A terme, les sionistes feront aussi ce qu'ils veulent au Maroc, et dans tout le maghreb ensuite, car encore une fois, nous sommes aveuglés par notre bêtise.
Contester une décision politique, oui bien sur , on voit bien que c'est du marchandage ,et que l'éthique a été piétinée par cette décision, mais s'étriper entre nous, c'est contre productif.
Que peux t on faire pour influer sur la politique du maroc ? ou pour la contrer ? Boycotter ? s'unir pour refuser de collaborer avec les sionistes ? refuser toutes les propositions commerciales ? ne rien leur vendre, ne rien leur acheter ? s'organiser en association, communiquer dans les médias? Faire honte à ceux qui collaborent .
Voila, ca c'est du concret.
Bonjour,
Je pense que pour nombre de marocains, la question du Sahara et les gros problèmes internes du Maroc ne sont pas moins prioritaires que la Palestine. Et je peux les comprendre.
Il est plus facile pour des algériens ou des partis tiers de tenir des discours de conciliation et d'indignation face aux joutes virtuelles, quand ça n'est pas l'Algérie qui risque de voir sa superficie réduite de moitié. Le Maroc, lui, vit depuis plusieurs décennies sous la menace constante et effective d'être dépossédé de la moitié de ses terres (et la monarchie est loin d'être indemne de responsabilité face à cette situation), et pas virtuellement. ça, c'est du concret.
Aucun pays, pas le Maroc ni l'Algérie, ne peut être crédible dans la défense des droits des palestiniens s'il est incapable de fournir déjà à tous ses citoyens une vie digne d'êtres humains, et de ne pas inspirer à une partie importante de sa population l'obsession de quitter le pays, quitte à risquer sa vie sur des embarcations de fortune, pour rejoindre des horizons meilleurs.
Défendre les droits des palestiniens est noble et honorable. Lever son petit doigt pour la justice, c'est bien. Mais encore faut-il être cohérent. Encore faut-il le faire partout où il y a injustice : la Palestine, mais aussi la Syrie où des centaines de milliers de syriens ont été sacrifiés sur l'autel de la divinité Palestine et des millions d'autres dispersés de par le monde (sans remord aucun, mais au contraire en étant capable avec un flegme déconcertant de le présenter comme une victoire éclatante du bien sur le mal), et d'autres pays encore où les droits les plus élémentaires de générations entières ont été bafouées par des potentats au nom de la cause palestinienne. Sans parler des autres injustices flagrantes qui gangrènent le monde.
Avant que de ne pouvoir se positionner en justicier des grandes causes, chose qui nécessite une autorité conférée par une impeccabilité morale qu'il ne détient pas pour l'instant, la priorité du Maroc est d'en finir avec la menace existentielle qui pèse sur lui, ce qui l'aidera grandement à se consacrer à son autre priorité qui est d'être un peu moins médiocre sur les plans humain, économique, éducatif, sociétal, et de se hisser au stade encore pas gagné d'un pays vivable pour tous ses enfants.
Une coopération avec l'Algérie pour œuvrer en ce sens, lui serait évidemment d'un grand apport. Néanmoins, si cette dernière ne voit pas les choses sous ce même angle, ce qui est totalement son droit et personne n'a à le lui reprocher, elle ferait bien au moins de lui ficher la paix.
La fraternité entre les deux peuples n'a pas besoin d'être encouragée artificiellement. Elle y est déjà de base et persiste encore pour le moment malgré tout. Ce qu'il faut, c'est enlever les conditions qui ne cessent de l’effriter peu à peu.
Si vous aviez pris la peine de lire tout l'article datant de 2013 vous auriez lu ceci:" The revelation comes as the Ministry of Justice embarrassingly admitted that a law threatening to jail for life anyone who has called for the abolition of the monarchy had been mistakenly included on a list of 309 offences due to be repealed before May.
soit vous ne comprenez pas l'anglais mais cet article confirme que depuis longtemps (1879) plus personne n'est poursuivi pour appel à l'abolition de la monarchie et que cette loi qui condamnait sur papier ces appels a été abrogée en mai 2013. 
