Au Maroc, les "petites bonnes" se comptent par dizaines de milliers

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Combien sont-elles qui quittent leur famille et leur village, parfois dès l'âge de 6 ans, pour rejoindre Casablanca, Marrakech ou Rabat ? Les "petites bonnes", face honteuse de la bonne société marocaine, se comptent encore par dizaines de milliers : elles étaient entre 60 000 et 80 000 en 2005, selon une étude citée par Human Rights Watch. L'organisation avait à l'époque dénoncé les longues heures de travail, les sévices et même parfois les abus sexuels commis sur ces petites filles ; près de 14 000 rien que dans la région de Casablanca, selon une étude gouvernementale de 2001.


Pourtant, de l'avis général des ONG, le phénomène régresse sous le double effet de la modernisation de la société qui accepte de moins en moins le travail des enfants et du travail des associations. "Au Maroc, les tabous sur le travail des enfants ont sauté, grâce au dynamisme de la société civile", estime Aloys Kamuragiye, représentant de l'Unicef dans le pays. La loi fondamentale sur l'obligation de scolarisation jusqu'à 15 ans commencerait à s'appliquer.

Le gouvernement a également lancé il y a trois ans un "programme d'appui aux familles nécessiteuses" qui a bénéficié à 280 000 familles, leur versant des sommes qui couvrent les frais scolaires.

Enfin, un projet de loi sur le travail domestique attend d'être examiné en conseil des ministres. Il comprend un article visant à durcir les conditions d'emploi des domestiques de 15 ans à 18 ans, le code du travail interdisant le travail des moins de 15 ans. "Il y a du progrès mais le chemin est encore long", résume Malak Ben Cherkroun, du Bureau international du travail (BIT) au Maroc.

"UNE AVANCÉE, MAIS CE N'EST PAS TROP TÔT"

"A Casa, dans le quartier de classes moyennes où j'habite, je ne dis pas qu'on n'en voit pas mais on les voit plus rarement. Il est devenu moins fréquent de rencontrer des employeurs qui nous disent 'c'est mon droit' même s'ils restent pour l'instant dans l'impunité totale", témoigne Nabila Tbeur, de l'association l'Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse (Insaf).

Elle estime que la future loi représente "une avancée, mais ce n'est pas trop tôt". A condition, ajoute-t-elle "que l'Etat considère cet objectif comme une priorité, que des fonds soient débloqués, que des alternatives puissent proposées à ces petites filles".

Sur le terrain, dans "les zones pourvoyeuses", son association s'y emploie. Comme dans la province de Chichaoua, située entre Marrakech et Essaouira où, grâce à un travail de fourmi, 133 petites filles ont été retirées – en trois ans – du travail domestique. "Parmi elles, il y avait des petites de 6 ans, 8 ans et 10 ans car les employeurs demandent des fillettes faciles à manier, qui obéissent et qui font toutes les tâches", raconte Omar Saadoune, un des chargés de mission de l'association.

Après ce premier succès, l'Insaf vient tout juste de commencer le même minutieux recensement dans la région d'El-Kelaa Des Srarhna (près de Marrakech).

Une fois les familles repérées, un long travail d'approche avec les familles commencent. "Il faut établir une relation de confiance, explique-t-il, et nous leur apportons des témoignages sur la façon dont les petites filles sont traitées". Cette "réalité choquante", les parents, pour qui le travail des enfants est souvent "une question de survie", l'ignorent la plupart du temps.

Car si certains réussissent à rester en contact avec leurs filles, nombreux sont ceux qui ne les voient quasiment jamais, "l'argent du mois étant récupéré par un intermédiaire qui le donne à la famille", racontre M. Saadoune.

Après, le plus dur reste à faire : trouver une solution pour chacune de ses petites filles. Prise en charge des frais d'écolage jusqu'à la fin du secondaire, projets d'activités alternatives en agriculture ou toute autre activité génératrice de revenus sont sur la table. Et c'est là, souvent, que les difficultés rencontrées sont les plus grandes.

Brigitte Perucca

http://www.lemonde.fr/planete/artic...re-par-dizaines-de-milliers_1349313_3244.html
 
Je vis dans ce pays depuis assez longtemps et cette réalité est bien désolante, choquante...même si, on sent que le phénomène, depuis qu'on en parle, depuis que la socièté civile a commencé son travail de lutte contre cette forme d'abus a commencé à désenfler...mais ce n'est pas suffisant, une loi est certainement nécessaire.

