Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a affirmé sa volonté d'oeuvrer
au "raffermissement" des relations avec Rabat "au mieux" des intérêts des deux pays, dans un message adressé au roi Mohammed VI pour le 56e anniversaire de l'indépendance du Maroc.
"Je tiens à vous réitérer ma volonté de continuer à oeuvrer avec vous au raffermissement des relations de fraternité et de coopération entre nos deux pays et peuples frères au mieux de nos intérêts mutuels", déclare M. Bouteflika dans ce message publié samedi par le quotidien gouvernemental El Moudjahid.
Dans cette missive, le chef d'Etat algérien évoque la lutte des deux peuples pour leur indépendance pour ajouter: "je peux vous assurer que notre lutte continuera de nous inciter à construire un avenir reposant sur la coopération, la solidarité et le bon voisinage".
Le 16 novembre, en marge du 4e Forum turquo-arabe de coopération de Rabat et d'une réunion extraordinaire de la Ligue arabe sur la Syrie, le ministre marocain des Affaires étrangères Taeib Fassi Fihri avait rencontré son homologue algérien Mourad Medelci et les deux hommes étaient tombés d'accord sur la nécessité de convoquer une réunion d'urgence du Conseil des ministres de l'Union du Maghreb arabe, selon le porte-parole du ministère algérien, Amar Belani.
Depuis juillet, le roi Mohammed VI a tendu la main à deux reprises à Alger appelant à une "normalisation" de leurs relations. Le 6 novembre, il a poussé jusqu'à inviter l'Algérie à coopérer "dans le cadre de la dynamique actuelle" pour la construction d'un Maghreb nouveau qui serait un "véritable moteur de l'unité arabe" capable d'assurer la "stabilité et la sécurité dans la zone sahélo-saharienne".
Alger et Rabat coopèrent depuis plusieurs mois dans plusieurs domaines, notamment l'agriculture, et l'énergie mais la frontière commune des deux pays longue de plus de 1500 km est fermée depuis 1994 après un attentat islamiste à Marrakech (sud du Maroc) attribué par Rabat aux services secrets algériens.
Les relations des deux pays souffrent aussi du problème du Sahara Occidental que Rabat considère partie intégrante du pays, alors qu'Alger soutient le Front Polisario qui réclame, à défaut d'une indépendance, un référendum sur l'autodérmination.
Echorouk
au "raffermissement" des relations avec Rabat "au mieux" des intérêts des deux pays, dans un message adressé au roi Mohammed VI pour le 56e anniversaire de l'indépendance du Maroc.
"Je tiens à vous réitérer ma volonté de continuer à oeuvrer avec vous au raffermissement des relations de fraternité et de coopération entre nos deux pays et peuples frères au mieux de nos intérêts mutuels", déclare M. Bouteflika dans ce message publié samedi par le quotidien gouvernemental El Moudjahid.
Dans cette missive, le chef d'Etat algérien évoque la lutte des deux peuples pour leur indépendance pour ajouter: "je peux vous assurer que notre lutte continuera de nous inciter à construire un avenir reposant sur la coopération, la solidarité et le bon voisinage".
Le 16 novembre, en marge du 4e Forum turquo-arabe de coopération de Rabat et d'une réunion extraordinaire de la Ligue arabe sur la Syrie, le ministre marocain des Affaires étrangères Taeib Fassi Fihri avait rencontré son homologue algérien Mourad Medelci et les deux hommes étaient tombés d'accord sur la nécessité de convoquer une réunion d'urgence du Conseil des ministres de l'Union du Maghreb arabe, selon le porte-parole du ministère algérien, Amar Belani.
Depuis juillet, le roi Mohammed VI a tendu la main à deux reprises à Alger appelant à une "normalisation" de leurs relations. Le 6 novembre, il a poussé jusqu'à inviter l'Algérie à coopérer "dans le cadre de la dynamique actuelle" pour la construction d'un Maghreb nouveau qui serait un "véritable moteur de l'unité arabe" capable d'assurer la "stabilité et la sécurité dans la zone sahélo-saharienne".
Alger et Rabat coopèrent depuis plusieurs mois dans plusieurs domaines, notamment l'agriculture, et l'énergie mais la frontière commune des deux pays longue de plus de 1500 km est fermée depuis 1994 après un attentat islamiste à Marrakech (sud du Maroc) attribué par Rabat aux services secrets algériens.
Les relations des deux pays souffrent aussi du problème du Sahara Occidental que Rabat considère partie intégrante du pays, alors qu'Alger soutient le Front Polisario qui réclame, à défaut d'une indépendance, un référendum sur l'autodérmination.
Echorouk