À leur tour, les islamistes algériens se préparent à prendre le pouvoir. À moins de trois mois des élections législatives fixées au 10 mai, ils sactivent en vue de ne pas rester en marge de ce scrutin qui pourrait être qualifié « dhistorique » sils arrivaient à le remporter. Si on devait uniquement sen tenir à la conjoncture régionale, très faste aux partis islamistes dans la région (Maroc, Tunisie, Égypte), on pourrait affirmer sans ambages que lAlgérie, non plus, néchappera pas à la règle. Mais le jeu politique savère parfois très complexe. En dépit de la bonne volonté affichée par le pouvoir qui, sous la pression du Printemps arabe a été contraint de jouer la carte de louverture, les islamistes algériens veulent rester sereins. Alger a notamment entrepris plusieurs réformes ces derniers mois. Une série de textes a été approuvée par président Abdelaziz Bouteflika en vue de garantir de meilleures conditions pour la tenue des élections. Dans la foulée, le pouvoir a donné son feu vert à la création de dix nouveaux partis dont le Mouvement des citoyens libres (MCL), le Parti des Jeunes (PJ), le Parti El Karama (PK), le Parti de la liberté et la justice (PLJ), et le Front de la justice et du développement (FJD El Adala). Cette décision est une première depuis larrivée au pouvoir du président algérien en 1999. Même si le Printemps arabe na pas été au rendez-vous dans ce pays, il nen demeure pas moins que cette bouffée doxygène démocratique est la résultante du contexte régional.
http://www.lesoir-echos.com/les-islamistes-preparent-leur-retour/monde/44452/
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