b) Deuxième étape :
Ibn Kathîr écrit : "Puis Dieu décréta lobligation du jeûne du mois de Ramadân par ce verset : jusquà : "Quiconque dentre vous est présent en ce mois, quil le jeûne !" [4]
Le malade et le voyageur peuvent, en vertu des deux premiers versets relatifs au jeûne, ne pas observer le jeûne du mois de Ramadân. En revanche, ils doivent jeûner un nombre de jours égal à celui quils ont manqué, à leur guérison ou à la fin du voyage. Mais pour celui qui nest ni malade ni en voyage, mais supporte le jeûne avec difficulté, celui-là a le choix de jeûner ou de ne pas jeûner. Dans ce dernier cas, il lui incombera un rachat : offrir deux repas à un pauvre pour chaque jour manqué." A cet effet, Mu`âdh rapporte : "Au début de lislam, on était libre dobserver le jeûne ou non, quitte à le racheter par de la nourriture donnée à un pauvre, pour chaque jour manqué." Al-Bukhârî rapporte, lui aussi, à ce sujet plus dun hadith. Tous saccordent à dire que les Compagnons du Prophète, paix et bénédictions de Dieu sur lui, avaient dabord le choix dobserver le jeûne ou pas.
Quant au troisième verset qui dit : "Le mois de Ramadân au cours duquel le Coran a été révélé comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc quiconque dentre vous est présent en ce mois, quil le jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors quil rattrape un nombre égal aux jours quil aura manqués. Dieu vous veut la facilité et non la difficulté afin que vous complétiez la durée du jeûne et que vous proclamiez la grandeur de Dieu pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants !", il est clair que ce verset concerne également ceux qui supportent le jeûne avec difficulté.
Al-Bukhârî rapporte que, selon plusieurs Compagnons du Prophète, ce verset abroge les précédents et oblige ces gens à pratiquer le jeûne : "Quiconque verra ce mois devra le jeûner." Il ny a donc plus de choix.