Bernard-Henri Lévy cite un philosophe qui n'existe pas

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VIB
Bernard-Henri Lévy est en pleine promo de son nouveau bouquin: "De la guerre en philosophie". Un livre à paraître le 10 février.

Mais y a comme un hic.

"A la page 122, il dégaine l'arme fatale. Les recherches sur Kant d'un certain Jean-Baptiste Botul" écrit Le Nouvel Obs.

Sauf que... "Jean-Baptiste Botul n'a jamais existé".

Jean-Baptiste Botul est en fait un personnage créé par Frédéric Pagès, agrégé de philo et plume du Canard Enchaîné, poursuite le site de l'hebdo.

Qui est Frédéric Pagès? Deux clics plus tard, L'actualité du Livre le présente comme: "l'un des fondateurs de l'Association des amis de Jean-Baptiste Botul, par l'intermédiaire de laquelle il fait la promotion d'un philosophe dont il prétend avoir redécouvert la pensée, mais qu'il a en réalité créé de toutes pièce et dont lui et quelques autres écrivent les œuvres".
 
C'est un peu comme inventer des mots au Scrabble....
:D
des fois ça passe, et des fois ça ne passe pas.Lol
Faut-être culotté, il ne s'est pas douté que qq'un allait faire une petite recherche sur ce"faux monsieur"
 
Le texte originelle du Nouvel Obs. Excellent :



Bernard-Henri Lévy (Sipa)
Ce devait être le grand retour philosophique de Bernard-Henri Lévy. Patatras ! L’opération semble compromise par une énorme bourde contenue dans « De la guerre en philosophie », livre à paraître le 10 février. Une boulette atomique qui soulève pas mal de questions sur les méthodes de travail béhachéliennes

Nul ne peut plus l’ignorer, Bernard-Henri Lévy, « ennemi public » ainsi qu’il se présentait à l’automne 2008 dans sa correspondance avec Michel Houellebecq, est de retour dans les magazines. Tous les magazines. Lorsque nous l’avions invité à débattre au « Nouvel Observateur », le 13 janvier dernier, avec le philosophe Slavoj Zizek, un de ses adversaires, nous étions encore loin de deviner l’ampleur de la tornade à venir. Grand entretien dans « l’Express », portrait d’ouverture dans « Paris Match », couverture de « Transfuge », panégyrique dans « le Point » signé Christine Angot, interview de six pages dans « Marianne ». On en oublierait presque une chose. La cause occasionnelle, le détail à l’origine d’une telle profusion : la parution de deux livres, le 10 février prochain chez Grasset. Un épais « Pièces d’identité », recueil de textes et d’entretiens déjà parus sur toutes sortes de supports, et « De la guerre en philosophie », version remaniée d’une conférence prononcée en 2009 à l’ENS de la rue d’Ulm.
Plaidoyer pro domo en faveur d’une œuvre injustement décriée, la sienne, ce second opus d’environ 130 pages, « De la guerre en philosophie », se présente comme le « livre-programme » de la pensée béhachélienne. Un « manuel pour âges obscurs, où l’auteur « abat son jeu » et dispose, chemin faisant, les pierres d’angle d’une métaphysique à venir » – rien de moins, trompette l’éditeur au dos de la couverture. On l’aura compris, ce livre devait signer le grand retour de BHL sur la scène conceptuelle dite sérieuse. Son ultime plaidoirie face à une caste philosophique qui l’a depuis toujours tourné en dérision, de Deleuze à Bourdieu, en passant par Castoriadis. Une lecture attentive dudit opuscule révèle cependant que l’affaire est assez mal engagée.
« La vraie question pour une philosophie, c’est de savoir où sont vos adversaires, et non où sont vos alliés. » Ainsi l’auteur se lance-t-il, chemise au vent et sans crampons, à l’assaut de quelques contemporains gauchistes renommés, mais aussi de Hegel ou de Marx, « cet autre penseur inutile, cette autre source d’aveuglement », notamment reconnu coupable de ne pas donner les moyens de penser le nazisme. A la décharge, l’idéalisme et le matérialisme allemands, toutes ces conneries superflues! Bernard-Henri Lévy ne s’est jamais laissé intimider par les auteurs mineurs.
Il s’en prend tout aussi fougueusement à Kant, « ce fou furieux de la pensée, cet enragé du concept ». Un peu audacieux de la part d’un penseur qui ne peut, somme toute, revendiquer à son actif qu’un brelan de concepts pour news magazines comme le « fascislamisme »? Même pas peur. BHL a des billes. Le vieux puceau de Königsberg n’a qu’à bien se tenir. A la page 122, il dégaine l’arme fatale. Les recherches sur Kant d’un certain Jean-Baptiste Botul, qui aurait définitivement démontré « au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans sa série de conférences aux néokantiens du Paraguay, que leur héros était un faux abstrait, un pur esprit de pure apparence ». Et BHL de poursuivre son implacable diatribe contre l’auteur de « La Critique de la raison pure », « le philosophe sans corps et sans vie par excellence ».
Il en sait des choses, Bernard-Henri Lévy. Le néo-kantisme d’après-guerre. La vie culturelle paraguayenne. Seul problème, Jean-Baptiste Botul n’a jamais existé. Pas plus que ses conférences dans la pampa, auxquelles BHL se réfère avec l’autorité du cuistre.
 
