Casablanca en tête des villes où il ne faut absolument pas aller

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion amsawad
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Salam,
Casablanca, Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, amour et vertu etc ...
Si le touriste américain, sur les traces nostalgiques d'un passé révolu, est déçu, cela n'est pas étonnant ...

J'ai tenté de m'installer à "khanzablanca", en 2003, et au bout de quatre mois, je voulais retourner à Rabat, mais les enfants étant scolarisés, j'ai du me résoudre à attendre les vacances d'été.
De mémoire, d'abord l'odeur dés les bretelles d’accès du boulevard périphérique, les poubelles surchargées mûrissant au soleil, le pauvre zoo désolé, aux animaux en piteux état, les quartiers industriels déserts, les "souks" animés et uniques, de derb omar et derb ghalef, puis l'enfer des stationnements quotidiennement introuvables autour du boulevard Zerktouni et du centre, certains agents d'autorité, d'alors, abusant de leurs pouvoirs, loin de tout ministère et de l'administration centrale.
Pas de forêt si ce n'est celle de Bouskoura, autre que la Maamora, peu de plages digne de ce nom, si ce n'est une côte vandalisée, où le domaine public a cédé du terrain aux plages et piscines privées, un parc Sindibad dont on faisait vite le tour, pour détendre les enfants et l'autre malheureux parc, prés de l'avenue des FAR, face à l'agence urbaine.

Reste bien sûr le "joyau", la corniche de Casablanca, restructurée alors par Benhima, les boites de nuit, les hôtels, les bars et restaurants qui s'animent dès le printemps, les restaurants du port et quelques lieux au centre ville pour les nantis oisifs.

Il faut le reconnaitre : Casablanca mérite plus d'attentions, c'est une ville qui a grandi en mégalopole, sans que les infrastructures et les équipements suivent. Comme la plupart des villes marocaines, il n'y a pas de véritable centre, de pivot commercial et culturel moderne animé à l'image d'un quartier latin. Le secteur d'activité des marchands ambulants et des ferrachas, acteurs économiques nécessaires, doit être réglementé et un statut accordé.
Les bidonvilles ne sont plus au niveau du sol, mais ont émigré au niveau des terrasses des immeubles de la vieille ville.
La plus grande partie des importations transitaient par le port de Casablanca, avant Tanger Med, faisant que les bidaouis, en premier relais du circuit de distribution national en tiraient profit, un port générateur de ressources, qui mérite une gestion meilleure. Les ressources de la ville en termes de taxation urbaine et patente, sont considérables par rapport à toutes les autres villes et suffisantes pour lui donner une véritable qualité de vie.

Casablanca, la ville qui a contribué à l’avènement de l'indépendance mérite mieux.
 
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