Actualité des Force de L'ordre en France ...

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LA POLICE MORD !
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Pour avoir dénoncé un contrôle au faciès, Raphaël a été tiré par les cheveux hors de son domicile, frappé et mordu par un CRS. L’agent conteste : c’est la main du jeune homme qui a sauté dans sa bouche.



S'ils osent sortir autant d'inepties pour justfier l'abus de pouvoir et leur violence c qu'ils ont l'habitude que ça passe toujours crème...


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Une nouvelle fois tu vois ce que tu choisis de voir...
Les violences anti-policières en France en 2023 ont été bien plus nombreuses que les actes de violences commis par ces mêmes policiers


D’après les informations d’Europe 1, les policiers, en première ligne, sont particulièrement visés et blessés en intervention. Le ministère de l'Intérieur a recensé 15 150 policiers blessés en 2023, soit plus de 40 par jour. Cela représente une augmentation de 4,1% par rapport à l’année 2022 alors que la courbe ne fait que monter depuis maintenant trois ans.

D’après Europe 1, la première cause des blessures est l’agression par un tiers. Ces violences volontaires concernent tous les personnels de police : les actifs sur la voie publique, mais aussi les policiers adjoints et les personnels administratifs. Neuf policiers ont perdu la vie pendant leurs heures de travail l’année dernière. Depuis 2010, sur 124 décès en service, 51% sont accidentels, 25% lors du trajet domicile-travail, et 24% à la suite d’un homicide volontaire ou involontaire.


C'est triste à dire, mais peut-être faut-il aussi chercher une cause partielle à la violence policière dans la violence croissante dont eux-mêmes sont victimes.


Ben voyons...il n'y a pas de cowboys dans la police...pas de racistes...pas d'homophobes...pas de ripoux...pas de sexistes...pas de malhonnêtes qui font des faux rapports...etc...pas de gens instables...pas de fachos...la perfection même.

Ils sont à l'image de la société.

Ta mauvaise foi va t'étouffer.

Par leur attitude ils provoquent méfiance et représailles.

Je serais le premier à défendre un policier qui fait JUSTE son boulot sans appliquer l'expression de son idéologie politique sur le terrain profitant de sa position et de l'abus de pouvoir.

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Les violences anti-policières en France en 2023 ont été bien plus nombreuses que les actes de violences commis par ces mêmes policiers
Trés étrange comme comparaison non ? tu as la logique perverse !
Tu pour chaque violence subit par un policier tu accordes le droit à une violence policière ?
Le Policier c'est son métier , son devoir , il est payé par mes impôts pour me protéger des délinquants ! Il est payé avec mes impôts pour me permettre d'exercer ma liberté de manifester, de circuler et de vivre en sécurité ! Le délinquant lui non c'est pas son métier et je ne le paye pas pour cela .
Tu m'expliques donc que les policiers ont le droits de ne pas respecte la loi , de faire des entorses parce ce qu'ils subissent dans leur travail..
Je suis dans le batiment , je me suis engagé à travailler dans les règles de l'art ...Parce qu'il y a beaucoup de morts d'accident du travail et de blessés cela m'autorise-t-il à mettre un boulon sur 2 ? Et si il fait trop chaud pour travailler cela m'autorise à me servir chez le client pour compenser ? Parce qu'il y a plus de clients mauvais payeurs que d'ouvriers voleurs , c'est pas grave si les ouvriers volent les clients?

métiers les plus dangereux .jpg
 
D’après les informations d’Europe 1, les policiers, en première ligne, sont particulièrement visés et blessés en intervention. Le ministère de l'Intérieur a recensé 15 150 policiers blessés en 2023, soit plus de 40 par jour. Cela représente une augmentation de 4,1% par rapport à l’année 2022 alors que la courbe ne fait que monter depuis maintenant trois ans.

Le Gamin qui a pris 27 décharges de Taser et quelques coups en prime a eu zéro jours d'ITT lors de l'examen médical à sa sortie de Garde à vue...
Le policier qui c'est fait crier dessus par JLM 3 semaines d'ITT ...psychologiquement il n'était pas préparé à subir une telle agressivité verbale .

