle au pays aujourd'hui », souligne Emmanuel Macron, estimant que l'« on ne peut pas déclarer l'état d'urgence économique et social et ne rien faire sur le marché du travail ».
« Mais, si l'on n'explique pas les déficiences du système actuel et ce vers quoi on veut aller, alors on ne peut créer ni du consensus ni du progrès », conseille-t-il au Premier ministre Manuel Valls.

« Nous sommes à un moment du quinquennat où on ne peut pas tout brutaliser, car ce serait prendre le risque de refermer les débats pour longtemps sans avoir réglé les problèmes », lâche-t-il encore.

« C'est ce qui s'est passé il y a dix ans avec le CPE. La France a malheureusement l'habitude de projets lancés sur des enjeux réels mais qui, mal emmanchés, finissent dans la crispation et l'omerta politique », met en garde Emmanuel Macron.

Une pétition en ligne
Quant aux syndicats, qui demandent le retrait du dispositif, il juge qu'« il faut les entendre, les respecter, discuter » et « leur donner une plus grande part à la négociation collective ».

Le projet de loi prévoit, entre autres, des référendums d'entreprises pour valider des accords minoritaires, une clarification des critères de licenciement économique, un plafonnement des indemnités prud'homales et la primauté des accords d'entreprises en matière de temps de travail. [mais oui, on y croit :rolleyes:]

Face à la contestation numérique, qui se propage sur les réseaux sociaux, notamment avec une pétition en ligne depuis vendredi, le gouvernement tente de jouer la carte de la pédagogie et a ouvert à cette fin un compte Twitter baptisé @LoiTravail.

[]
mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Loi Travail: ce qui rassemble les syndicats, ce qui les divise

Retrait, maintien ou révision des principales mesures…
Survolez les croix pour connaître les positions des syndicats sur l'avant-projet de loi El Khomri.
http://lentreprise.lexpress.fr/rh-m...-les-syndicats-ce-qui-les-divise_1769542.html


Ce jeudi 3 mars ouvre le bal de la mobilisation contre la très controversée réforme du code du travail.

L'intersyndicale opposée à l'avant-projet de loi de Myriam El Khomri va se réunir à deux reprises.

La première rencontre, prévue au siège de l'Unsa à 9h30, se veut fédératrice. Seront présents la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, FO, la FSU, Solidaires, l'Unsa, ainsi que deux syndicats d'étudiants et de lycéens, l'Unef et l'UNL.

En décidant de reporter la présentation en Conseil des ministres du texte au jeudi 24 mars, Manuel Valls a fait part de sa volonté d'organiser une concertation avec les partenaires sociaux. Les syndicats fourbissent donc leurs armes. Lors de ce rendez-vous, ils vont tenter de se mettre d'accord sur les modifications à exiger.

Pour le moment, une seule mesure fait l'unanimité contre elle:
le plafonnement des indemnités prud'homales pour licenciement abusif, dont tous exigent le retrait. Les syndicats réclament également que le gouvernement revoie sa copie sur le compte personnel d'activité (CPA), jugé trop peu ambitieux.

.../...
 

mam80

la rose et le réséda
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suite t fin

Retrait pur et simple ou révision en profondeur?

Deux grandes centrales, FO et la CGT, ainsi que Solidaires, exigent le retrait pur et simple d'un texte dont elles ne pensent que du mal.

Hormis la disparition du plafonnement des indemnités et, pour certaines, de la révision des motifs du licenciement économique, les autres plaident pour une modification en profondeur du texte.

L'intersyndicale s'oppose par exemple à toutes mesures qui augmenteraient le pouvoir unilatéral de l'employeur.

Il se murmure d'ailleurs déjà que le gouvernement pourrait lâcher du lest sur le forfait-jour. La position de la CFDT, syndicat très écouté par l'exécutif et fort de son rôle de modéré, sera à surveiller.

Dans l'après-midi, une seconde rencontre, au siège de la CGT cette fois, réunira les syndicats favorables à une mobilisation plus musclée envers le texte.

Avec, en ligne de mire, la journée de mobilisation prévue par la CGT le 31 mars. Si l'Unsa a déjà décliné l'invitation, la CFDT "n'exclut pas l'idée d'aller dans la rue si les mesures ne nous conviennent pas", a prévenu Véronique Descacq. La CFTC, elle, hésite encore.