Ce penseur méconnu est même un canular fameux. Le fruit de l’imagination fertile de Frédéric Pagès, agrégé de philo et plume du « Canard enchaîné », où il rédige notamment chaque semaine « Le journal de Carla B. ». Un traquenard au demeurant déjà bien éventé depuis la parution de « La vie sexuelle d’Emmanuel Kant », pochade aussi érudite qu’hilarante publiée en 1999 (et rééditée en 2004) aux éditions Mille et une nuits sous le pseudonyme de Botul. Une simple vérification sur Google aurait d’ailleurs pu alerter le malheureux BHL. Le même Botul y est en effet aussi répertorié pour avoir commis une œuvre au titre prometteur : « Landru, précurseur du féminisme ».
Renseignement pris, personne ne s’était encore jamais pris sans airbag cet énorme platane. C’est désormais chose faite. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si Michel Foucault s’était appuyé sur les travaux de Fernand Raynaud pour sa leçon inaugurale au « Collège de France ». Mais alors, qu’a-t-il bien pu se passer dans le cerveau infaillible de notre vedette philosophique nationale ? Une fiche mal digérée ? Un coup de sirocco à Marrakech ? « C’est sans le moindre état d’âme que j’ai, depuis 30 ans et plus, choisi le rôle du renégat, endossé l’habit du disciple indocile, et déserté ce mouroir de toute pensée qu’est devenue l’Université », écrit Bernard-Henri Lévy. Un peu trop, sans doute.
Ainsi se sera-t-il toujours trouvé un importun, un pédagogue indiscret et pointilleux, pour venir s’interposer entre sa personne et la gloire philosophique. Il y a trente ans, c’était l’historien Pierre Vidal-Naquet, qui avait recensé dans un texte mémorable publié par « le Nouvel Observateur » les nombreuses perles d’écolier contenues dans son essai, « Le Testament de Dieu ». Cette fois-ci, c’est un philosophe burlesque qui n’existe même pas.
Aude Lancelin
Source : Bibliobs.com, et sur Twitter @bibliobs
 
Le philosophe Bernard-Henri Lévy a reconnu, lundi 8 février, s'être laissé piéger par l'œuvre d'un certain Jean-Baptiste Botul, écrivain fictif, qu'il cite dans l'un de ses derniers livres et dont il a admis "le talent" après la révélation de la mystification.
Toute la journée de lundi, la planète Internet s'était émue et amusée de voir ce personnage cité très sérieusement à la page 122 de De la guerre en philosophie (Grasset), un ouvrage reprenant un texte prononcé par BHL le 6 avril 2009 à l'Ecole nationale supérieure de la rue d'Ulm. L'info a d'abord été révélée par Bibliobs, le site littéraire du Nouvel Observateur.

BHL y citait "Jean-Baptiste Botul" et "une série de conférences aux néo-kantiens du Paraguay" donnée par ce prétendu spécialiste de Kant au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Dans une chronique pour son blog La Règle du Jeu, publiée lundi soir, Bernard-Henri Lévy avoue avoir "cité souvent La Vie sexuelle d'Emmanuel Kant comme (il l'a) fait devant les normaliens (...). Or il s'avère que c'était un canular". "Un très brillant et très crédible canular sorti du cerveau farceur d'un journaliste du Canard enchaîné, au demeurant bon philosophe. Et je me suis donc laissé prendre, comme s'y sont laissés prendre les critiques qui l'ont recensé au moment de sa sortie. Du coup, une seule chose à dire et de bon cœur. Salut l'artiste !"