Cà c'est comme les stat sur le racisme , beaucoup plus d'actes antisémite que de racisme islamophobe ou anti racisés ...

Dans le bâtiment quand tu te fais mal , surtout quand tu as pas tous tes EPI ou que tu bosses pour une petite boite ,tu évites de te mettre en accident du travail parce que cela augmente les cotisations de ton patron , cela provoque des enquêtes de la Caisse d'assurance maladie ..
Quand tu es policier c'est pas le cas , tu touche même une prime quand tu es agressé ! tu te casse un ongle en frappant un gars menotté tu peux porter plainte ..Je caricature? Les rares fois ou il y a eu des vidéo cela a été démontré...Combien de fois c'est passé crème faute de preuves , la parole d'un policier assermenté étant toujours supérieur à celle de sa victime !

Mais quand tu es mort tu es mort , là c'est plus difficile de minimiser les chiffres

 
Trés étrange comme comparaison non ? tu as la logique perverse !
Tu pour chaque violence subit par un policier tu accordes le droit à une violence policière ?
Le Policier c'est son métier , son devoir , il est payé par mes impôts pour me protéger des délinquants ! Il est payé avec mes impôts pour me permettre d'exercer ma liberté de manifester, de circuler et de vivre en sécurité ! Le délinquant lui non c'est pas son métier et je ne le paye pas pour cela .
Tu m'expliques donc que les policiers ont le droits de ne pas respecte la loi , de faire des entorses parce ce qu'ils subissent dans leur travail..
Je suis dans le batiment , je me suis engagé à travailler dans les règles de l'art ...Parce qu'il y a beaucoup de morts d'accident du travail et de blessés cela m'autorise-t-il à mettre un boulon sur 2 ? Et si il fait trop chaud pour travailler cela m'autorise à me servir chez le client pour compenser ? Parce qu'il y a plus de clients mauvais payeurs que d'ouvriers voleurs , c'est pas grave si les ouvriers volent les clients?

Regarde la pièce jointe 390745

Comme tu dis...c hallucinant ce raisonnement primaire....et dangereux.
En même temps pas étonnant de la part du guss.

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Nous en savons un peu plus sur la mort d’un homme à Bobigny, en Seine-Saint-Denis par un policier hors service. Ce matin là, l’agent est appelé par sa grand-mère qui avait «entendu du bruit» chez elle. L’agent n’est pas en tenue et hors service, mais débarque avec son arme à feu. Selon la presse, ce n’est pas la maison de la vieille dame qui a été visitée, mais un garage, une dépendance située hors de sa maison. Aucun danger pour la grand-mère, aucun risque de squat de sa maison.
Pourtant, le policier décide d’agir seul à 6H30. Il prévient ses collègues par téléphone, mais entre dans le garage, et découvre sur place, Amar, un Algérien sans abris de 32 ans qui dort sur un lit de fortune qu’il avait installé.
À 6h38 très précisément, il les rappelle et leur explique avoir tué cet homme avec son arme administrative. Sa version ? Le sans-abris serait devenu «agressif» et l’aurait «menacé avec un objet». Il aurait alors «riposté» avec son arme à feu.
Pourtant, les impacts ne laissent aucun doute : c’est un véritable acharnement. 6 impacts, dont deux balles dans le dos. Ce qui indique que la victime était en fuite, et ne faisait pas face au policier. Une balle dans la tête, à la manière des tueurs qui exécutent froidement leurs cibles à leur merci. Et ces deux photos du cadavre, prises avec son téléphone portable juste après les tirs : un trophée ? Ces clichés pris avec sang froid démontrent que le policier n’était pas choqué ou apeuré de ce qu’il venait de faire.
Me Yassine Bouzrou, l’avocat de la famille du défunt «privilégie l’hypothèse d’un crime raciste, notamment compte tenu des termes qu’il a employés pour qualifier la victime durant ses auditions devant les enquêteurs»
.https://contre-attaque.net/.../bobigny-le-policier-hors.../
 
Je sais jamais si je dois poster dans la rubrique actualité des FDO ou dans celle de l’extrême droite tant les 2 se confondent de plus en plus !

