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Un commissaire mis en examen dans l’affaire Benalla obtient une promotion​

Alors qu’il n’a pas encore été jugé, Laurent Simonin, ancien chef d'état-major à la préfecture de police, est promu au grade de commissaire général.*​


L'arrêté a été signé de la main du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin le 15 juin. Il promeut Laurent Simonin au grade de commissaire général, le plus haut du corps des commissaires. Laurent Simonin, ancien chef d'état-major de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) à la préfecture de police, est pourtant mis en examen depuis juillet 2018 dans la procédure « Benalla » pour « violation du secret professionnel » et « détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection ».

Homme clé de l'affaire, il avait été suspendu dans un premier temps durant quatre mois et « dégradé » de son titre de contrôleur général, l'un des plus importants grades de la police nationale. Il avait par la suite été nommé à Dreux en secteur prioritaire, avant de rejoindre Mayotte il y a quelques mois.

Promu sur résultat ?

« Il a occupé un poste à Dreux et exerce aujourd'hui des responsabilités dans des secteurs très difficiles, où il fait un excellent travail, fait savoir le ministère de l'Intérieur. Ce sont ses qualités professionnelles et ses résultats qui ont été pris en compte pour le promouvoir, indépendamment de la procédure en cours. »

C'est Laurent Simonin qui avait autorisé le collaborateur d'Emmanuel Macron à venir en tant qu'observateur à la manifestation du 1er mai, lors de laquelle Alexandre Benalla a été soupçonné d'avoir violenté des manifestants. À son sujet, le préfet de police Michel Delpuech évoquera des « dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinage malsain ». Laurent Simonin avait fourni tout l'équipement de police à Alexandre Benalla, ainsi que son propre casque de maintien de l'ordre, afin que ce dernier « observe » le défilé en toute sécurité.


Dès la parution de l'article du Monde qui révèle l'affaire en juillet 2018, Laurent Simonin avait contacté Alexandre Benalla pour l'informer que son service détenait des vidéos de la séquence citée par le quotidien du soir. Elles lui avaient alors été proposées afin qu'il puisse se défendre des accusations de violences contre des manifestants.
 
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Proactif dans la défense de Benalla

Le collaborateur d'Emmanuel Macron l'a bien souligné lors de sa garde à vue : « Je tiens d'abord à dire et à continuer à affirmer que je n'ai fait aucune demande particulière à monsieur Simonin. En effet, j'ai reçu un appel de sa part où il m'a proposé spontanément si la vidéo du gars que j'appréhende en train de jeter une bouteille et d'autres projectiles sur les CRS m'intéressait. Je lui ai répondu que oui. Sans lui demander d'où venait cette vidéo et dans quel cadre il me la proposait. J'avais en tête le fait que les opérateurs de la DOPC que j'avais vus faire la veille sur les réseaux sociaux à la salle de commandement le 1er mai avaient pu mettre en évidence une vidéo et que ce que l'on me proposait pouvait venir de là, sous-entendu des réseaux sociaux. Je sais maintenant que cette vidéo est en la possession du parquet.
 Je n'avais pas conscience et encore moins connaissance que les images que l'on me remettait venaient d'un système de vidéoprotection dont le régime est réglementé par une habilitation comme c'est le cas pour ces images que vous me dites venir de la PVPP [projet de vidéoprotection pour Paris, NDLR]. »

Comme l'ancien chargé de mission de l'Élysée, l'ensemble des mis en examen évoqueront le rôle proactif et volontaire de Laurent Simonin pour permettre à Alexandre Benalla d'échapper ou du moins atténuer sa mise en cause dans des violences volontaires. Le surlendemain des révélations du Monde, Laurent Simonin « s'aperçoit », mais un peu tard, avoir commis un délit :


« J'ai eu un coup de téléphone de M. Simonin me demandant de contacter rapidement M. Benalla pour qu'il remette ce CD [des vidéos, NDLR]. Il devait être 9 heures-9 h 30. J'ai demandé pourquoi. Il m'a expliqué qu'on n'aurait pas dû lui remettre ce CD. Il m'a dit que c'était illégal », témoignera un autre mis en examen, le commandant de police qui faisait l'interface entre la préfecture de police et l'Élysée.