Frédéric Pagès, journaliste au Canard enchaîné et créateur de ce personnage fictif haut en couleur, s'étonne sur le site de Rue89 des méthodes de travail de BHL. "Avec Botul, nous ne cherchons même pas à piéger les gens, c'est juste un auteur collectif. Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'ait pas senti qu'il s'agissait d'une fable. La vie sexuelle d'Emmanuel Kant raconte l'histoire farfelue d'une communauté d'Allemands de Königsberg ayant fui au Paraguay pour constituer une colonie strictement régie par la philosophie kantienne. Cela aurait dû l'alerter. Cela pose une question sur sa façon de travailler. "

En revanche, l'œuvre de Jean-Baptiste Botul "existe" et elle a bel et bien été éditée, rappelaient dans un communiqué son éditeur français, les éditions Mille et Une nuits, et l'Association des amis de Jean-Baptiste Botul (A2JB2 pour les intimes), présidée par... Frédéric Pagès. La Vie sexuelle d'Emmanuel Kant, sa "plus fameuse conférence donnée en 1946 au Paraguay, a été traduite en neuf langues et ses œuvres sont diffusées dans toute l'Europe et le Brésil", relève l'éditeur. "Quels auteurs dont nul ne contesterait l'existence pourraient en dire autant ?" "L'œuvre existe et chaque livre de Botul publié est présenté par la personne ou les personnes qui en ont établi l'édition", souligne Sandrine Palussière des éditions Fayard (Mille et Une nuits), qui tient à ajouter que l'association travaille depuis plus de dix ans à faire paraître conférences, journaux, procès-verbaux et autres textes du philosophe qui avait élaboré la Métaphysique du mou. "Pouvait-on dire qu'Emile Ajar n'existait pas, qu'il n'y avait que Romain Gary ? C'était une autre forme d'expression littéraire, une autre œuvre", ajoute l'éditeur. Ajar et Gary avaient chacun été couronnés par le prestigieux prix Goncourt. La dédoublante mystification n'avait été découverte qu'après la mort de Romain Gary.
 
Il a la classe de reconnaître son erreur !

Laquelle erreur dont il fait endosser la responsabilité à Frédéric Pages

"BHL ne se démonte pas et reconnaît avoir été victime de la supercherie du journaliste, "un bon philosophe" selon lui. Il est vrai que Frédéric Pagès est agrégé de philosophie, et que les oeuvres véritables du faux Botul ont déjà trompé d'autres lecteurs."

:rolleyes:
 
Laquelle erreur dont il fait endosser la responsabilité à Frédéric Pages

"BHL ne se démonte pas et reconnaît avoir été victime de la supercherie du journaliste, "un bon philosophe" selon lui. Il est vrai que Frédéric Pagès est agrégé de philosophie, et que les oeuvres véritables du faux Botul ont déjà trompé d'autres lecteurs."

:rolleyes:

Moi je retiens cette phrase :

Et je me suis donc laissé prendre, comme s'y sont laissés prendre les critiques qui l'ont recensé au moment de sa sortie. Du coup, une seule chose à dire et de bon cœur. Salut l'artiste !"
 
Moi je retiens cette phrase :

Et je me suis donc laissé prendre, comme s'y sont laissés prendre les critiques qui l'ont recensé au moment de sa sortie. Du coup, une seule chose à dire et de bon cœur. Salut l'artiste !"

Et moi je cite cette phrase

Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps.
Abraham Lincoln.
 
Dossier — L’imposture Bernard-Henri Lévy

Bernard-Henri Lévy, qui aime beaucoup l’Amérique, connaît sans doute l’expression « work in progress ». Elle signifie, grosso modo, chantier en construction. On sait que chacun des ouvrages de cet auteur suscite un déluge d’articles louangeurs présentant ses propos ou analyses comme autant de fulgurantes transgressions de l’idéologie dominante. Par conséquent, plutôt que de s’obliger à commenter chaque année cet invraisemblable tintamarre qui a pour mérite involontaire de rappeler à intervalle régulier le caractère mafieux de la critique « littéraire » en France, Le Monde diplomatique a préparé un dossier… en construction. Davantage que sur un personnage relativement accessoire, il espère informer ainsi sur un épiphénomène significatif de la vie intellectuelle. Son acteur principal et ses très nombreux complices.

http://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL
 
Peut être, mais il aurait pu persister dans l'erreur !

Là il coupe l'herbe sous les pieds de ses détracteurs

C'est plutôt adroit ! Reconnaissons lui au moins ça !

Ce qui compte c'est qu'il continuera de vendre ses livres... publier des articles... le reste vous savez bien "les chiens aboient... (parle pas de bladinautes là...mais des "confrères" écrivains ou journalistes) et la caravanne passe " !!!!
 
ce philosophe parisien n'a pas de crédibilité depuis fort longtemps :D

s'il vend c'est parce qu'il est sur tout les plateaux de télé !

bref, rien de bien profond et élevé dans ses écrits !

après tout, The Secret s'est bien vendu par millions :D
 
Ce qui compte c'est qu'il continuera de vendre ses livres... publier des articles... le reste vous savez bien "les chiens aboient... (parle pas de bladinautes là...mais des "confrères" écrivains ou journalistes) et la caravanne passe " !!!!

