Je sais jamais si je dois poster dans la rubrique actualité des FDO ou dans celle de l’extrême droite tant les 2 se confondent de plus en plus !
Marbeldano j'ai l'article en entier si tu veux
«Il est prêt le couscous», «je vais voter Marine Le Pen» : à Bordeaux, des policières portent plainte contre leur chef pour harcèlement raciste
Le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête préliminaire à la suite de plaintes déposées par au moins trois fonctionnaires de la cellule violences intrafamiliales contre leur collègue. Une enquête disciplinaire interne a également été ouverte.
«Je veux juste qu’il nous laisse tranquilles, aidez-nous s’il vous plaît !» Le 23 février 2024, dans un mail adressé à la commissaire de l’hôtel de police de Bordeaux (Gironde), Farah (1), gardienne de la paix d’origine maghrébine présentant vingt-cinq ans de service au sein de la police nationale, réclame à ses responsables d’intervenir pour faire cesser le harcèlement et le racisme dont elle se dit victime de la part du brigadier-chef Thierry B., son chef de groupe. En vain.
Encore fragile, elle n’a pas souhaité répondre à nos questions mais
Libération a pu s’entretenir avec des sources proches du dossier et consulter la plainte pour «harcèlement moral» déposée fin avril. Au moins deux autres agentes du commissariat bordelais ont déposé des plaintes pour des faits similaires au sein de la cellule violences intrafamiliales (VIF). La gravité des agissements dénoncés a conduit le parquet de Bordeaux à ouvrir une enquête préliminaire après le dépôt de plainte de l’avocat de Farah, Me Maxime Cessieux.
«Rabaissée comme jamais»
Selon nos informations, la délégation locale de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) est saisie de l’enquête. Depuis, Thierry B. a été écarté de ses responsabilités d’encadrement au sein du groupe VIF mais y officie toujours, selon plusieurs sources concordantes. Farah et son amie et collègue Pauline (1), l’une des autres plaignantes, ont été affectées pour leur part à d’autres commissariats. Contacté, le parquet de Bordeaux n’a pas donné suite à nos sollicitations. Parallèlement à ce volet judiciaire, une enquête disciplinaire interne a été ouverte concernant Thierry B, sous l’impulsion du directeur interdépartemental de la police nationale.
Concernant Farah, les faits allégués démarrent dès son entrée dans le service, en septembre 2023. Dans sa plainte, elle affirme qu’à son arrivée,
«personne ne lui souhaitait la bienvenue» contrairement à tous les autres services qu’elle a fréquentés. Le 18 janvier 2024, Thierry B. entre dans le bureau qu’occupent Farah et sa collègue Pauline. Selon le récit de Farah, le gradé interdit aux deux femmes de sortir en s’appuyant sur la porte et se lance dans un monologue de quarante minutes. D’après elle, il hurle qu’elles lui
«cassent les ********» et les menace en disant
«qu’un jour un collègue pourrait [vous] taper»