Franc-maçonnerie ?

Dans les rangs policiers, certains s'interrogent : n'est-ce pas plutôt l'implication personnelle de Laurent Simonin pour « sauver » l'ex-proche d'Emmanuel Macron qui lui a valu cette promotion ? « Est-ce que son parcours correspond aux critères retenus pour être nommé commissaire général ? C'est la seule question qui vaille ! » affirme un commissaire à la direction de la préfecture de police.


Pour prétendre à cette nomination, il faut en effet avoir occupé pendant six ans « un ou plusieurs emplois supérieurs ou de direction à forte responsabilité ou, pendant huit ans, des fonctions supérieures d'un niveau particulièrement élevé de responsabilité et définies par arrêté interministériel ». La limite d'âge du grade est fixée à 59 ans. Laurent Simonin en a 54, et devient donc commissaire général avec cinq ans d'avance tout en étant mis en examen dans une des affaires les plus retentissantes du quinquennat.

 
[Enquête] Mediapart a épluché 145 heures d’images de manifestation sur les cinq dernières années. Résultat : dans plus de 50% des cas les forces de l’ordre ne respectent pas les textes qui règlementent les jets de grenades de désencerclement. Près d’un tir sur cinq de lance-grenades contrevient également aux règles en vigueur. Alors que de nombreuses personnes ont été blessés, parfois mutilées, par de telles armes, le Ministère de l’Intérieur n’exerce aucun contrôle interne sur ces dysfonctionnements aux conséquences potentiellement dramatiques.
L'enquête dans son intégralité, en format vidéo et à l'écrit, est à retrouver ici
👉
https://mdpt.fr/3ynvgh0
 
UN POLICIER DESSINE UN SYMBOLE NAZI GÉANT SUR UN TOIT : IL ACCUSE LA MÉTÉO !
Via Nantes Révoltée
Les faits ont eu lieu à Belfort, dans l'Est de la France. Un policier exerçant « dans le grand Est » a « décoré » le toit d'un bâtiment « contigu à la maison de son père », où il faisait des travaux, avec une croix gammée géante de couleur claire.
Selon la presse, « le signe nazi était visible de très loin et avait été découvert au début du mois ». Des riverains, choqués, avaient pris en photo le symbole, et des gendarmes avaient mené l'enquête. Retrouvé et auditionné, « le policier aurait avancé que la croix s'était formée quand il remettait des tuiles arrachées par le vent ». Bref, un « hasard » provoqué par la météo.
Dans la droite ligne de l'esprit de corps des forces de l'ordre, toujours prêts à défendre l'indéfendable, ses collègues affirment ne pas croire pas à sa culpabilité et lui apportent leur soutien. « Après 20 ans d’ancienneté, il ne serait pas devenu nazi », déclare l’un d’eux sous couvert d’anonymat. « On s’en serait aperçu avant. »

Du syndicat Sud intérieur solidaire :
"Donc un policier met un croix gammée visible sur son toit, il est poursuivi mais on ne vérifie pas son ordinateur et son téléphone pour évaluer s'il fait partie d'un réseau néonazi ou fait de l'apologie d'un crime contre l'humanité. Cette légèreté de l'enquête questionne..
 

Un jeune homme avait reçu 27 décharges de taser lors d'un contrôle : trois policiers mis en examen​


Le jeune homme, âgé de 19 ans, avait reçu 27 décharges de taser lors d’un contrôle en janvier à Cormeilles-en-Parisis, dans le Val-d’Oise. Trois policiers ont été mis en examen pour "violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique" et placés sous contrôle judiciaire.

 
 

Condamné par la justice pour violences conjugales, un colonel de gendarmerie est promu​


Le colonel Éric Steiger a été condamné, le 28 mai, pour violences physiques et psychologiques commises sur son épouse. Le 8 juillet, il a été promu numéro un de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie.

