« c’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière »

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Takamine
  • Date de début Date de début
je te laisserai des mots
le parfum délicat d un baiser sur tes lèvres
pendant un instant
faire taire nos craintes !
...et les doutes
s exilé dans ce temps disparu
ou nos rêves se poursuivent
en prenant racine sur le bords d'une route
en longeant cette ligne
à attendre que le soleil
se mêle au monde
et enfante l océan
 

"Chaque fois que je puis trouver trace de rêve,
dans quelque œuvre que ce soit,
je suis prêt à toutes les concessions.
Le merveilleux, qu'il soit d'origine scientifique,
littéraire, religieuse, m'a toujours captivé.
Car, à chaque victoire de l'imagination sur le réel,
un des liens qui retiennent notre esprit se détache et tombe.
La libération commence
et déjà on en aperçoit les conséquences formidables."
(Raymond Queneau)
 
la poésie est universel ,
exclamation clandestine parfois méprisée
moquée crainte ,
vivante ..social
elle fonde notre identité spirituel
la poésie est une faiseuse de failles
de fable de crevasse
qui arpente nos blessures
les apaisent les ravivent
nous arrache au passé pour nous offrir un terrifiant présent !!

 
Dernière édition:
Attrape moi ...

et laisse moi sceller
sur tes lèvres
habillés de lumière
ce qui fut autrefois
un mystère céleste !!

je t offrirai
ce cœur qui expire
entre le crépuscule et l'océan
je mêlerai ta voix
aux couleurs du monde
j'illuminerai les ténèbres
pour puiser dans ton regards
la douceurs et l innocence

et ce premier baiser ..

 
Dernière édition:
..
la ville
bruyante .. agressive
complète son catalogue de la modernité
en plantant des fleurs dans le béton

nous sommes fait pour empiler notre destin
dans une maison vide
fait de long séjour
brisée derrière une vitrine
a espérer chaque jour
qu on survivra
a tout ça
ce truc douloureux
qui bouge tout seul quand on dort

 
reflet de mot
d être
de devenir
en puissance ..
fragment d un néant
forgé dans la roche .

puissante et pénétrante ..
je sens en moi monté cette furie
cet démesure ou l Être s éveil
en son propre nom
et entre dans ma bouche
je t' offre ce récit en forme de cœurs
testament
destiné a la nuit
pour fuir
cette métropole de la mort
aux normes lancinantes
ou les savants ont peur du mystère
et rumine toujours les même systèmes ..
respire doucement
et ressent ce chant
sensible
qui rêve qui pleure
qui expose ses failles
au rythme d un murmure

et tremble avec moi




tu sais ... il y a une conditions mystique a l existence humaine
une coalescence ..
une biographie partagé
un lieu aux multiples Moi
qui se contracte dans nos chairs
et nous entrainent
toujours un peu plus
vers ce chemin ... incertain
ce tendre supplice a l origine du monde
.. ce sentiment précoce de réciprocité ,
d assistance mutuelle
de bienveillance ...
 
Dernière édition:
moi aussi chui toute seule dans mon coin a me poser trop de question ,je me sens a l ouest , enfin au milieu nul part j ai plus la pêche et je deviens *****



'une coalescence' ..???

nan mais t es sérieuse là ? a quel moment de ta vie tu a rencontré une coalescence ?



Ablify ...
 
Dernière édition:
... n importe quoi !!!
nul nul nul !!!

Quel que soit le souci que ta jeunesse endure,
Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure
Que les séraphins noirs t'ont faite au fond du cœur;
Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur.
Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète,
Que ta voix ici-bas doive rester muette.

Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.

La Nuit de Mai



 
Indécise ....
sous la cendre la braise toujours là
éternel malgré nous et cet manie de se torturer
la flamme qui glisse sous ton cœur
tu ne peux l éteindre sans en rallumer une autre
c est notre malédiction
que de devoir en permanence allumé des feux ..
et souffler sur des cendres

la nuit les arbres souffres
ne les bousculent pas ..
ils sont si fragiles



.. merci http://jamesajamaisthor.yagg.com/files/cache/9ff6c6c640c3976b74e51bec7fd87bce.jpg
 
j habite au fond d une impasse
a droite
la maison vide
avec des punk ivres morts
et des chats crevés
impasse rongé par l ivresse
et les grands espaces

 
il y avait comme une source

...fragile

reste mes songes

une caresse

la chaleur .....ta chair

l horizon ........... des lignes

et ce point silencieux

qui ferme la marche


je t en prie

embrasse moi ..