Toutefois, une loi ne serait pas suffisante....pas qu'elle ne soit pas applicable, mais bien parceque l'origine de ce mal ne pourrait jamais être coupé à la racine...J'ai nommé dame Misère.

-La misère de la vie : Un père qui a à charge 7 enfants dans un village et qui n'arrive pas à les nourrir choisira d'ignorer cette loi....

-La misère de l'esprit : Celle de ces familles dites d'"accueil" ou la petite bonne est accueillie avec des coups et traitée mieux que le chien de garde...

L'une comme l'autre sont improbable à vaincre ....
 
Les "petites bonnes", face honteuse de la bonne société marocaine, se comptent encore par dizaines de milliers : elles étaient entre 60 000 et 80 000 en 2005, selon une étude citée par Human Rights Watch.

J'ai des doutes quand a ces chiffres. Ils me semblent beaucoup trop bas. Le probleme est en realite beaucoup plus grand. Je ne serais pas surprit si c'etait un ordre de grandeur plus haut (c.a.d. 10x plus). Et effectivement, c'est une honte.
 
c'est une loi nécessaire, qui fera joli dans les textes, mais si l'état ne fait pas en sorte qu'elle soit appliquée ça ne servira à rien...
cela ne sauvera pas ces petites filles de cette forme d'esclavage qui est tellement répandu au maroc qu'il est dans certains endroits rentré dans les moeurs...
certaines familles n'ont pas d'autres choix, et c'est là où il faudrait chercher des solutions...
et ça ça sera très dur à changer voir impossible....
 
Inch'Allah qu'il puisse y avoir un moyen de protéger ces pauvres filles. Parce que lorsque je vois le comportement des certains marocains qui sont comme des castes, on se croieraient dans l'hindouisme. Avec une épèces de fatalisme. Mais normalement cela ne doit pas exister. Il faut une législation pour proteger ces filles, de viol, et j'en passe.... l'esclavage moderne.
 
Tiens.... on a pas aussi en plus d'un pseudo parlement, une conseil des ulamas au Maroc et d'autres organismes auto-proclamés autorité moral du pays qui pourraient réagir et donner un avis qui mettrait du poids à la réprobabtion légal et moral de faire travailler comme des esclaves des petites filles qui devraient être à l'école.


Je ne sais pas... plutot que de perdre son temps à polémiquer sur le concert d'Elton John.
 
on parlera moins de l'exploitation des enfants le jour où des mesures qui accompagnent cette loi seront appliquées. il ne s'agit pas juste d'interdire le travail des enfants mais de se soucier surtout de leur éducation et leur scolarisation obligatoire, d'être intransigeants avec ses professeurs qui battent un tôt reccord d'absentéisme ou de remplacer les professeurs en arrêt maladie quand il n'est pas justifié. de donner les moyens aux professeurs et de faire la chasse aux professeurs qui s'investissent largement dans le privée le soir et ils font la sieste la journée.
 
on parlera moins de l'exploitation des enfants le jour où des mesures qui accompagnent cette loi seront appliquées. il ne s'agit pas juste d'interdire le travail des enfants mais de se soucier surtout de leur éducation et leur scolarisation obligatoire, d'être intransigeants avec ses professeurs qui battent un tôt reccord d'absentéisme ou de remplacer les professeurs en arrêt maladie quand il n'est pas justifié. de donner les moyens aux professeurs et de faire la chasse aux professeurs qui s'investissent largement dans le privée le soir et ils font la sieste la journée.

ca c'est pas pour demain.

le soucis c'est que si ces enfants travaillent c'est par manque de moyens, ils ne pourraient de toute manière pas payer leur études.
 
L'organisation avait à l'époque dénoncé les longues heures de travail, les sévices et même parfois les abus sexuels commis sur ces petites filles ;

"Parmi elles, il y avait des petites de 6 ans, 8 ans et 10 ans car les employeurs demandent des fillettes faciles à manier, qui obéissent et qui font toutes les tâches"

Quand je li ça j'ai des envies de violences sur certaines faces.