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré le 1er août au Parisien que tout policier ou gendarme condamné pour violences conjugales ne devait plus être en contact avec le public, dans l’attente d’une décision du conseil de discipline, dont les membres doivent être réunis sous trois mois maximum.


Thread à dérouler

 
Tourcoing : une policière vise un collègue avec son taser, provoquant un accident

Trois policiers de Roubaix (Nord) seront jugés en correctionnelle pour avoir percuté un véhicule en stationnement et pris la fuite, après qu'une policière passagère a «déclenché» son taser en direction de son collègue au volant samedi à Tourcoing, a appris l'AFP mardi 31 août auprès du parquet.



 
La police des police (l’IGPN) en débat. D’un côté les gens qui considèrent que c’est à la police elle‑même de faire le ménage chez elle, de l’autre ceux qui s’inquiètent que les sanctions soient en baisse tandis que les signalements sont en hausse, en hausse à la faveur d’une plateforme qui les facilite. Comme quelqu’un qui le dit, il n’y a pas de réponse possible à la question « qui gardera les gardiens », parce qu’une structure posée par dessus, sera accusée de la même manière, ce qui est déjà le cas avec l’IGPN, qui est une police à part, et pourtant souvent vue avec suspicion (ajouté une nouvelle couche par dessus, n’y changerait rien). Celui qui soulève cette question, suggère que la solution est plutôt dans la formation et va alors plutôt dans le sens de la police qui fait le ménage elle‑même chez elle.

Un détail qui peut être important est rapporté : 80 % des policiers travaillent dans un environnement qu’ils ne connaissent pas, qui n’est pas le leur, parfois à 200 ou 300 km de chez eux.

 
Dernière édition:
Le MEDIA: Grâce à des images exclusives de vidéosurveillance analysées avec le laboratoire d’expertise indépendante INDEX, nous révélons qu’un jeune homme, dont la vidéo d’interpellation avait suscité un tollé sur les réseaux sociaux, a été victime de nombreux coups supplémentaires. Les images que nous publions contredisent la défense des policiers.

 
Police, armée, gendarmerie : frémissements dans l'appareil

l'heure matinale où j'écris, de nombreuses questions se posent encore, à propos de la mise en examen le 22 octobre de Rémy Daillet pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Selon les enquêteurs, cités par le "Parisien", ce quinquagénaire était à la tête d'un plan de coup d'État, baptisé "Opération Azur", et visant à s'emparer quelques heures de l'Élysée par la force. De nombreux éléments du dossier accréditent la thèse, rassurante, d'une opération pieds nickelés, comme on en démasque régulièrement chez les têtes brûlées de l'extrême-droite. Ainsi, par exemple, le même réseau avait projeté au printemps dernier l'enlèvement de la petite Mia, pour la soustraire aux ""réseaux pédo-criminels de l'État"".

L'affaire ne mériterait pas une attention excessive, si le groupe n'incluait pas la complicité de militaires d'active. Parmi les "capitaines de région" nommés par Daillet, figurent, selon le" Parisien", ""beaucoup de policiers, gendarmes et militaires en activité, y compris à l’étranger"". Des pieds nickelés avec entraînement militaire, complicités dans l'armée, et un arsenal à disposition, sont-ils encore des pieds nickelés ? Tous les médias qui, ce matin, reprennent les infos du" Parisien" placent l'affaire dans la rubrique "complotisme", au motif que, dans les cibles des vidéos de Daillet, figurent aussi la 5G, ou la vaccination contre le Covid-19. Pourquoi complotisme ? Pourquoi pas "terrorisme" ? Le parquet n'a pas de ces pudeurs.

Bien moins médiatisée a été la révélation, ces derniers jours, par Médiapart, que des préfets ont suivi une journée formation dans les locaux de la chaîne Bolloré CNews (formation notamment assurée par les stars maison Sonia Mabrouk, Christine Kelly, Mathieu Bock-Côté et Pascal Praud, Zemmour avait sans doute piscine). Côté ministère, cette journée était organisée par le préfet Éric Freysselinard, directeur de l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) et du colonel Sylvain Renier, directeur de la stratégie des risques et des relations internationales du même IHEMI. Selon l'enquête de Mediapart, les deux ne cachent pas, sur les réseaux sociaux, leurs sympathies pour les thèses de CNews. Le cabinet du ministre Darmanin, assure Mediapart, ""n'avait pas été prévenu en amont"".

