@patouch
Certains d'entre nous avons eu des contextes particuliers lorsque nous avons eu à grandir, des contextes qui sont variables et multiples ... certains loin de toutes spiritualités et religiosités, loin de toutes piétés et ferveurs à croire. D'autres ceux sont vus confrontés à des contextes plein de religiosités, et au contraire, ils ont eu une éducation remplit de dogmes et de principes. certains aussi peuvent avoir vécu la solitude, puis encore la souffrance et la douleur, et d'autres l’opulence et le luxe. De contextes différents, et donc des matrices de départ différentes, des conditionnement différentes et multiples, pour aboutir à construire un esprit qui correspond à ce contexte.
Et puis très vite, le "vilain petit canard", parmi la horde des canards, se met à se poser des questions, des questions que les autres ne se posent pas. et puis très vite "ce vilain petit canard" cherche ses réponses et se rebelle.
Quelle histoire ? mais quelle histoire normale en fait ... car enfermé dans des dogmes qu'il ne comprend pas, enfermé dans des règles et des fatalités qui l’emprisonnent il ne se contente pas des "il faut "de ses congénères, il refuse la soumission de ses semblables ... il veut du vrai : sa liberté.
Alors sa révolte est envers ceux qui l'enferment, ses proches et il s'enfuit, et va vers cette connaissance, qui l'appelle ... est-il un renégat ? ou est-il simplement vivant , poussé par la vie ?
Alors le "vilain petit canard" emporté par sa nature qui boue en lui, cherche cette vérité ... et c'est cette vérité qui le fait grandir ... ceux qui l'enfermaient, l'enfermaient parce qu'ils étaient aussi dans cette prison, et qu'ils vivaient prisonniers des dogmes, sans savoir comprendre ce dogme ... ils adoraient la cause, en ignorant le but ...
mais le but maintenant que ce "vilain canard" voit, est connu, le Quran n'y est pour rien, et Dieu encore moins, ceux sont les Hommes qui veulent de cette prison, et se rassurent à la soumission, mais ne savent pas oser de découvrir les espaces de leurs âmes ... ce n'est pas le message qui est le coupable, mais ceux qui le traduisent, car si véritablement "ce vilain petit canard" est assoiffé de liberté, il sait que cette liberté n'est pas de ce monde et ses richesses, mais l'espace de son être ... il sait.
Alors si tu sais, véritablement, si tu sais d'un savoir intime de Dieu, d'avoir oser et dépasser ta condition, tu reçois le message autrement que comme un prisonnier, et tu comprends les prisonniers, car le prix de ta liberté n'est payé que par toi même. Les carnards sont des canards, sais-tu te reconnaitre comme "l'oie" ?
Mais si , le message n'est aucune valeur pour moi, alors je ne pourrai pas deceler l'emprise de ma propre prison : ma passion, car ce n'est pas le lien avec Dieu qui dicte mes pas ... mais bien l’illusion de ce monde