Vivement que ca change inch'allah.
 
ca c'est pas pour demain.

le soucis c'est que si ces enfants travaillent c'est par manque de moyens, ils ne pourraient de toute manière pas payer leur études.

ils peuvent limiter les dégâts avec les moyens qui existent en faisant la chasse aux gâchis et le contrôle régulier de certains professeurs qui manquent de professionnalisme. et l'interdiction d'éxcercer dans le privé et le public au même temps.

la démission des professeurs et le manque de motivation de transmettre leurs savoir aux enfants (au parents démunis) n'est plus à démontrer, presque tout le monde ne jure que par le privé. ( tu n'entend que li bgha y9arri wlado, y9arihom fi lprivé)
quand tu penses que le nombre des écoles dans les compagnes marocaines ont plus que doublé mais le tôt d'échec est plus qu'inquiétant sans parler du niveau scolaire. certains parents n'ont pas d'excuses non plus car au lieu d'encourager leurs enfants de se rendre à l'école ils sont content quand leur enfant leur annonce que le prof est malade, l'enfant apprend plus à être exploité par son père pour mieux servir son futur maître.
 
ca c'est pas pour demain.

le soucis c'est que si ces enfants travaillent c'est par manque de moyens, ils ne pourraient de toute manière pas payer leur études.

Que des enfants travaillent parce que c est la misere, on ne peut pas etre contre tant qu on ne sait pas faire mieux pour eux

mais cela n excuse absolument pas le comportement de leurs "employeurs" qui les traitent en esclaves
au moins ils pourraient traiter dignement ces petites bonnes au lieu de profiter d elles
les femmes les faisant trimer comme des bourricots et les hommes en abusant souvent sexuellement

que tous ces bourgeois ou meme pas riches qui se croient bourgeois en exploitant une petite bonne aillent en enfer
ca leur sert a rien d aller prier a la mosque si c est pour faire autant de peches au retour a la maison
 
Ce n'est pas non plus un tableau tout noir....

Certaines familles s'occupent très bien de ces petites bonnes, les considérent comme l'une des leurs, les inscrivent dans des centres de formation....C'est juste et louable et il faut aussi le souligner!
 
Ce n'est pas non plus un tableau tout noir....

Certaines familles s'occupent très bien de ces petites bonnes, les considérent comme l'une des leurs, les inscrivent dans des centres de formation....C'est juste et louable et il faut aussi le souligner!

Dans ces cas là, effectivement c'est un point positif qui à l'avenir, peut permettre à ces enfants de regarder leur avenir avec plus de sérénité, et fuir ainsi la misère qui leur colle aux pieds.
 
Salam

Rien de bien nouveau la-dedans, la France pendant la révolution industrielle n'était pas différente, on retrouvait des enfants dans les mines et leur espérance de vie étaient particulierement courte.

On retrouve la même chose en Chine et dans pas mal de pays en voie de développement. Je ne dirai pas que c'est un mal nécessaire, au contraire il faut agir mais c'est très souvent un passage obligé.

Je pense pour ma part que plutôt que d'interdire, il faut protéger ces enfants et obliger les familles qui font appel à eux à les scolariser et leur donner un train de vie décent et meilleur que ce qu'ils auraient chez eux.

les renvoyer à leur misère n'a pas grand sens
 
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Au Maroc on dit " l'khaddama " elle n'est même pas considérée comme salariée : une esclave au service de...On en est fier = 3ANDI AL KHADDAMA

C’est la mentalité musulmane qui approuve la multitude de femmes à la maison + les esclaves.

Il faut éradiquer la misère et non pas déterminer l'âge de travailler

Interdire la mendicité

Emprisonner les employeurs qui ne déclarent pas leurs salariés.

Encourager des vrais syndicats de défense des petits ouvriers. Pas des têtes de **** qui ne cherchent que le profit personnel, en général ils sont à la tête d'un syndicat pour faire "AL MA3RIFA"

Créer des centres de formation de vrais métiers qui sont demandé.



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C’est la mentalité musulmane qui approuve la multitude de femmes à la maison + les esclaves.

La mentalité musulmane n'a rien à voir la-dedans, il suffit d'aller en Algérie pour voir que cette pratique est quasi-inexistante en comparaison de ce qui se passe au Maroc.