le temps d un rêves

sans même me dire je t aime


j ai des mots des idées qui me sorte de la tête

l' Étrangeté ... des corps qui éclate sur la roche

..archanges de cristal dispersé sur le sable

l expérience de la beauté qui consume mon œil ,



et ton regard qui cherche un refuge

ce chagrin entre mes mains




 
Dernière édition:





..Dans l allé secrète
ou s éveil les amants ,
enroulés a un arbres
une fée mélancolique
les mains tremblantes d amour
bricoles des lettres
et écume les bars...
pour réapprendre a vivre ,
étendue ... amoureuse
presque immobile
elle ferme les yeux
et s endort
enlacée à l'horizon
 
J'aime bien cette chanson, je la prend au second degrés..sans gravité, avec la légèreté que lui donne le style du chanteur. Car la vie est belle : )




Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir.
C’est l’imprévu de la prochaine escale,
c’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose,
c’est demain, éternellement demain
 Roland Dorgelès
 
j attend ce mots qui réveille la vie ..
ce cri qui laboure la création
ce murmure qui éveil l amour

.. j apporte mon cœur
cet œuvre interrompue
pulsion
continue
confuse
brûlante
névrose poétique
abrutissante
ahuris
clouée
la tête la première
sur le moindre espoir
la moindre lueur

j apporte mon cœur
endormie et impuissante
Élisabeth est morte
Dante anéanti
Satan
enterré

 
La soirée était douce, l'air aussi..marcher au clair de lune, ça donne des frissons..ça picote un peu sur la peau, comme des étincelles qui s'allument..et d'un coup on a envie de tout. : )



tu veux un frisson Grazielae ?
appuie sur play
et laisse toi aller ..
enfoncée dans ce rytme ..

tu la sens cette vibration ..
c est vivant ça bouge c est dans une cage
c est étrange et ça martèle comme une parole
qui déborde
ça donne envie de se battre , de jeter des mots
par dessus bord !!
et les orgues vers la fin , ça cogne de partout
, la grat qui se se lâche ..
et puis ca affronte la chair
ca centralise
ca se déchaine !!!
ça sent les affamés
la terre
la poésie
 
Dernière édition:
tu veux un frisson Grazielae ?
appuie sur play
et laisse toi aller ..
enfoncée dans ce rytme ..

tu la sens cette vibration ..
c est vivant ça bouge c est dans une cage
c est étrange et ça martèle comme une parole
qui déborde
ça donne envie de se battre , de jeter des mots
par dessus bord !!
et les orgues vers la fin , ça cogne de partout
, la grat qui se se lâche ..
et puis ca affronte la chair
ca centralise
ca se déchaine !!!
ça sent les affamés
la terre
la poésie
Merci pour le plaisir : )
Je reviendrai poster un truc aussi, là je suis sur un téléphone... J'adore venir sur ton sujet, c'est très riche ! : )
 
imagine le bruit de nos pas quand ils dansent
imagine le bruit de nos corps quand ils se tordent
et tombent
Absorbés par la Terre

délaissons l'Empire du Signe et préférons la pensée du Rythme
des imperfections , de ce léger mouvement qui trouble toute la structure
j ai faim
je veux dévorer un ange
lui bouffer les tripes
et ne laisser qu une paire d ailes ensanglantés
sur le bitume
finir l œuvre suprême
du big bang
en achevant ce monde dans la fureur
et le sang

Pourquoi ?
 
bizarre .... surtout .. je sais pas comment ca a germer ..

Ça va aller tu verras..ne sois pas triste.
Il n'y a pas de problèmes que des solutions : )
J'essayais de comprendre ton texte..mais tu as effacé.

ce gout de sang ..

dans ma bouche immobile

cet éternelle frissons

qui siffle

ces arcs électrique sur mes doigts

et ce rêve

ce rêve

, un cadavre une école et des yeux délicieux

du sang une fureur je touche terre

çà grince

coince , une fleur qui flotte

trotte saute et file

besoin d oxygène

et j ai un cylindre a coté de moi

et puis je pardonne a Gabriel ses offenses

je chante

j effleure ce reflet d argent dans l obscurité

ces âme de paille qui prennent feu

et cette peluche d un noir intense

qui dort sur les eaux sombres

je la serre encore contre moi

a chaque minute de ma vie

et toujours

ce gout de sang

ce sang

encore ce sang

ce sang

ce sang

tout ce sang

sur cette rose

soleil entre deux mondes

qui voyage comme au premier jour


sur ma bouche tapissée de haine

un fauve apaisé

des flammes

et ce magnifique paysage sauvage
 
Retour
Haut