Ce matin là.

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Badrini
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"Ca c'est fait !"

La vie n'était pas facile pour les autres mais pas pour moi ! Tout était fluide.
J'avais l'habitude de prononcer cette formule a voix haute, comme pour mieux savourer un nouveau succès.

Les épreuves et les obstacles, je les franchissait allègrement quelqu'en soit les domaines. J'étais fais pour ça et plus le temps passait plus j'avais confiance en moi et plus les challenges n'existaient que pour mettre en valeurs mes aptitudes et mes qualités.
Je venais d'obtenir mes diplômes et j'étais déja pris en stage dans ce grand groupe qui allait surement m'assurer un avenir flamboyant, aucune femme ne m'opposait de refus, et mes amis dont je suis sur j'étais le leader finissaient toujours par ce ranger a mon avis.
J'avais 23 ans et la vie me souriait, de succès en succès chacune des cases s'allumait sur mon passage un peu comme le clip de "Billy Jean".

J'en était devenue sur de moi, c'était normal, qui pouvait mieux que moi séduire, convaincre et gagner, j'en était persuadé je faisais partie de la race des gagnants.
Aucune ombre pour noircir le tableau, voila ce que je voulais, c'était mon voeux le plus chère !

Que tout soit parfait.

Peut-être que je voulais prendre une revanche sur mon enfance aux milieu d'un père aux abonnés absent et une mère qui ne m'aimait pas et qui me le faisait savoir de la façon la plus douloureuse,

j'avais bien remonté la pente., c'est du passé et ils ne sont plus la me disais-je. N'y pense pas !
Je voulais allé plus loin conquérir le monde. Etre riche et séduire les plus belle femmes partout ou j'irais.

Ce jour-là, j'étais dans mes pensées au volant de ma voiture de location une grosse berline, je roulais vite, grisé par la vitesse,

c'était un grand jour pour moi un entretient décisif, ne te déçois pas ! me martelais-je !
Puis je la vis cette petite fille qui traversait la route, avec son sac d'écolière rose et ses tresses, nos regards se croisère je n'avais plus le temps de freiner, des longues secondes qui me parurent durer une éternité, je n'était pas triste, je savais juste que je n'avais plus le temps de freiner, comme devait-elle s'appeler cette fillette a l'air si enjoué ?

elle non plus ne semblait pas réaliser le drame qui se jouait, je n'avais pas le droit, tout était de ma faute.

Je donnais un coup de volant de toute mes forces, je n'eus pas le temps d'entendre le bruit de taule froissé de la berline de location contre la devanture ce supermarché encore fermé en ce matin du 8 aout 2009 mon corps ne m'appartenais déja plus réellement la Berline, les passants qui commencait a s'attrouper, j'étais déja loin...

Quel était cette lumière qui m'attirait ?
Tout ira bien maintenant ...

J'aime tellement ... que j'ai des étoiles dans les yeux ... belle plume ... j'admire !
 