Marbeldano j'ai l'article en entier si tu veux

«Il est prêt le couscous», «je vais voter Marine Le Pen» : à Bordeaux, des policières portent plainte contre leur chef pour harcèlement raciste​


Le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête préliminaire à la suite de plaintes déposées par au moins trois fonctionnaires de la cellule violences intrafamiliales contre leur collègue. Une enquête disciplinaire interne a également été ouverte.

«Je veux juste qu’il nous laisse tranquilles, aidez-nous s’il vous plaît !» Le 23 février 2024, dans un mail adressé à la commissaire de l’hôtel de police de Bordeaux (Gironde), Farah (1), gardienne de la paix d’origine maghrébine présentant vingt-cinq ans de service au sein de la police nationale, réclame à ses responsables d’intervenir pour faire cesser le harcèlement et le racisme dont elle se dit victime de la part du brigadier-chef Thierry B., son chef de groupe. En vain.

Encore fragile, elle n’a pas souhaité répondre à nos questions mais Libération a pu s’entretenir avec des sources proches du dossier et consulter la plainte pour «harcèlement moral» déposée fin avril. Au moins deux autres agentes du commissariat bordelais ont déposé des plaintes pour des faits similaires au sein de la cellule violences intrafamiliales (VIF). La gravité des agissements dénoncés a conduit le parquet de Bordeaux à ouvrir une enquête préliminaire après le dépôt de plainte de l’avocat de Farah, Me Maxime Cessieux.

«Rabaissée comme jamais»​

Selon nos informations, la délégation locale de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) est saisie de l’enquête. Depuis, Thierry B. a été écarté de ses responsabilités d’encadrement au sein du groupe VIF mais y officie toujours, selon plusieurs sources concordantes. Farah et son amie et collègue Pauline (1), l’une des autres plaignantes, ont été affectées pour leur part à d’autres commissariats. Contacté, le parquet de Bordeaux n’a pas donné suite à nos sollicitations. Parallèlement à ce volet judiciaire, une enquête disciplinaire interne a été ouverte concernant Thierry B, sous l’impulsion du directeur interdépartemental de la police nationale.


Concernant Farah, les faits allégués démarrent dès son entrée dans le service, en septembre 2023. Dans sa plainte, elle affirme qu’à son arrivée, «personne ne lui souhaitait la bienvenue» contrairement à tous les autres services qu’elle a fréquentés. Le 18 janvier 2024, Thierry B. entre dans le bureau qu’occupent Farah et sa collègue Pauline. Selon le récit de Farah, le gradé interdit aux deux femmes de sortir en s’appuyant sur la porte et se lance dans un monologue de quarante minutes. D’après elle, il hurle qu’elles lui «cassent les ********» et les menace en disant «qu’un jour un collègue pourrait [vous] taper»
 
Un procès criminel a été requis contre le policier suspecté d'avoir éborgné Jérôme Rodrigues
Un policier est suspecté d'avoir éborgné en janvier 2019 le «Gilet jaune» Jérôme Rodrigues en lançant une grenade de désencerclement place de la Bastille.
Le parquet de Paris demande le renvoi devant la cour criminelle de 2 policiers ayant blessé des «gilets jaunes» en janvier 2019, place de la Bastille, dont celui qui a atteint Jérôme Rodrigues à l’œil droit avec une grenade de désencerclement.
Le 26 janvier 2019, place de la Bastille, Jérôme Rodrigues perdait son œil, atteint par une grenade de désencerclement.

 

La justice ordonne un procès pour des violences policières révélées par un journaliste infiltré​


Quatre ans après la publication du livre « Flic », récit d’une infiltration journalistique dans la police parisienne, deux juges d’instruction viennent d’ordonner le renvoi d’un gardien de la paix devant le tribunal pour des violences illégitimes.

HérosHéros malgré lui du livre Flic, fruit d’une infiltration journalistique dans la police, un gardien de la paix de 36 ans doit être jugé pour des violences par personne dépositaire de l’autorité publique. C’est la conclusion à laquelle sont arrivées deux juges d’instruction parisiennes dans une ordonnance datée du 31 octobre dont Mediapart et l’Agence France-Presse (AFP) ont eu connaissance.