si c'est toi qui les achétes,pas de souci,

Perso,je ne les conseillerais même pas comme PQ
 
Ce qui compte c'est qu'il continuera de vendre ses livres... publier des articles... le reste vous savez bien "les chiens aboient... (parle pas de bladinautes là...mais des "confrères" écrivains ou journalistes) et la caravanne passe " !!!!

effectivement pour lui ça compte , ça compte énormément meme
il faut lui reconnaitre un certain génie effectivement , réussir a vendre du vide en librairie c'est pas donné a tous le monde
bhl est un homme de réseau , reseau qui lui permet de forcer les mass médias a faire la promotion continuelle de son vide intérieur
une société n'est pas saine quand elle est a ce point l'otage d'un imposteur de ce genre , heureusement grace a internet il a beaucoup plus de mal qu'avant pour reforger ses torchons
 
Je me souviens avoir passé une épreuve de philosophie au lycée, et j'avais également inventé des citations de 2 ou 3 auteurs qui n'existaient que dans mon imagination :D

Et cela a plutôt bien fonctionné !
 
Son éditeur te remerciera même si tu en fais un autre usage... lui il touchera quand même les revenus d'auteur.... et ira faire la fête a Tanger et a Kech :langue:

le volume des ventes n'a rien a voir avec le talent et la qualité des écrits !

je te parie que dans 50 ans, on entendra meme plus parler de ce philosophe parisien a deux balles !!!
 
effectivement pour lui ça compte , ça compte énormément meme
il faut lui reconnaitre un certain génie effectivement , réussir a vendre du vide en librairie c'est pas donné a tous le monde
bhl est un homme de réseau , reseau qui lui permet de forcer les mass médias a faire la promotion continuelle de son vide intérieur
une société n'est pas saine quand elle est a ce point l'otage d'un imposteur de ce genre , heureusement grace a internet il a beaucoup plus de mal qu'avant pour reforger ses torchons

Tu as tout dit ;)

je me doutais que tanja49 ne te répondrait pas, quand c'est trop relevé il zappe, mais lui même sait très bien que bhl c'est du vide ...
 
Tu as tout dit ;)

je me doutais que tanja49 ne te répondrait pas, quand c'est trop relevé il zappe, mais lui même sait très bien que bhl c'est du vide ...

Tu sais on ne peut pas faire ou produire que du "vide" comme tu dis et être là depuis des années et des années....

Cela peut tromper son monde un certain temps... pas toujours.

Que tu n'aimes pas ou que d'autres n'aiment pas BHL c'est votre droit le plus strict.

Mais s'il vend des livres... c'est bien que d'autres l'apprécient... alors comme je disais plus haut ce qui compte c'est cela.

Quant a la remarque de Tiznit75 à propos des "réseaux" c'est reprendre encore une fois le mythe de la main mise d'une certaine ethnie... ou peuple élu... comme tu voudras le nommer... le "juif" dans toute sa splendeur quoi.

Donc à l'arrivée je pense que c'est cela le plus gênant... même si vous essayez de le cacher au milieu de périphrases et jugements risibles.

Le jour ou l'un de vous aura un livre... ou juste une nouvelle de publiée... et vendu... revenez mettre vos commentaires.
 
Tu sais on ne peut pas faire ou produire que du "vide" comme tu dis et être là depuis des années et des années....

Cela peut tromper son monde un certain temps... pas toujours.

Que tu n'aimes pas ou que d'autres n'aiment pas BHL c'est votre droit le plus strict.

Mais s'il vend des livres... c'est bien que d'autres l'apprécient... alors comme je disais plus haut ce qui compte c'est cela.

Quant a la remarque de Tiznit75 à propos des "réseaux" c'est reprendre encore une fois le mythe de la main mise d'une certaine ethnie... ou peuple élu... comme tu voudras le nommer... le "juif" dans toute sa splendeur quoi.

Donc à l'arrivée je pense que c'est cela le plus gênant... même si vous essayez de le cacher au milieu de périphrases et jugements risibles.

Le jour ou l'un de vous aura un livre... ou juste une nouvelle de publiée... et vendu... revenez mettre vos commentaires.

bhl un grand philosophe ? mdr

arrêtes tes conneries !

vas dans les grandes universités francophones, on ne parle meme pas de lui dans les cours de philosophie !

bhl c'est du grand vide et de la mastu*** intellectuelle !!!

s'il vend, c grâce au réseau, il est dans toute les tribune et les plateaux français, c pas
normal et c certainement pas a cause de son pseudo talent !

n'esperes pas convaincre quiconque du talent de bhl ! bhl c du bidon ! en plus il se contradit sans arrêt !

ah mais il est juif alors Julio est destabilisé :D
 
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