L'islam n'approuve rien de ce que tu affirmes
 
La mentalité musulmane n'a rien à voir la-dedans, il suffit d'aller en Algérie pour voir que cette pratique est quasi-inexistante en comparaison de ce qui se passe au Maroc.

L'islam n'approuve rien de ce que tu affirmes

J'étais dans ton Algérie, c'est pire chez les familles aisées

Quand à l"Islam voila :

« Si vous craignez d’être injustes pour les orphelins , épousez des femmes qui vous plaisent. Ayez-en deux , trois ou quatre, mais si vous craignez d’être injustes, une seule ou bien des esclaves de peur d’être injustes. » (sourate 4 verset 3)

je peux t'en trouver d'autres si tu veux
 
J'étais dans ton Algérie, c'est pire chez les familles aisées

Quand à l"Islam voila :

« Si vous craignez d’être injustes pour les orphelins , épousez des femmes qui vous plaisent. Ayez-en deux , trois ou quatre, mais si vous craignez d’être injustes, une seule ou bien des esclaves de peur d’être injustes. » (sourate 4 verset 3)

je peux t'en trouver d'autres si tu veux


une petite phrase du coran trouvé dans google et te voila devenu sheikh al islam ?

En tout cas je note "si vous craignez d'être injuste", définirais-tu la situation de ces jeunes filles comme étant injuste ?
 
une petite phrase du coran trouvé dans google et te voila devenu sheikh al islam ?

En tout cas je note "si vous craignez d'être injuste", définirais-tu la situation de ces jeunes filles comme étant injuste ?

Je ne suis pas ton cheikh je n'ai pas besoin de google, le coron je l'ai appris à l'école et je l'ai lu plus d'une centaine de fois

A la place d'une bonne je préfère l'être au Maroc que chez toi
 
, il suffit d'aller en Algérie pour voir que cette pratique est quasi-inexistante en comparaison de ce qui se passe au Maroc.



*Entre 250 000 et 300 000 enfants travaillent en Algérie selon, Mecki Abdelhak, Directeur Exécutif de l’Organisme National pour la Promotion de la Santé et le Développement de la Recherche Scientifique « Foram ».
mardi 13 juin 2006.
M. Mecki a animé une conférence de presse autour du « Travail des Enfants », au siège de l’organisme à Hussein Dey, dans le but de présenter un étude qui été entreprit par l’organisme l’année dernière qui a été complétée par des informations de cette année, autour du phénomène du travail des enfants.

Il a indiqué que les différentes études de l’organisme indiquent que le nombre d’enfants qui travaillent en Algérie en dessous de l’âge légal va de 250 à 300 mille enfants, il a abordé leurs foyers qui souvent se trouvent dans les milieux huppés en les employant comme des servants dans des maisons.

En ce qui concerne l’étude menée l’année dernière, elle a touché 2979 enfants dont 702 filles à travers 8 wilayas d’Algérie qui sont Alger, Ai Defla, Blida, Bejaia, Boumerdés, Bouira, Tipaza et Tizi Ouzou, cette étude montre que 56% des interrogés se sont arrêtés au moyen, 31% au primaire, il est a noter que 31% des enfants ont indiqué qu’ils avaient quitté l’école de leur plein gré, et rarement à cause des conditions sociales des familles.

28% de ces enfants travaillent loin de leurs familles, 53% indiquent que la raison principale est pour aider leur famille, 75% affirment que l’argent est donné aux parents. Cette étude présente une longue liste des métiers qu’ils exercent sur la route, vendre du pain, 354 enfants ont indiqué qu’ils vendaient du pain pour subvenir aux besoins de leurs familles.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après El Khabar
 