Au terme de quatre ans d’enquête, les magistrates ont décidé de renvoyer Marc F. devant le tribunal correctionnel pour « des petites claques » assénées à un adolescent le 12 avril 2019 à l’occasion d’un contrôle, « des coups de poing » à son frère de 17 ans dans la voiture qui le ramenait au commissariat du XIXe arrondissement et « une claque » supplémentaire à son arrivée.


Pour sa défense, Marc F. soutenait avoir seulement « tapoté la nuque » du premier adolescent afin d’apaiser une situation tendue. Ses explications n’ont pas convaincu les juges d’instruction, qui voient plutôt dans « ce contact physique inapproprié et contreproductif » une intention « d’humilier », alors que le parquet proposait d’abandonner ce volet des poursuites.

Elles estiment par ailleurs que « les déclarations convergentes » du second adolescent et de l'auteur du livre plaident pour des violences injustifiées et disproportionnées, alors que le policier indiquait avoir dû effectuer une « percussion » sur cet interpellé virulent. Présumé innocent, Marc F. peut encore faire appel de cette ordonnance devant la chambre de l’instruction.
 
Juste pour montrer comme il est facile d'accumuler les faits divers pour ostraciser tel tel corps ou groupe de la population :

Un ex-policier de la DGSI renvoyé devant la cour criminelle pour un tir nocturne
Par Camille Polloni
Fin 2020, cet agent du renseignement intérieur hors service avait gravement blessé un voisin d’une balle dans la jambe. La cour d’appel de Versailles vient de confirmer que le policier, révoqué depuis, serait jugé pour des « violences ayant entraîné une infirmité permanente ».
 

Un policier de Marseille condamné pour avoir fourni des informations confidentielles à des criminels​


La justice a condamné un policier de Marseille (Bouches-du-Rhône) à deux ans de prison ferme, lundi 25 novembre 2024. Il avait fourni des informations issues de fichiers de la police à des membres du grand banditisme de la ville.
 

Zineb Redouane tuée à Marseille pendant les Gilets jaunes : six ans après, un CRS mis en examen​


« Le Monde » révèle que le gardien de la paix à l’origine du tir de grenade lacrymogène qui a tué l’octogénaire est désormais mis en examen pour « homicide involontaire ».

 

Les images de nouvelles violences commises en pleine rue par des policiers d’un commissariat parisien​

10 décembre 2024
Le 4 mai, les policiers Maxime D., Clément B. et Romain B. ont agressé trois hommes d’origine maghrébine devant un bar, alors qu’ils n’étaient pas en service. Les deux premiers, en poste au commissariat des Ve et VIe arrondissement, sont déjà impliqués dans une grave affaire de violences.
Vingt-neuf secondes de déchaînement de coups. Au petit matin du 4 mai, trois policiers hors service agressent trois hommes d’origine maghrébine dans l’un des quartiers les plus touristiques de Paris. Devant le pub Saint-Michel, situé sur le quai du même nom, Maxime D., Clément B. et Romain B. s’attaquent à coups de poing et de pied à ces hommes. Les deux premiers agents, en poste au commissariat des Ve et VIe arrondissements, sont impliqués dans l’affaire des violences commises en juillet contre Mario (1), un homme de nationalité péruvienne. Maxime D. est également concerné par une autre affaire de violences datant de juin 2022. Le troisième, frère de Clément B., est en poste à la police aux frontières dans l’unité chargée de l’expulsion des étrangers. Deux des hommes agressés, violemment frappés à la tête, tombent au sol, inanimés. Cette scène est captée par une riveraine dont l’appartement est situé juste au-dessus du pub Saint-Michel. Libération révèle les images de ces violences et les éléments de la procédure judiciaire menée sur ces faits. Plusieurs témoignages attestent du caractère raciste de cette agression, une qualification qui n’a cependant pas été retenue par le parquet de Paris.