"On ne souhaite pas rentrer dans un mouvement fourre-tout, mais ce n'est pas illogique de s'associer à des actions pour faire pression sur le gouvernement", a souligné son président Philippe Louis.

http://lentreprise.lexpress.fr/rh-m...-les-syndicats-ce-qui-les-divise_1769542.html

mam
 
Comme frontalier, je travaille dans un pays ou la règle c'est 42 heures par semaine.
Allez savoir pourquoi ce pays est prospère et attire comme un aimant les travailleurs hexagonaux
 
A

AncienMembre

Non connecté
Purée j'aimerai bien qu'on me limite à 35h en fait, c'etait cool.

Je fait bien plus que ca moi ... Ils s'en tapent ici ... c'est l'amerique ! lol
 

dawn06

jour après jour
VIB
Aujourd'hui les 35h sont une aberration et bien loin des réalités du marchés du travail.

On ne peux avoir une seule organisation du travail alors qu'il existe une pluralité de secteur et d'entreprise. Depuis 2008, le temps de travail lissé sur 12 semaines permettait aux entreprises de moduler le temps de travail grâce à des accords de modulations négocié avec les partenaires sociaux.

Auj on fustige ce projet de loi sur cette réforme des 35h qui est amorcé depuis bien longtemps, moi ce qui me choque c'est cette volonté de diminuer les indemnités en cas de licenciement abusif et de rendre le licenciement économique plus simple...

Puis pour pas vous mentir, le code du travail va changer et ses répercussions vont me valoir des heures et des heures de taff ( bien plus que 35h ça c sur)
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
@dawn06 tu oublies le référendum en entreprise

en fait, tout est fait pour les patrons

(mises à part la discussion sur les 35 h)

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Consigny - Loi travail : les jeunes Français ont toutes les raisons de manifester


Pour Charles Consigny, les jeunes sont les grands oubliés de la réforme El Khomri. Et c'est pour cela qu'ils sont tentés de manifester.

On se gausse, dans les médias d'opinion, de ces jeunes qui s'apprêtent à manifester contre la loi El Khomri. On les tient pour des glandeurs, on les imagine fumant des joints sur les statues de la place de la République, la tête couverte de dreadlocks et les oreilles pleines de piercings. On n'a peut-être pas tout à fait tort, mais il faut avoir à l'esprit que, si les jeunes qui vont manifester sont une minorité, cela ne signifie pas pour autant que les autres ne soutiennent pas la contestation.
(...)

Le contrat de génération a été un four ;
les emplois aidés, dits « emplois d'avenir », sont une vieille recette coûteuse et sans pérennité ;
on n'a rien fait de spécial dans l'université, pas réformé l'orientation,
rien fait pour les stagiaires, dont la rémunération est ridiculement basse en comparaison avec la quantité souvent délirante de travail fourni,
ni pour les premiers emplois, où l'écart entre temps passé pour l'employeur et salaire est encore plus disproportionné. Le salaire moyen des moins de 25 ans est de 7 000 euros par an

(...)
. Une bonne réforme aurait pu consister à supprimer les charges pesant sur les premiers emplois afin qu'ils soient mieux rémunérés.

Qu'a-t-on fait pour cette jeunesse, sinon de grands discours ?

La fameuse « génération Bataclan » est l'esclave des précédentes, dans leur égoïste indifférence.

http://www.lepoint.fr/invites-du-po...CcYgKOGyzG43LG9A0inrk1plKw4gqH22s#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20160305

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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1 million de signatures contre la loi El Khomri, un record

La pétition en ligne contre le projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail a dépassé le cap d’un million de signatures vendredi soir, deux semaines après son lancement, battant tous les records en France.
Lancée vendredi 19 février par des militants associatifs et syndicalistes, notamment la féministe Caroline de Haas, cette pétition sur change.org affichait 1.000.607 soutiens vendredi vers 21h20.