Le travail des enfants en Algérie en dessous de l’âge légal augmente d’une manière flagrante selon les experts.
mercredi 11 février 2009.
De nombreux enfants sont obligés de quitter l’école pour rejoindre, précocement, le monde du travail en Algérie. Ils offrent leurs bras dans la rue pour se prendre en charge, mais surtout pour soutenir leurs familles. Riyad a quitté l’école à l’âge de neuf ans car il ne trouvait plus d’argent pour assurer ses études à cause de la misère dans laquelle vivait sa famille. Il a aujourd’hui treize ans. Il sait très bien qu’il devait être à l’école avec ses camarades de classe qu’il a quittés sans pouvoir les oublier. Rencontré aux alentours d’un quartier à Boudouaou, Riyad a eu du mal à nous raconter ses déboires, du premier coup, mais, ayant repris confiance, il a décidé de parler à cœur ouvert. « Je sais bien que je devais être à l’école, mais c’est la situation misérable dans laquelle vivent mes parents qui m’a obligé à travailler et à sortir le matin pour ne revenir qu’à la tombée de la nuit à notre baraque de fortune », nous révèle Riyad d’une voix attristée. Vendant des cigarettes, des friandises et du pain traditionnel « la galette » préparé par sa mère, Riyad veut à tout prix gagner un peu plus d’argent. « Mon but est de récolter une bonne somme d’argent, pour donner la moitié à mon père et l’autre je la garde pour moi, afin que je puisse acheter quelques vêtements », dira Riyad qui passe de longues heures à marcher jusqu’à qu’il sent un épuisement accablant.

Comme tous les enfants, la période d’été est la saison tant attendue pour Riyad. Il ne s’agit pas d’une période de détente et de vacances, il est question plutôt de doubler ses gains en vendant des « mhadjeb » et des « beignets » préparés à la maison. Visiblement, Riyad dégage une certaine rancœur, cachée au plus profond de lui, envers la société et envers ses parents. « J’ai grandi avant terme ; je me suis privé d’école au moment ou les autres enfants de mon âge étaient en pleine scolarité », fulmine-t-il. Cet enfant n’est qu’un exemple parmi des milliers de gamins qu’on rencontre sur les trottoirs, dans les gares-routières, sur les bas côtés des autoroutes. Leur commerce se limite à quelques produits comme la galette qu’on refile au niveau des voies à grande circulation. La clientèle ne se bouscule pas devant les corps frêles de ces enfants, qui, à longueur de journées glacées de ce mois de février attendent qu’un automobiliste daigne s’arrêter. Le cas de Samir, treize ans, est un peu différent de celui de Riyad. Lui, qui est en classe de deuxième année moyenne, n’a pas pu échapper au phénomène. « Chaque jour et après les heures des cours, je me mets à vendre de la galette préparée par ma mère. Je suis obligé de me prendre en charge et de soutenir ma famille », raconte Samir. Et d’ajouter : « Une fois l’année scolaire terminée, je commence à travailler pour épargner de l’argent, et ce pour financer la rentrée de l’année suivante et économiser pour quoi acheter quelques habits et des articles scolaires. »

Pour les observateurs, la plus part de ces enfants sont issus de familles vivant dans la misère en Algérie. « Ces familles font partie d’une classe sociale défavorisée qui souffrent d’une pauvreté accablante », estime Lynda.B, sociologue. Et d’enchainer : « Ces pauvres enfants se trouvent devant l’obligation de quitter leurs écoles dès le jeune âge pour affronter un monde totalement différent et plein de dangers. Ainsi, ils subissent inexorablement la pression d’un univers nouveau dans lequel ils ont plongé sans d’être préparés pour cela. Ils sont contraints d’affronter les adultes, les concurrents, les délinquants etc. », explique cette universitaire qui a fait partie d’un groupe de recherches sur l’enfance.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant
 
Je ne suis pas ton cheikh je n'ai pas besoin de google, le coron je l'ai appris à l'école et je l'ai lu plus d'une centaine de fois

A la place d'une bonne je préfère l'être au Maroc que chez toi

Tu l'as lu une centaine de fois et pourtant tu ne le comprends toujours pas, c'est bien dommage.
 
, il suffit d'aller en Algérie pour voir que cette pratique est quasi-inexistante en comparaison de ce qui se passe au Maroc.

*Entre 250 000 et 300 000 enfants travaillent en Algérie selon, Mecki Abdelhak, Directeur Exécutif de l’Organisme National pour la Promotion de la Santé et le Développement de la Recherche Scientifique « Foram ».
mardi 13 juin 2006.
M. Mecki a animé une conférence de presse autour du « Travail des Enfants », au siège de l’organisme à Hussein Dey, dans le but de présenter un étude qui été entreprit par l’organisme l’année dernière qui a été complétée par des informations de cette année, autour du phénomène du travail des enfants.