Quand Sophie D. filme les violences commises par les trois agents habillés en civil, elle ne se doute pas qu’il s’agit de policiers. Interrogée par Libération, elle dit se souvenir «de gens qui savent taper et sont très efficaces». Quand elle déclenche son enregistrement, l’agression a déjà débuté : «J’entends des bruits de bagarre, des cris, les trois personnes qui ont reçu des coups s’apprêtaient à monter dans un taxi, c’est à ce moment-là que j’ai commencé à filmer.» On y voit Maxime D. donner un puissant coup de poing, par-derrière, dans la tête d’un des hommes, qui s’effondre immédiatement au sol. Le policier semble ensuite crier «sale chien», selon la retranscription faite dans l’enquête.

Dans la seconde qui suit, Clément B. adresse un coup de pied au visage d’un deuxième homme, qui semble également perdre connaissance. Puis, Romain B. s’approche de la troisième personne pour lui asséner un coup de poing au visage. Il est rejoint par Maxime D. Les deux policiers donnent alors plusieurs coups de poing et de pied à cet homme qui tombe au sol. Une cliente du bar tente alors de s’interposer. Sur la dernière image de la vidéo, Maxime D. s’apprête à donner un nouveau coup.


 

Les images de nouvelles violences commises en pleine rue par des policiers d’un commissariat parisien​





«Car ils étaient d’origine étrangère»​

Le témoignage dans l’enquête pénale de l’un des videurs du bar, Vadim L., permet de comprendre l’origine des violences. Il explique avoir refusé l’accès aux hommes d’origine maghrébine. Les policiers hors service sont alors devant le bar, juste à côté. «Ils ont entendu que les autres personnes parlaient arabe, l’un d’eux a alors déclaré que l’on était en France ici et qu’il fallait parler français. C’est cette réflexion qui a déclenché le conflit. Ils ont commencé à s’embrouiller verbalement entre eux.»

Dans une autre audition, Gwenaëlle C., qui passait la soirée dans le bar, pense qu’il s’agit d’une agression raciste. «Au moment de partir, on a vu une altercation physique», dit-elle à l’enquêteur qui l’interroge. Cette femme déclare avoir entendu des rumeurs sur des bagarres récurrentes qui impliqueraient des policiers hors service, clients du pub Saint-Michel. «J’ai eu l’impression que les agresseurs cherchaient la bagarre avec ces personnes, car ils étaient d’origine étrangère», complète-t-elle. Sa sœur, Alizée C., dit avoir elle aussi «pensé à une agression raciste» et va encore plus loin : «Les agresseurs me faisaient penser à des nationalistes d’extrême droite, en tout cas c’est le ressenti que j’ai eu à la vision de tant de violence.»

Pour tenter d’obtenir des images de la genèse de l’agression, les enquêteurs demandent au responsable de leur transmettre la vidéosurveillance de l’établissement. Malgré plusieurs relances, la justice ne parvient pas à les récupérer. Le gérant du bar ne répond pas à la réquisition judiciaire qui lui est adressée et indique un mauvais délai de conservation des images. Quand les enquêteurs se déplacent dans le bar pour tenter de récupérer directement les fichiers, il est déjà trop tard, les images ont été effacées.
 

«On ne peut pas nier les faits»​

L’enquête menée sur ces faits ne permet pas non plus de retrouver les victimes de l’agression. Sur ce point, les investigations sont maigres : les données téléphoniques n’ont pas été exploitées, le taxi qui devait transporter les personnes agressées n’a pas été recherché… La qualification retenue par l’enquête ne prend donc pas en compte les éventuels dommages physiques causés. Les trois policiers seront jugés le 20 mars 2025 pour des violences commises en réunion sans interruption totale de travail (ITT), comme l’avait révélé Libération.

Dans leurs auditions en garde à vue, les trois policiers expliquent leurs violences du fait d’insultes prononcées par les trois hommes agressés. «J’ai donné des coups parce qu’ils insultaient Clément et Romain et, comme je n’étais pas très loin, je les ai suivis», dit l’agent Maxime D., 25 ans, déjà mis en cause pour deux autres affaires de violences. «On est restés à côté du pub, sur le trottoir pour fumer une cigarette, et c’est là, sans aucune raison apparente, que l’on se fait insulter par deux individus, assure son collègue Romain B. Au bout d’un moment, j’ai perdu mon sang-froid, je me suis approché de l’un des deux, et je lui ai mis un coup de poing.» Clément B. ajoute de son côté : «Il y a une vidéo, on ne peut pas nier les faits.» Interrogés à ce sujet dans leurs auditions, les trois agents nient le caractère raciste de leurs violences. Contactés par Libération, directement ou par l’intermédiaire de leurs avocats, les trois agents n’ont pas répondu.
 