Ces deux épisodes sont à relier aux appels putschistes de généraux du printemps dernier ou, ces jours-ci, à l'affaire des débordements racistes de la Bac Nuit de Nancy. Non pas que les personnes impliquées soient les mêmes. Sans doute, à l'heure actuelle, ne se connaissent-elles même pas. Mais l'aimant attire la limaille. Si un·e candidat·e d'extrême droite accédait à des responsabilités, ce que l'on aurait bien tort d'exclure, cela se terminerait dans la rue. Ce n'est pas un souhait, ni une prophétie. C'est une analyse raisonnée. Le rôle de l'appareil sécuritaire (maintien de l'ordre, armée, renseignement) sera donc décisif, dans la sauvegarde des institutions républicaines. C'est pourquoi tout mouvement tectonique, même le plus anodin d'apparence, mérite d'être soigneusement consigné.

https://www.arretsurimages.net/chro...mee-gendarmerie-fremissements-dans-lappareil?
 

Affaire Théo : les trois policiers mis en cause seront jugés aux assises, après le rejet de leur appel​

C'est parce que la victime est désormais handicapée à vie que les policiers seront jugés par une cour d'assises, juridiction pénale compétente pour juger les crimes.

 



DIRECT DE SOUTIEN CONTRE LA CENSURE
Il y a un an, 33 rappeurs sortaient un titre/clip collaboratif contre les violences policières : 13 minutes 12 de musique en mémoire des victimes et pour lutter contre l'impunité policière.
Résultat ? Au moins trois des artistes font l’objet de plaintes déposées à ce sujet par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et avons été auditionné.e.s par la police.
Face à cet état qui ne cache même plus son aspect autoritaire, nous avons décidé de diffuser, en non stop durant cette journée du 24 décembre, le clip en question. On compte sur vous pour le partager et le rendre le plus visible possible. Histoire d'offrir un joli cadeau de noël à Darmanin et Macron.
Voici le communiqué des artistes suite aux poursuites judiciaires :
Face aux innombrables violences policières et en solidarité avec les victimes et familles de victimes de violences policières, nous sommes 33 rappeurs-ses à avoir élevé la voix pour les dénoncer dans un morceau mêlant colère et cris d’alerte sous la forme d’un clip intitulé
13’12 contre les violences policières, paru sur internet le 13/12/2020 à 13h12.
Plusieurs d’entre nous avons depuis lors fait l’objet de plaintes déposées à ce sujet par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et avons été auditionné.e.s par la police :
L’1consolable, accusé d’injure publique envers une administration publique. Extrait concerné : « […]Tous les keufs sont des raclures […]»
Billie Brelok, accusée d’injure publique envers une personne dépositaire de l’autorité publique. Extrait concerné :
« Eh, Darmanin, check bien ton reflet dans les flaques de pisse de ta vie de chien à puces. Ce monde t’a échoué par le trou de balle. T’es qu’un frotteur de bus. Un pointeur de plus[…] »
Ces plaintes constituent une atteinte inacceptable à notre liberté d'expression, visant tant à invisibiliser les violences policières et la manière dont elle font système, qu'à criminaliser les voix qui s'élèvent pour les dénoncer.
Nos mots, nous les avons choisis, nous les avons pesés, nous les avons élus parmi d'autres pour dire notre colère, et c’est un choix sans marche-arrière. Nous ne sommes disposé.e.s ni à nous taire, ni à nous excuser.
Menacés d’une amende de 12000€ chacun, nous refusons de voir la liberté d’expression concédée en privilège à ceux qui auraient les moyens de se l’offrir. Il est inacceptable pour nous d’avoir à acheter nos propres paroles.
Mais plus encore de voir censurer et museler la dénonciation de l’abus de pouvoir exercé dans la violence policière systémique banalisée, comme dans la violence sexuelle normalisée -car il est aussi question de cela, dans la police comme ailleurs, et notre prise de position contre les violences policières est indissociable d'une prise de position anti-sexiste, mais aussi anti-raciste, anti-coloniale et anti-capitaliste.
Au cours des auditions nous avons appris que d’autres participant.e.s seraient convoqué.e.s pour être auditionné.e.s par la police à leur tour.
Notre but premier étant de soutenir financièrement les victimes et familles de victimes, le CD 13’12 contre les violences policières, dont les bénéfices des ventes leurs sont intégralement reversés avec l'aide de Désarmons-
Les, est toujours disponible à la vente sur HelloAsso. Nous percevons donc aussi ces plaintes comme une offense indirecte de plus faite par M. Darmanin à ces victimes et leurs familles.
Le clip est toujours disponible en ligne.
Notre colère, son aplomb et sa détermination demeurent intacts.
VII, Akeron, Aladoum, Assemblée des Blessés, Ben Akara (HPS), Billie Brelok, Démos (ACS), Désarmons-Les, Djamhellvice, E.One (Première Ligne), Erremsi, Fl-How, Gaiden, Kaïman Lanimal, Kimo (Libres Ratures), K.Oni, Lili (Crew Z.1.D), L'1consolable, Mod Efok, Monsieur M, Nada, Nodja, Ramata Dieng, Res Turner, Saïdou (Sidi Wacho), Saknes (La Jonction), Siren, Skalpel, Sly2, Source-media, Sticky Snake (L'Alerte Rouge), Temsis (ACS), Tideux, Turiano (HPS), Vies Volées, Ywill (La Jonction).
 