Il a indiqué que les différentes études de l’organisme indiquent que le nombre d’enfants qui travaillent en Algérie en dessous de l’âge légal va de 250 à 300 mille enfants, il a abordé leurs foyers qui souvent se trouvent dans les milieux huppés en les employant comme des servants dans des maisons.

En ce qui concerne l’étude menée l’année dernière, elle a touché 2979 enfants dont 702 filles à travers 8 wilayas d’Algérie qui sont Alger, Ai Defla, Blida, Bejaia, Boumerdés, Bouira, Tipaza et Tizi Ouzou, cette étude montre que 56% des interrogés se sont arrêtés au moyen, 31% au primaire, il est a noter que 31% des enfants ont indiqué qu’ils avaient quitté l’école de leur plein gré, et rarement à cause des conditions sociales des familles.

28% de ces enfants travaillent loin de leurs familles, 53% indiquent que la raison principale est pour aider leur famille, 75% affirment que l’argent est donné aux parents. Cette étude présente une longue liste des métiers qu’ils exercent sur la route, vendre du pain, 354 enfants ont indiqué qu’ils vendaient du pain pour subvenir aux besoins de leurs familles.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après El Khabar

Merci thitrite, c'est lui qui nous parle d'algérie bien que le sujet est marocain
 
, il suffit d'aller en Algérie pour voir que cette pratique est quasi-inexistante en comparaison de ce qui se passe au Maroc.

*Entre 250 000 et 300 000 enfants travaillent en Algérie selon, Mecki Abdelhak, Directeur Exécutif de l’Organisme National pour la Promotion de la Santé et le Développement de la Recherche Scientifique « Foram ».
mardi 13 juin 2006.
M. Mecki a animé une conférence de presse autour du « Travail des Enfants », au siège de l’organisme à Hussein Dey, dans le but de présenter un étude qui été entreprit par l’organisme l’année dernière qui a été complétée par des informations de cette année, autour du phénomène du travail des enfants.

Il a indiqué que les différentes études de l’organisme indiquent que le nombre d’enfants qui travaillent en Algérie en dessous de l’âge légal va de 250 à 300 mille enfants, il a abordé leurs foyers qui souvent se trouvent dans les milieux huppés en les employant comme des servants dans des maisons.

En ce qui concerne l’étude menée l’année dernière, elle a touché 2979 enfants dont 702 filles à travers 8 wilayas d’Algérie qui sont Alger, Ai Defla, Blida, Bejaia, Boumerdés, Bouira, Tipaza et Tizi Ouzou, cette étude montre que 56% des interrogés se sont arrêtés au moyen, 31% au primaire, il est a noter que 31% des enfants ont indiqué qu’ils avaient quitté l’école de leur plein gré, et rarement à cause des conditions sociales des familles.

28% de ces enfants travaillent loin de leurs familles, 53% indiquent que la raison principale est pour aider leur famille, 75% affirment que l’argent est donné aux parents. Cette étude présente une longue liste des métiers qu’ils exercent sur la route, vendre du pain, 354 enfants ont indiqué qu’ils vendaient du pain pour subvenir aux besoins de leurs familles.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après El Khabar

On dépasse malgré tout de très loin les algériens dans ce domaine, c'est triste à dire mais c'est une réalité
 
Tu l'as lu une centaine de fois et pourtant tu ne le comprends toujours pas, c'est bien dommage.
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Ce n'est ni toi ni ton pays qui vont nous apprendre le coran et la religion.

Apprenez à écrire l'arabe en premier pour essayer d'avoir un apperçu.

Un apperçu sur beaucoups de choses qui vous échapent.

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Combien sont-elles qui quittent leur famille et leur village, parfois dès l'âge de 6 ans, pour rejoindre Casablanca, Marrakech ou Rabat ? Les "petites bonnes", face honteuse de la bonne société marocaine, se comptent encore par dizaines de milliers : elles étaient entre 60 000 et 80 000 en 2005, selon une étude citée par Human Rights Watch. L'organisation avait à l'époque dénoncé les longues heures de travail, les sévices et même parfois les abus sexuels commis sur ces petites filles ; près de 14 000 rien que dans la région de Casablanca, selon une étude gouvernementale de 2001.


