Campagne story

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*****, je viens de comprendre JohnWOO c'est Sickooooo :eek:

Je me disais en plus que le style était très similaire, et la plume était tout aussi efficace.
Sotchée l'Ami.

Arf, t'aurais pu me le dire quand tu m'as envoyé ce lien en MP que c'était toi ! LOL
Moi qui me disais depuis quelques semaines que ça faisait longtemps que j'avais pas vu Sicko, mais que quand même, sur le topic musique, y'avait un JohnWOO qui arrivait quelque peu à estomper mon chagrin ! :D

Je me sens bêêête tout d'un coup.

Sinon ... pfiouuu chapeau bas pour l'histoire, l'écriture, le style, tout est remarquable !
D'ailleurs je voulais le faire remarquer à "Sicko" la dernière fois que je "lui" ai parlé, mais il avait disparu _=___=

Et pour le blog potentiel (cf la suggestion de Red_1), ce serait un très beau cadeau que tu nous ferais.

Très bonne continuation en tout cas !

Merci a toi Moroccolicious, j'pensais que tu m'avais reconnu, c'est un malentendu LOL, vu que j'postai a peu près le même genre de truc mais j'suis *** tu pouvais pas savoir.

Merci beaucoup de m'avoir lu et pour tout ces compliments !
 
Merci a toi Moroccolicious, j'pensais que tu m'avais reconnu, c'est un malentendu LOL, vu que j'postai a peu près le même genre de truc mais j'suis *** tu pouvais pas savoir.

Merci beaucoup de m'avoir lu et pour tout ces compliments !
Un malentendu, en effet ... ajoute à ça le fait que je sois longue à la détente, et nous voilà :D
Au plaisir, j'ai hâte de lire tes prochaines ébauches.
Je t'en prie, tu le mérites!
 
Marrakech avec eux me semblait moins inquietente , au bout d'un certain temps ils finirent par me remarquer.Qui était ce jeune adulte inconnus qui les suivaient depuis une bonne heure a travers les dédalle de la vieille ville ?!

J'aimais leurs joie de vivre, leur gouaille et cette forme d'insouciance qu'ils dégagaient et que je n'avais plus depuis longtemps, malgré mon jeune age.

-qui es-tu fini par me demander celui qui semblait être leur chef.

Je bredouillait quelque chose d'inaudible avant de me reprendre :
-Je cherche mon grand frère Idriss mais je suis perdu !

Ils éclatèrent de rire tous en coeur !
-Tu semble un peu vieux pour être perdu et cherché ton frère.

Je leur racontais mon histoire et leurs visages ce firent rapidement plus grave.
Il envoyèrent un des jeunes qui les accompagnait se resenseigner avec pour seul indice un prénom et un quartier.

Celui-ci partit comme un flêche, plein de détermination.
Il réapparu vers la fin d'après midi, un sourire au coin des lèvres.

Je promis de revenir voir ce groupe qui parcourait la ville et semait la ou il passait une joyeuse pagaille et suivait, mon sauveur a travers les rues.On s'éloignait des endroits que j'avais jusqu'a lors parcouru en rentrant dans une partie de la ville que je n'avais pas encore découvert.

Des magnifiques villas, bordées d'arbes centenaire ou la vie semblais calme et paisible, je restait un instant scotché par la beauté de cette endroit.
Le jeune musicien me laissa devant une de ces demeures de style colonial en me disant que mon frère y travaillait.

Mon frère Idriss, l'archétype de l'homme courageux, un physique a faire palir les plus noble des guerrier, la tête et le front toujours haut, un vulgaire domestique ! Je ne pouvais pas le croire.

Je sonnais et c'est lui qui m'ouvrit, il m'attendait et me reconnu au premier regard.

Que rajouté ? La classe ... Du khadra dans ton style j'adore
 
Suite et fin.


Il n'était pas partie, il y a si longtemps que ça mais la ville semblait lui avoir volé ses couleurs, il avait maigrit, son regard autrefois si volontaire se perdait maintenant dans le vague, après m'avoir regardé quelque secondes, il s'effondrait dans mes bras, son amaigrissement et l force du travailleur agricole que j'étais devenu me faisait le soutenir assez aisément, mon grand frère se ressaisir et eu un mouvement de recul avant de m'invité a rentrer.

Il me racontait comment sa soif de voyagé lui avait fait quitter notre terre natal, comment il avait fait le tour du pays pour venir finalement s'installé dans la ville la plus proche de chez nous, il voulait revenir mais il n'osait pas me dit-il, un retour aussi pauvre qu'un départ est une honte me disait-il.

