Actualité de la gauche radicale

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«Les gens ont peur, c’est l’omerta» : au Monde

un malaise grandissant sur le traitement d’Israël dans le journal​

ENQUÊTE - Le cas de Benjamin Barthe, rédacteur en chef adjoint du service international marié à une activiste palestinienne, enflamme la rédaction. Alors que le quotidien fête ses 80 ans, plusieurs journalistes dénoncent un climat délétère.

Dans les locaux encore flambant neufs du journal Le Monde , immeuble-pont jouxtant la gare d’Austerlitz, on ne vit qu’en open space. Même les directeurs n’ont pas de bureaux fermés. Transparence et horizontalité obligent, quand on se proclame le « journal de référence ». Ce qui flatte le sentiment d’égalité ne favorise pas pour autant le dialogue et l’échange. Et dans cette rédaction ouverte et prestigieuse qui fête tout juste ses 80 ans, les non-dits s’accumulent. « C’est un journal où les gens sont persuadés de ne pas avoir de corps, qui se prétend neutre. Donc quand ça explose, c’est dix fois plus violent »analyse un cadre de la rédaction. « Les gens ont peur, c’est l’omerta » témoigne une autre journaliste. Depuis un an, une colère sourde existe aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du journal quant à la façon dont celui-ci traite le conflit entre Israël et le Hamas. La loi du silence règne au sein de la rédaction: preuve en est, tous les journalistes que…

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Eugénie Bastié explore un malaise grandissant au sein de la rédaction du Monde concernant son traitement du conflit israélo-palestinien, marqué par des divisions internes, des accusations de partialité, et des polémiques.

Points clés :

  1. Conflit générationnel et idéologique :
    • Une frange de la rédaction adopte une ligne pro-palestinienne perçue comme radicale, notamment autour de Benjamin Barthe, rédacteur en chef adjoint et spécialiste du Proche-Orient.
    • La jeune génération de journalistes est accusée d’être influencée par une idéologie woke et proche des positions de Jean-Luc Mélenchon.
  2. “Mur de Gaza” dans la rédaction :
    • Des affichages sur Gaza dans les locaux (caricatures et chronologies) choquent une partie des journalistes, qui s’interrogent sur la neutralité et l’équilibre requis pour un journal se proclamant de “référence”.
  3. Polémiques sur la ligne éditoriale :
    • Le journal est critiqué pour des erreurs factuelles (notamment sur le bombardement de l’hôpital Al-Ahli) et une couverture jugée partiale, notamment par d’anciens journalistes ou lecteurs.
    • Une vague de désabonnements a suivi la couverture du conflit.
  4. Conflit d’intérêts présumé :
    • Benjamin Barthe est accusé d’être influencé par les opinions de sa femme, Muzna Shihabi, militante pro-palestinienne aux propos souvent polémiques.
    • La direction soutient Barthe et réfute tout conflit d’intérêts, mais le débat reste vif en interne.
  5. Critique externe :
    • Des personnalités comme Dominique Reynié dénoncent une idéologisation croissante du journal, l’éloignant de sa prétention à l’objectivité.
On critique Cnews chaîne privée, mais quasiment tous les médias subventionnés par nos impôts sont de gauche ou d’extrême gauche et ils voudraient faire interdire toute voix discordante , tout comme l’ARCOM est de gauche .
 
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