Pourtant, de l'avis général des ONG, le phénomène régresse sous le double effet de la modernisation de la société qui accepte de moins en moins le travail des enfants et du travail des associations. "Au Maroc, les tabous sur le travail des enfants ont sauté, grâce au dynamisme de la société civile", estime Aloys Kamuragiye, représentant de l'Unicef dans le pays. La loi fondamentale sur l'obligation de scolarisation jusqu'à 15 ans commencerait à s'appliquer.

Le gouvernement a également lancé il y a trois ans un "programme d'appui aux familles nécessiteuses" qui a bénéficié à 280 000 familles, leur versant des sommes qui couvrent les frais scolaires.

Enfin, un projet de loi sur le travail domestique attend d'être examiné en conseil des ministres. Il comprend un article visant à durcir les conditions d'emploi des domestiques de 15 ans à 18 ans, le code du travail interdisant le travail des moins de 15 ans. "Il y a du progrès mais le chemin est encore long", résume Malak Ben Cherkroun, du Bureau international du travail (BIT) au Maroc.

"UNE AVANCÉE, MAIS CE N'EST PAS TROP TÔT"

"A Casa, dans le quartier de classes moyennes où j'habite, je ne dis pas qu'on n'en voit pas mais on les voit plus rarement. Il est devenu moins fréquent de rencontrer des employeurs qui nous disent 'c'est mon droit' même s'ils restent pour l'instant dans l'impunité totale", témoigne Nabila Tbeur, de l'association l'Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse (Insaf).

Elle estime que la future loi représente "une avancée, mais ce n'est pas trop tôt". A condition, ajoute-t-elle "que l'Etat considère cet objectif comme une priorité, que des fonds soient débloqués, que des alternatives puissent proposées à ces petites filles".

Sur le terrain, dans "les zones pourvoyeuses", son association s'y emploie. Comme dans la province de Chichaoua, située entre Marrakech et Essaouira où, grâce à un travail de fourmi, 133 petites filles ont été retirées – en trois ans – du travail domestique. "Parmi elles, il y avait des petites de 6 ans, 8 ans et 10 ans car les employeurs demandent des fillettes faciles à manier, qui obéissent et qui font toutes les tâches", raconte Omar Saadoune, un des chargés de mission de l'association.

Après ce premier succès, l'Insaf vient tout juste de commencer le même minutieux recensement dans la région d'El-Kelaa Des Srarhna (près de Marrakech).

Une fois les familles repérées, un long travail d'approche avec les familles commencent. "Il faut établir une relation de confiance, explique-t-il, et nous leur apportons des témoignages sur la façon dont les petites filles sont traitées". Cette "réalité choquante", les parents, pour qui le travail des enfants est souvent "une question de survie", l'ignorent la plupart du temps.

Car si certains réussissent à rester en contact avec leurs filles, nombreux sont ceux qui ne les voient quasiment jamais, "l'argent du mois étant récupéré par un intermédiaire qui le donne à la famille", racontre M. Saadoune.

Après, le plus dur reste à faire : trouver une solution pour chacune de ses petites filles. Prise en charge des frais d'écolage jusqu'à la fin du secondaire, projets d'activités alternatives en agriculture ou toute autre activité génératrice de revenus sont sur la table. Et c'est là, souvent, que les difficultés rencontrées sont les plus grandes.

Brigitte Perucca

http://www.lemonde.fr/planete/artic...re-par-dizaines-de-milliers_1349313_3244.html

L'accueil de ce projet de loi ne peut être que favorable à la société, si son application s'en suit.

Et qu'attends le gouvernement à accorder des droits "basiques" aux parents. Ce serait logiquement un minimum
 
La mentalité musulmane n'a rien à voir la-dedans, il suffit d'aller en Algérie pour voir que cette pratique est quasi-inexistante en comparaison de ce qui se passe au Maroc.

L'islam n'approuve rien de ce que tu affirmes

pourquoi tu ressors l'Algérie alors que ca parle du Maroc?
l' Algérie n'est pas du tout un bon exemple au niveau de la façon de traiter les enfants.
 
On dépasse malgré tout de très loin les algériens dans ce domaine, c'est triste à dire mais c'est une réalité

"on" ? l'article sur le travail des enfants en algerie te fait donc honte au point que maintenant tu te repositionnes ? lol

saches ,en passant ,que les marocains n'ont rien à envier à l'algerie ,au contraire .
il faut regarder les choses en face et arrêter la frime .
 
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