Un violent klaxon m’interpelle. Je dévisse mon cou vers la gauche. Mon souffle ralenti, les sons s’évaporent un à un autour de moi, les lumières s’éteignent. Un léger frisson parcourt mon corps et me pétrifie sur place. Mes yeux s’exorbitent, mes mains tremblent à en briser mon poignet. J’essaye de bloquer du regard cet énorme camion, ce colosse géant qui roule à tombeau ouvert vers moi. J’aimerai fuir, mais mes jambes ne m’obéissent pas. Elles sont aussi pétrifiées que moi. Je lève mon regard et le plonge sur celui du vieux chauffeur. Il a les yeux horrifiés, la bouche grande ouverte, les lèvres qui remuent des prières.
Amine ? Où es tu vieux lascar ? …. Dès qu’un grabuge pointe le bout de son nez …
Mon regard se pose sur l’énorme pare-choc qui s’approche de moi. Le gros colosse pénètre dans mon monde, torpille mes rêves et mes chagrins, balaye mes promesses, tort le cou à mes croyances, bombarde mes théories, brutalise mes envies , et m’impose sa vérité. Je m’abandonne à lui, lui concède ma destinée. Il m’attrape par les entrailles et dans une danse douloureuse me fais valser. Je décolle du sol et me délecte de la grâce du moment. J’ai pas mal. Je ne sens rien. Amine où es tu … M’abandonnes pas je t’en supplie. Je me vois m’écraser sur le sol. Je distingue nettement mon corps tombé à la renverse. Mes deux pieds sont nus maintenant. Je n’entends rien du tout. Le calme absolue. Je vois maman souriante, elle s’approche de moi gracieuse. Elle me tend la main. Ah la douloureuse méprise, ce n'est que le vieux chauffeur. Il semble crié, juré, incanté, insulté tout ses saints, mais je n’entends rien. A cote de lui à genoux le visage déformé par les pleurs et les cries je vois Amine. Te revoilà enfoiré, je savais que tu m’abandonneras pas ! On va bouffer hein ? Attends je me relève … Qu’est ce que tu me dis ? Pourquoi tu pleure ? C’est Hmida ? Il ne m’entend pas. Mes lèvres ne bougent pas, mes jambes restent immobiles. Je gis par terre. Une horde de fantômes ont rejoint Amine et le vieil homme. Des femmes se déchirent le visage , les yeux révulsés par le spectacle d'horreur que je leur affichais. Certaines crient en regardant vers le ciel les bras levés. Des hommes se tiennent la tête la bouche paralysée. Je crois voir Hmida le visage emmuré derrière une grimace horrifié, son ventre flasque se tortille dans tous les cotés. Amine … qu’est ce qu’ils veulent ? Tu les connais ?
Doucement mais surement je réalise ce qui vient de m’arriver. Les sirènes bruyantes d’une ambulance projettent les fantômes dans tous les sens. La voiture se fraye un chemin et crache une joli femme qui court vert moi. Je la vois distinctement, ses jolis traits me caressent, me consolent, me rassurent. Elle prend mon pouls délicatement en m’offrant délicieusement un joli sourire. Il m’éblouit. Mes paupières s’alourdissent. Un homme tire Amine par le bras, il ne cède pas et semble crier à en lézarder son visage. Le nez plein de morve, il me parle, je n’entends toujours rien. L’homme se décourage et vient s’accroupir prêt de la femme. Elle lui lance un regard dépité et humide : On peut plus rien pour lui . Mes yeux ont du mal à rester ouverts. J’entends maintenant Amine me supplier. J’ai la gorge noué, je m’entends sangloter… Amine emmène moi mangé …
Au loin, dans un murmure, l’appel à la Prière me berce un moment. C’est la prière de l’Maghreb. Je m’endors … A tout jamais, amine.
 
Mais et après ? Rien n'empeche l'autre ! Pk tu le casse ? Dire que c'est inutile ? Le mec ouvre un post et on lui sort que c'est inutile ?
T'imagine un peu la violence du truc ?


Rien sa prouve juste que j'ai de l'admiration pour les personnes qui ont du talent point je ne suis pas là pour casser !


J’arrête de me justifier je perd en crédibilité et puis c'est peine perdu tu ne veux pas comprendre
 
Rien sa prouve juste que j'ai de l'admiration pour les personnes qui ont du talent point je ne suis pas là pour casser !


J’arrête de me justifier je perd en crédibilité et puis c'est peine perdu tu ne veux pas comprendre

Attends reprenons depuis le début.
Un mec décide de partager un texte. J'écris souvent et je sais ce que c'est de partager des écrits.
Hmd j'ai jamais été traumatisé pck bcp kif. Mais wallah ne serait ce qu'un sale commentaire du style : c nul ou c pourri ... Ca fait trop mal.
Mais lorsqu'un commentaire négatif est argumenté ca glisse
 
CHelha From Paris Y'a pas de souci, j'accepte que tu trouves ça insipide et fade.
J'vais pas en faire une maladie.