Dernière édition:
quel courage !
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Paris : une enquête ouverte après l'interpellation violente d'un homme souffrant d'autisme​

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Les faits remontent au mois d'octobre. Une enquête préliminaire pour "violences par personne dépositaire de l'autorité publique" a été ouverte après l'interpellation violente d'un homme souffrant d'autisme, a annoncé mardi 4 janvier le parquet de Paris, confirmant une information de Libération (article abonnés). Cette enquête a été ouverte le 18 novembre et confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), a précisé cette source.
D'après le quotidien, les allers-retours d'un jeune homme atteint d'autisme, Eliott*, 29 ans, dans un passage privatif de l'est parisien, où ses voisins ont l'habitude de le croiser, interrogent une personne présente sur place. Eliott se tape la tête avec les mains, semble vouloir rentrer dans un immeuble sans en avoir le code.

Pistolet à impulsion électrique et LBD​

Cette témoin appelle la police, sans qu'il soit clair, d'après Libération, si elle le décrit à la police comme menaçant ou pas. Selon le journal, lorsque les policiers arrivent, ils immobilisent Eliott après l'usage d'un pistolet à impulsion électrique (PIE), d'un lanceur de balles de défense (LBD) et d'un plaquage ventral.
Plusieurs témoins cités par Libération disent avoir "tenté d'intervenir" et de "raisonner les policiers depuis les fenêtres", assurant que l'emploi de la force par les policiers a été disproportionné sur cette personne largement connue comme non-menaçante.
L'avocate de la famille d'Elliot, Cosima Ouhioun, a confirmé les faits tels que présentés par Libération et expliqué à l'AFP qu'elle souhaitait "que toute la lumière soit faite sur ces faits". Selon elle, "cette affaire pose en outre la question de la formation des policiers face aux handicaps des personnes auprès desquelles ils interviennent".
*Le prénom a été modifié

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L’autisme, dont les manifestations sont décrites sous l'intitulé de troubles du spectre de l'autisme (TSA), est un trouble neurodéveloppemental humain caractérisé par des difficultés dans les interactions sociales et la communication, et des comportements et intérêts à caractère restreint, répétitif et stéréotypé. Il existe différents niveaux de sévérité des symptômes,
Le 2 avril est la « journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme »7. L'autisme est reconnu par l'ONU comme étant un handicap, en vertu de la Convention relative aux droits des personnes handicapées
wiki
 