Sa vision de ce qu'a été notre vie me éclairait la mienne d'une nouvelle lumière.
Pris dans son envie de me raconter son histoire, il me demanda pas immédiatement pourquoi j'étais la, dans sa modeste loge de gardien il me servit une bouillie informe dans une assiette métallique en s'exusant de ne plus avoir de pain.Lorsuu'il eu fini l'image de mes frères était écornés, ils n'étaient autre qu'une bande de fuyard cherchant a gratté une place au soleil, sans se soucier de ceux qu'ils laissaient derière eux !

Finalement je ne lui en voulait pas, ce jour la, j'arrêtais d'idéalisé mes frères et cela me faisait du bien j'étais serai prêt a l'avenir a prendre mes responsabilités.

Je parlais a mon tour a mon frère ce qu'était devenu notre vie depuis son départ, pour finir par évoquer ce qui m'amenait chez lui.

Son accord pris il me proposait de resté diner avec lui il pourrait ainsi me présenter pour dans le futur travaillé avec lui ici en tant que jardinier ou gardien.

Je refusais poliment, il semblait déçu mais m'embrassa en me promettant une nouvelle fois de revenir le plus vite possible au village avec l'argent promis.

Je quittais Marrakech avec un sentiment bizzare, j'aurai préferé retrouvé mon frère d'auparavant moqueur mais fort que lui était-il arrivé pour qu'il ait pu ainsi changé du tout au tout.

Après avoir couru avec rage a la sorti de la ville, mes pas ralentir et ce firent plus lourd, qu'était-ce donc que le courage ?

J'en arrivais a la conclusion que pour décelez le courage d'un homme il fallait fouller beaucoup plus loin qu'une simple posture, une voix forte ou un air décidé, Idriss en nous quittant sans se retourner avait ouvert une brêche dans son coeur ou la peur avait pris place a tout jamais.

En arrivant sur la terre qui m'avait vu grandir j'en était maintenant sur le courageux est celui qui ne tourne jamais le dos a ses responsabilités, assume celui qu'il est et ne recule jamais devant l'adversité, cette quête m'avais appris que je pouvais être celui la.

Le courageux n'est pas celui qui ne connait pas la peur, c'est celui qui ose lui faire face, je voulais être celui la.

Je n'entendis plus jamais parlé de mon frère, sa promesse peut être lui même y avait-il cru, je pus dire au revoir a ma mère, elle perçu a son crépuscule un changement chez moi, elle partit rejoindre son époux plus confiante que prévue.

J'étais dévasté, triste mais prêt.

Prêt a soulevé ma vie a bout de bras et enjambé tous les obstacles qu'elle me proposerai.
 
D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai connu que ce vaste paysage de terre aride où des générations se sont battue pour en tiré de maigres récoltes.
S'il renvoyait une impression d'austérité mon pays était pour moi un vaste terrain de jeu du temps de mon enfance. Contrairement aux autres, je ne revais pas de m'envolé vers d'autres horizons ou d'exploré le monde, mon rêve a moi c'était de coulé des jours heureux ici chez moi et d'etre aussi respecté que ces hommes qui s'occupait de la terre avec une confiance inébranlable en l'avenir.


Je suis le dernier d'une famille de 4 enfants tous des garçons a la plus grande fierté de mon père, dans le village nous étions une grande famille et mon père était l'un des hommes les plus respecté son charisme, sa force de caractère mais aussi son calme et la confiance qu'il inspirait en faisait une des figure incontournable dans notre village perdue dans la campagne marocaine.


Mon père assumait la charge ô combien importante d'enseigner la religion aux enfants du village.J'etais moi le plus rêveur de mes frères,mon prénom Mustapha n'était utilisé que par mon père qui le prononcait toujours avec solennité, tout le monde m'appellait depuis ma naissance Mouss, ma nature rêveuse,maladroite et mon physique frêle etaient l'objet de toutes les moqueries de mes grands frères qui ressemblaient tous a mon père.

Tout le monde savait que j'apprenais un peu moins vite que les autres alors j'en avais honte, j'adorais rester avec ma mère, la regarder travailler en silence avec sur le visage un air mélancolique qui la rendait belle, il lui arrivait de chantonner c'était pour moi les meilleurs moments, jusqu'a aujourd'hui presque un siècle plus tard je crois l'entendre chanter ces chants d'autrefois lorsqu'au plus profond de la nuit je me sens seul.

Nous étions pauvres mais heureux, et les années de mon enfance et de l'adolescence passaient lentement et paisiblement comme dans un rêve dont on ne voudrait pas qu'il s'arrête.


D'habitude ça me saoule de lire ce genre de topic,où les bladinautes s'essayaient à l'écriture...mais là j'ai bien aimé...
 
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