Mais c'est pas parce que c'est une fiction qu'on y met rien de personnel sache le. LOL
 
Un violent klaxon m’interpelle. Je dévisse mon cou vers la gauche. Mon souffle ralenti, les sons s’évaporent un à un autour de moi, les lumières s’éteignent.z … [/i]
Mon regard se pose sur l’énorme pare-choc qui s’approche de moi. Le gros colosse pénètre dans mon monde, torpille mes rêves et mes chagrins, balaye mes promesses, tort le cou à mes croyances, bombarde mes théories, brutalise mes envies , et m’impose sa vérité. Je m’abandonne à lui, lui concède ma destinée. Il m’attrape par les entrailles et dans une danse douloureuse me fais valser. Je décolle du sol et me délecte de la grâce du moment. J’ai pas mal. Je ne sens rien. Amine où es tu … M’abandonnes pas je t’en supplie. Je me vois m’écraser sur le sol. Je distingue nettement mon corps tombé à la renverse. Mes deux pieds sont nus maintenant. Je n’entends rien du tout. Le calme absolue. Je vois maman souriante, elle s’approche de moi gracieuse. Elle me tend la main. Ah la douloureuse méprise, ce n'est que le vieux chauffeur. Il semble crié, juré, incanté, insulté tout ses saints, mais je n’entends rien. A cote de lui à genoux le visage déformé par les pleurs et les cries je vois Amine. Te revoilà enfoiré, je savais que tu m’abandonneras pas ! On va bouffer hein ? Attends je me relève … Qu’est ce que tu me dis ? Pourquoi tu pleure ? C’est Hmida ? Il ne m’entend pas. Mes lèvres ne bougent pas, mes jambes restent immobiles. Je gis par terre. Une horde de fantômes ont rejoint Amine et le vieil homme. Des femmes se déchirent le visage , les yeux révulsés par le spectacle d'horreur que je leur affichais. Certaines crient en regardant vers le ciel les bras levés. Des hommes se tiennent la tête la bouche paralysée. Je crois voir Hmida le visage emmuré derrière une grimace horrifié, son ventre flasque se tortille dans tous les cotés. Amine … qu’est ce qu’ils veulent ? Tu les connais ?
Doucement mais surement je réalise ce qui vient de m’arriver. Les sirènes bruyantes d’une ambulance projettent les fantômes dans tous les sens. La voiture se fraye un chemin et crache une joli femme qui court vert moi. Je la vois distinctement, ses jolis traits me caressent, me consolent, me rassurent. Elle prend mon pouls délicatement en m’offrant délicieusement un joli sourire. Il m’éblouit. Mes paupières s’alourdissent. Un homme tire Amine par le bras, il ne cède pas et semble crier à en lézarder son visage. Le nez plein de morve, il me parle, je n’entends toujours rien. L’homme se décourage et vient s’accroupir prêt de la femme. Elle lui lance un regard dépité et humide : On peut plus rien pour lui . Mes yeux ont du mal à rester ouverts. J’entends maintenant Amine me supplier. J’ai la gorge noué, je m’entends sangloter… Amine emmène moi mangé …
Au loin, dans un murmure, l’appel à la Prière me berce un moment. C’est la prière de l’Maghreb. Je m’endors … A tout jamais, amine.

Je ne vais pas émettre de critiques sur la tienne tkt je ne l'ai pas lu comme tu le sais je n'en vois pas l’intérêt .... je pense que pour un écrivain c'est la pire des critiques


là oui c'est de la méchanceté

sans rancune

salam
 
CHelha From Paris Y'a pas de souci, j'accepte que tu trouves ça insipide et fade.
J'vais pas en faire une maladie.

Mais c'est parce que c'est une fiction qu'on y met rien de personnel sache le. LOL


NOn justement ton texte est tellement percutant que je trouve dommage qu'il ne soit pas réel ! C'est le plus beau des compliments n'est ce pas ?
 
Attends reprenons depuis le début.
Un mec décide de partager un texte. J'écris souvent et je sais ce que c'est de partager des écrits.
Hmd j'ai jamais été traumatisé pck bcp kif. Mais wallah ne serait ce qu'un sale commentaire du style : c nul ou c pourri ... Ca fait trop mal.
Mais lorsqu'un commentaire négatif est argumenté ca glisse


Je comprend ta réaction et position tu parles en connaissance de cause

Dommage que tu n’aies pas compris le pourquoi de l'inutile

ça ne fait pas mal, ce sont les critiques négatives qui lui seront bénéfiques et qui le feront avancer
 
très beau texte, même si la fin est triste mais l'histoire est tellement courte qu'on n'a pas encore eu le temps de s'attacher au personnage, donc on accepte cette fin.

Red tu m'as fait une fausse joie j'ai cru que le texte que tu avais posté était la version vécue par la petite fille...
Badrini ce serait sympa de la faire !
 
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