Le juge est allé au-delà des réquisitions du parquet. Le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a condamné jeudi 6 janvier six policiers à des peines allant de 6 à 12 mois de prison, dont six mois ferme pour certains, pour des violences et des injures racistes lors de l'interpellation d'un Égyptien en avril 2020. La vidéo de la scène, captée par un riverain et diffusée par le journaliste Taha Bouhafs sur les réseaux sociaux, avait provoqué une vive émotion.
Un policier, qui avait déclaré "un bicot comme ça, ça nage pas" à l'encontre de l'interpellé, a été condamné à six mois de prison avec sursis. Quatre de ses collègues ont été condamnés à 12 mois dont 6 mois ferme et une interdiction d'exercer pendant 12 mois. Une fonctionnaire de police a été condamnée à 12 mois de prison avec sursis pour "non empêchement des violences".
Le tribunal a accepté de joindre l'affaire sur les faits d'"injures racistes" aux citations directes de la partie civile pour les faits de "violences". Le parquet de Bobigny, lui, n'avait pas retenu les violences dans ses réquisitions, seulement les insultes, et demandé des peines inférieures.

Le policier avait notamment justifié son insulte raciste par le "besoin de décompresser"​

"Je suis heureux, la justice a été faite. J'ai été lésé, agressé. Je suis content de cette décision", s'est réjoui Samir Elgendy, la victime, à l'issu du délibéré.
Le 26 avril 2020 vers 1h30 du matin, des policiers avaient interpellé à l'Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le ressortissant égyptien de 29 ans soupçonné de vol de matériel sur un chantier et qui avait tenté, selon des sources policières, de prendre la fuite en se jetant dans la Seine. Sur les faits de vol, l'affaire a été classée sans suite.
Le fonctionnaire de police qui avait usé du terme "bicot" avait plaidé "la blague de mauvais goût" lors de son procès en novembre et le "besoin de décompresser et faire marrer la galerie", avait aussi déclaré le policier, issu des effectifs de nuit de la Direction territoriale de la sécurité publique des Hauts-de-Seine.
Dans cette affaire qui avait suscité l'indignation, deux policiers ont été sanctionnés administrativement en octobre par cinq jours d'exclusion ferme. Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, était allé au-delà des recommandations du conseil de discipline de la préfecture de police, qui en avait proposé trois.

Ps : Donc il vont regagner leur poste .
 

Un chef de la BAC de Boissy-Saint-Léger comparaît pour violences sur des membres de son équipe

Publié le 02 février 2022
Le policier avait utilisé à plusieurs reprises un Taser lors de « jeux » avec des subordonnés. Il comparaît devant le tribunal de Créteil.
Jeu potache qui dérape ou pression hiérarchique en huis clos, un policier de la brigade anticriminalité (BAC) a comparu mardi 1er février devant le tribunal de Créteil pour violences sur des subordonnés dont des coups répétés de Taser, ce pistolet à impulsion électrique (PIE).


Cet ancien chef de la BAC nuit de Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne), âgé de 43 ans, est poursuivi pour violence sur deux membres de son équipe, dont un avec usage ou menace d’une arme, suivie dans les deux cas d’une incapacité de travail supérieure à huit jours. Les faits ont été commis en février 2020 pour l’un, entre décembre 2019 et février 2020 pour l’autre.


L’arme utilisée est un PIE qui, selon le guide d’utilisation du ministère de l’intérieur, peut constituer une « réponse graduée et proportionnée à une situation de danger ». Il ne s’agit pas d’une arme létale, car le pistolet n’est « ni conçu, ni destiné à tuer », mais il reste « une arme, dont il convient de ne pas sous-estimer la dangerosité ». Dans cette affaire, le PIE a été utilisé comme « un jeu viril » entre collègues.


« C’est un jeu qui n’est pas très malin »​


« Le claquement, ça surprenait, on était content. C’est un jeu qui n’est pas très malin, mais qui est pratiqué », explique le policier à la barre, en arguant qu’il avait à cœur d’entretenir « l’esprit de corps » de son unité, notamment par des « chahuts » dans ce genre. La procureure évoque, elle, le « huis clos » de cette unité et souligne que le prévenu « avait une position syndicale non négligeable » et était « le supérieur » des victimes qu’il s’agissait « de ne pas se mettre à dos ».