Intitulée « loi Travail: non merci ! », cette pétition demande à la ministre du Travail Myriam El Khomri de renoncer à ce projet de loi, contesté jusqu’au sein du PS. La semaine dernière, la ministre avait répondu aux contestataires sur le site de la pétition.
Face aux interrogations sur le succès rapide de la pétition, le directeur de Change.org en France, Benjamin des Gachons, a assuré que « la question de la vérification des signatures est au coeur de notre modèle ».
« Nous garantissons que les fausses signatures sont nettoyées dans les 24/48 heures suivant leur apparition », a-t-il ajouté.
Le projet de loi controversé prévoit notamment des référendums d’entreprise pour valider des accords minoritaires, un plafonnement des indemnités prud’homales pour les licenciements abusifs, des modifications des modalités de licenciement économique ou encore la création du compte personnel d’activité (CPA) rassemblant les droits sociaux.
Malgré le report de sa présentation en conseil des ministres, du 9 au 24 mars, pour laisser le temps au gouvernement de le « retravailler », la mobilisation contre ce texte s’est amplifiée.
Des organisations de jeunesse, dont l’Unef, et des syndicats de salariés, dont FO et la CGT, ont appelé à manifester le 9 mars contre un projet de « casse du code du travail », avant une journée de grève et manifestations pour son retrait le 31 mars.
Les syndicats dits « réformistes » (CFDT, CFE-CGC, CFTC, Unsa) et la Fage (étudiants) réclament de leur côté des modifications « en profondeur ».
Pour en discuter, le Premier ministre Manuel Valls doit recevoir une à une les organisations syndicales et patronales représentatives à partir du lundi 7 mars.

bd voltaire

mam
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
136214
 

Pièces jointes

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
A compter d'aujourd'hui grève de 1 H dans les transports en commun agglo' rouennnaise jusqu'au 31 mars ! ce soir c'était entre 16 et 17 H sortie des bureaux, des collèges, lycées bref ou y'a du peuple qui circule on a fait un peu de marche pied...tous les jours ça sera à une heure différente et on le saura la veille pour le lendemain intéressant si on veut s'organiser pour du co-voiturage bref...
 
Le projet de loi est déjà allégé de pas mal de points sensibles et il n est pas encore définitif.

Il sera aussi modifié lorsqu'il passera à l assemblée nationale, puis au sénat.

Au final il n en restera rien sauf le nom de la ministre et c'est tant mieux.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le projet de loi est déjà allégé de pas mal de points sensibles et il n est pas encore définitif.

Il sera aussi modifié lorsqu'il passera à l assemblée nationale, puis au sénat.

Au final il n en restera rien sauf le nom de la ministre et c'est tant mieux.

l'avenir nous le dira ;)

mam
 
La loi actuelle est bonne uniquement pour ceux qui sont installés dans un CDI,
ce confort se fait au détriment de ceux qui galèrent en CDD
D'ici 20 ans, il n'y aura plus que des CDI ou des emplois ubérisés.
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Un peu d'humour !

Le PDG de PSA Carlos Tavares double son salaire

Selon nos confrères des Echos, le dirigeant de PSA va toucher, au titre de l’exercice 2015, la coquette somme de 3,23 millions d’euros (fixe+variable), à laquelle s’ajoutent 130 000 «actions de performance» d’une valeur égale à 2,01 millions d’euros, et pendant qu’on y est une voiture de fonction, une mutuelle, etc. L’ancien bras droit de Ghosn chez Renault a certes opéré un redressement spectaculaire chez PSA depuis son arrivée, en 2014, au siège de la Grande Armée : la marque au lion a renoué avec les profits (1,2 milliard de bénéfices en 2015), mais au prix de 8 000 suppressions de postes qui doivent intervenir d’ici 2016. Les salariés de PSA ont tout de même eu droit à une prime de 2 000 euros en moyenne au titre de l’exercice 2015, soit l’équivalent «d’un peu plus d’un mois de salaire».Mais on est décidément loin de celui de Tavares

http://www.liberation.fr/futurs/2016/03/25/le-pdg-de-psa-carlos-tavares-double-son-salaire_1442120
 
Ce texte est une déclaration de guerre envers le salarié, ni plus ni moins.

Si c'est maintenu ça risque de chauffer parceque la ça concerne tous les salariés pas juste une profession en particulier.

A mon avis c'est du bluff total ou un bon gros suicide électoral.

Tu expliquerai à tes enfants pourquoi ils seront au chômage parce que le pays n'à jamais fait les réformes nécessaire pour sa survie
 
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