didadoune
VIB
Nous sommes au douar Chouiref, à la commune rurale de Moulay Abdellah, préfecture d’El Jadida. La sérénité n’y régnait pas cette nuit caniculaire du dimanche 24 août. Dans les maisons, la chaleur tenait en éveil les gens qui n’arrivaient pas à fermer l’oeil. Minuit a sonné. Sans aucun doute, quelques habitants se sont déjà glissés sous leurs draps et d’autres se sont déjà plongés dans un profond sommeil, luttant contre la chaleur étouffante.
Trois quarts d’heure plus tard, c’est le chaos, le désordre total, un bruit de tous les diables… Tout le monde crie: «au feu, au feu». C’est un incendie qui s’est déclaré rongeant les quatre coins de la maison. Des seaux remplis d’eau sont déversés sur le feu pour l’éteindre, sans succès. Avant l’arrivée des pompiers, les jeunes du douar sont arrivés à maîtriser le feu et même à l’éteindre, après une lutte acharnée contre les flammes. Heureusement, aucun mort ni blessé à déplorer. La famille demeurant dans cette maison touchée par le feu en est sortie indemne.
Cependant, il fallait savoir, au moins pour les enquêteurs de la gendarmerie royale qui se sont dépêchés sur les lieux, si l’incendie était accidentel ou criminel. En juste quelques heures d’expertise, les spécialistes concluent qu’il s’agit là d’un crime. La PJ de la gendarmerie royale de Sidi Bouzid a pris l’affaire en main. L’enquête a été diligentée et les interrogations ont commencé d’abord avec les membres de la famille demeurant au domicile incendié. On découvre alors que c’est leur fille de 14 ans qui a mis le feu à la baraque en utilisant un briquet.
Pour quel mobile? Soumise aux interrogatoires, avec la présence de ses parents qui n’en croyaient pas leurs oreilles, la fille mineure a affirmé aux enquêteurs qu’elle a incendié sa maison afin d’attirer l’attention de ses parents qui refusaient son mariage avec son bien-aimé, un adolescent de dix-huit ans. Ce dernier a nié même sa relation amoureuse avec la fille mineure. Mais la fille a insisté sur le fait que son bien-aimé l’avait incitée à incendier la maison pour obliger ses parents à lui céder et l’épouser. Tous les deux ont été traduits, mardi dernier, devant le parquet général près la Cour d’appel de la capitale des Doukkala, qui a décidé de les poursuivre devant la justice, mais en état de liberté provisoire.
http://www.aujourdhui.ma/une/faits-...chez-elle-pour-se-marier--112461#.VAO1v7H0XIU
Trois quarts d’heure plus tard, c’est le chaos, le désordre total, un bruit de tous les diables… Tout le monde crie: «au feu, au feu». C’est un incendie qui s’est déclaré rongeant les quatre coins de la maison. Des seaux remplis d’eau sont déversés sur le feu pour l’éteindre, sans succès. Avant l’arrivée des pompiers, les jeunes du douar sont arrivés à maîtriser le feu et même à l’éteindre, après une lutte acharnée contre les flammes. Heureusement, aucun mort ni blessé à déplorer. La famille demeurant dans cette maison touchée par le feu en est sortie indemne.
Cependant, il fallait savoir, au moins pour les enquêteurs de la gendarmerie royale qui se sont dépêchés sur les lieux, si l’incendie était accidentel ou criminel. En juste quelques heures d’expertise, les spécialistes concluent qu’il s’agit là d’un crime. La PJ de la gendarmerie royale de Sidi Bouzid a pris l’affaire en main. L’enquête a été diligentée et les interrogations ont commencé d’abord avec les membres de la famille demeurant au domicile incendié. On découvre alors que c’est leur fille de 14 ans qui a mis le feu à la baraque en utilisant un briquet.
Pour quel mobile? Soumise aux interrogatoires, avec la présence de ses parents qui n’en croyaient pas leurs oreilles, la fille mineure a affirmé aux enquêteurs qu’elle a incendié sa maison afin d’attirer l’attention de ses parents qui refusaient son mariage avec son bien-aimé, un adolescent de dix-huit ans. Ce dernier a nié même sa relation amoureuse avec la fille mineure. Mais la fille a insisté sur le fait que son bien-aimé l’avait incitée à incendier la maison pour obliger ses parents à lui céder et l’épouser. Tous les deux ont été traduits, mardi dernier, devant le parquet général près la Cour d’appel de la capitale des Doukkala, qui a décidé de les poursuivre devant la justice, mais en état de liberté provisoire.
http://www.aujourdhui.ma/une/faits-...chez-elle-pour-se-marier--112461#.VAO1v7H0XIU