« On ne peut pas frapper, donner des coups de poing au point de marquer. Ça ne peut pas être un jeu et ça ne doit pas être considéré comme un jeu », estime-t-elle en insistant sur l’incapacité de travail supérieure à trente jours établie pour les deux victimes. Pour sanctionner ces « faits graves » et rappeler « le besoin de confiance » dans les fonctionnaires de police, elle a requis deux ans d’emprisonnement avec sursis, l’interdiction pendant cinq ans de port d’armes soumises à autorisation et l’interdiction définitive d’exercer la profession de policier.


Délibéré le 15 mars​


Le prévenu a déjà été suspendu un mois à l’issue d’une enquête administrative et le conseil de discipline doit statuer sur son sort. Pour lui, le taser est « un moyen d’affirmer son autorité » sur des subordonnés pour certains « impressionnés par l’ordre hiérarchique », affirme Me Pascal Markowicz, conseil des victimes qui n’étaient pas présentes à l’audience.


« On ne peut pas consentir à recevoir des coups et après aller pleurnicher », fait valoir pour sa part l’avocat du prévenu, Me Daniel Merchat. Le « jeu » du Taser « ne transpire pas d’une intelligence exceptionnelle, mais c’est pris comme un jeu, que certains disent viril », a-t-il avancé demandant la relaxe de son client. La décision a été mise en délibéré au 15 mars.
 
"Au Perreux (Val-de-Marne), des policiers ont perquisitionné à la mauvaise adresse

Hervé H. a été réveillé par une descente de police, ce vendredi au petit matin. Mais les policiers avaient défoncé la mauvaise porte. La victime a le bras cassé.

Hervé, blessé par des policiers qui s'étaient trompés d'adresse de perquisition au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), a décidé de porter plainte

Porte défoncée, côtes cassées, épaule fracturée… les dégâts sont nombreux"

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« Grosse **** » : l’insulte d’un policier à propos d’une plaignante pour agression sexuelle​


Mediapart s’est procuré l’enregistrement d’un message laissé par mégarde par un policier sur le répondeur d’une femme de 34 ans qui venait de porter plainte pour agression sexuelle. Il l’insulte à plusieurs reprises. Juste après la publication de notre enquête, la préfecture de police a précisé avoir demandé la suspension du fonctionnaire.

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https://www.mediapart.fr/journal/fr...opos-d-une-plaignante-pour-agression-sexuelle
 

Paris : un policier, en retard à une réunion, prend tous les risques et percute une ambulance du Samu​


Un commissaire parisien a percuté mardi un véhicule du Samu et blessé un médecin. Il avait demandé à son chauffeur de rouler à vive allure, avec les gyrophares allumés, pour un simple retard à une réunion. Le profil du policier interroge : il est responsable régional de la sécurité routière.
 

Les démissions au sein de la police nationale et de la gendarmerie atteignent des niveaux record​

Matthias Tesson avec Hugo Septier
Le 19/05/2023

Selon un rapport de la Cour des comptes, rien que pour l'année 2022, la gendarmerie nationale a sous-estimé le volume de départs de 3000, et la police nationale de 2500.

La grande démission? Dans un rapport d'avril 2023 nommé "Analyse de l'exécution budgétaire 2022", la Cour des comptes pointe une inquiétante désertion chez les forces de l'ordre.

Selon l'institution, les chiffres des départs de la police et de la gendarmerie en 2022 sont supérieurs à ceux de 2021, qui marquaient pourtant un record. Cette année-là, il avait été annoncé que la police avait connu 10.840 départs (soit 33% de plus en quatre ans) et la gendarmerie 15.078 (+25% sur la même période).


Plus préoccupant encore, le rapport de la juridiction financière pointe également une évaluation erronée de ces départs par les autorités, qui seraient en réalité bien plus importants que prévu. "Ainsi, en 2022, la gendarmerie nationale a sous-estimé le volume de départs de 3000 et la police nationale de 2500", apprend-on.

 
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