Un policier travaille dans le bar​

Cette agression va aussi révéler qu’Antoine A., policier affecté à la sous-direction des services spécialisés de la préfecture de police de Paris, et ancien collègue de Maxime D. et Clément B., travaillait ce soir-là comme videur dans le bar et n’est pas intervenu pour mettre fin aux violences. Antoine A. a été reconnu par le lieutenant Corentin J., en poste au commissariat du Ve et VIe arrondissements de Paris, sur une vidéo captée par la riveraine. Dans un rapport daté du 9 mai, l’officier informe sa hiérarchie de cette situation problématique, après avoir constaté la présence de ce policier comme videur à d’autres occasions : «[Antoine A.] est régulièrement vu à l’entrée du pub Saint-Michel. Il occupe régulièrement la fonction de portier pour cet établissement en ouvrant et fermant la porte de l’établissement.»

Dans un second rapport, envoyé quelques jours plus tard, le lieutenant précise qu’Antoine A. est «présent presque tous les week-ends et régulièrement en semaine» à l’entrée du bar. «La police n’arrête pas de passer dans le pub, ils se checkent, ils rentrent à l’intérieur. Je suis très étonné que le commissariat n’ait pas su ça avant», relève Sophie D. Contacté à propos de cette situation, le commissaire divisionnaire Robert Hatsch, à la tête du district de police auquel appartient le commissariat du Ve et VIe arrondissements et destinataire de ces rapports, n’a pas donné suite. Le dirigeant et les salariés interrogés assurent étrangement ne pas être informés qu’un policier travaille dans le bar. Tandis que sur le registre du personnel fourni aux enquêteurs par le responsable du pub le nom d’Antoine A. n’apparaît pas.
 

Un policier travaille dans le bar​

Cette agression va aussi révéler qu’Antoine A., policier affecté à la sous-direction des services spécialisés de la préfecture de police de Paris, et ancien collègue de Maxime D. et Clément B., travaillait ce soir-là comme videur dans le bar et n’est pas intervenu pour mettre fin aux violences. Antoine A. a été reconnu par le lieutenant Corentin J., en poste au commissariat du Ve et VIe arrondissements de Paris, sur une vidéo captée par la riveraine. Dans un rapport daté du 9 mai, l’officier informe sa hiérarchie de cette situation problématique, après avoir constaté la présence de ce policier comme videur à d’autres occasions : «[Antoine A.] est régulièrement vu à l’entrée du pub Saint-Michel. Il occupe régulièrement la fonction de portier pour cet établissement en ouvrant et fermant la porte de l’établissement.»

Dans un second rapport, envoyé quelques jours plus tard, le lieutenant précise qu’Antoine A. est «présent presque tous les week-ends et régulièrement en semaine» à l’entrée du bar. «La police n’arrête pas de passer dans le pub, ils se checkent, ils rentrent à l’intérieur. Je suis très étonné que le commissariat n’ait pas su ça avant», relève Sophie D. Contacté à propos de cette situation, le commissaire divisionnaire Robert Hatsch, à la tête du district de police auquel appartient le commissariat du Ve et VIe arrondissements et destinataire de ces rapports, n’a pas donné suite. Le dirigeant et les salariés interrogés assurent étrangement ne pas être informés qu’un policier travaille dans le bar. Tandis que sur le registre du personnel fourni aux enquêteurs par le responsable du pub le nom d’Antoine A. n’apparaît pas.
Merci pour le partage
Cela donne tout de même l'impression pour ne pas dire plus que nous avons de véritables milices au sein de la police nationale. De plus en plus de policiers, de commissariats qui agissent en dehors de lois.
Ce qui doivent protéger les citoyens et garant de la loi s se comportent comme de voyous, des miliciens en toute impunité et une certaine omerta règne au sein de cette institution.
 
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