Cette capitaine de navire est traitée "d'emmerdeuse" par matteo salvini: elle essaie de débarquer les 42 migrants qu'elle a secourus près de l'italie

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Et si on s’occupait des survivants ?


Ces dernières semaines, plusieurs navires humanitaires ont été bloqués en mer par refus d’accès à un port européen pour débarquer les passagers sauvés de la mort.

A l’image de l’Open-Arms coincé en Méditerranée pendant 19 jours, avec une centaine de personnes à son bord.

Si au début, les volontaires et les passagers vivaient la situation de manière plus ou moins contrôlée en maximisant l’entraide et la solidarité, les derniers instants se sont transformés en cauchemar.

Maladies, crises psychologiques, manque à tous les niveaux, la détresse était criante.

Plusieurs personnes ont fini par se jeter à la mer par désespoir.

Derrière nos écrans, nous avons assisté à cette réalité en direct.

En tant qu’autrice du réel, proche de l’un des volontaires du bateau et citoyenne européenne, ces images me sont devenues insoutenables.

Mais que faire ?

Hurler mon indignation ?

Le seul remède que j’ai trouvé est d’écrire.

De raconter, d’évoquer leurs noms, leurs parcours, les horreurs du passage par la Libye.



Parmi les personnes sauvées sur le bateau il y avait Safa, sa mère Hayada, sa fille et ses 2 sœurs.

Elles ont quitté le Soudan.


Elles ont passé 9 mois en Libye, elles y ont vécu dans des circonstances horribles.

Leur quotidien était fait de violence et d’abus continus.

Safa a essayé de protéger le corps de sa fille des atrocités avec son propre corps.

Mais il y avait aussi Rabiya, une mère de deux enfants âgés de neuf mois qui a fui le Cameroun, après que son mari y ait perdu la vie.

Elle a aussi été détenue en Lybie.

Ou encore Hortensia, elle a été aspergée d’essence lorsqu’elle a essayé d’empêcher son agresseur de la violer en Libye.

Elle a 30 ans.

Mon âge.
Les histoires vraies ont le pouvoir d’ouvrir les yeux, autant que les chiffres ont ce don pour endormir les émotions.

J’ose y croire, ne fut-ce qu’un peu.


Le pouvoir des mots



Le terme “migrant” désigne toutes les personnes qui migrent ou ont un jour migré, quel que soit leur statut de séjour ou la raison de leur départ :

demandeurs d’asile, réfugiés, sans-papiers, étudiants ou travailleurs étrangers…

Moi, par exemple, selon cette définition, j’ai déjà été plusieurs fois migrante dans ma vie.

En revanche, je ne suis pas exilée, comme ces personnes qui ont quitté leur patrie, sous la contrainte d’un bannissement ou d’une déportation, l’impossibilité de survivre ou la menace d’une persécution.

Ni une demandeuse d’asile, comme ces gens qui fuient leur pays en quête de protection, qui ont introduit une demande d’asile.

Encore moins réfugiée, c’est-à-dire une personne qui satisfait aux critères définis par la Convention de Genève qui précise qu’un réfugié est une personne qui a fui son pays “craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays”.


Le lexique est riche n’est-ce pas ?

Pourquoi les médias se bornent à faire du mot "Migrants" la Une de leurs journaux ?

L’expression a évoluée pour devenir une espèce de terme complètement déshumanisé, dénué de sens, froid et péjoratif.

Le débat est double, sémantique et politique.


Depuis le début de l’année, 46 5000 personnes ont rejoint l’Europe par la mer, la population européenne est de plus de 500 millions d’habitants.

La "crise des migrants" ? Le choix des mots est politique, encore une fois !

"La crise migratoire en l’Europe est terminée", a d’ailleurs déclaré le commissaire aux migrations de l’UE, accusant "la désinformation, les mensonges et les infox" d’obscurcir le débat.


Ces milliers de personnes qui risquent leur vie pour pénétrer la forteresse "Europe" ne sont pas des chiffres issus d’une masse indéfinie nommée "migrants".

Ce sont de futurs demandeurs d’asiles, de futurs réfugiés, nos futurs voisins, nos futurs collègues, nos futurs amis.

Ils nous raconteront leur histoire une soirée de fin d’été lorsque la confiance réciproque se sera installée et ce jour-là, on réalisera les œillères qu’on a accepté de porter en oubliant tous les N.N morts dans la méditerranée…




A Ftima, Hawnaz, Ibrahim, Tahirou et les autres…




* RÉFUGIÉ, DEMANDEUR D’ASILE, MIGRANT… LEXIQUE ET DÉFINITIONS https://www.cire.be/refugie-demandeur-dasile-migrant-lexique-et-definitions/



https://www.lalibre.be/debats/opini...ahirou-et-les-autres-5d7270a29978e22ea7cc965b
 
29 octobre 2019


Fin juin, l'Allemande Carola Rackete forçait l'entrée au port de Lampedusa du navire qu'elle commandait pour y débarquer la quarantaine de migrants sauvés au large de la Libye et bloqués plus de deux semaines à son bord.


Haidi Sadik faisait partie de l'équipage du Sea-Watch 3.



Elle nous a accordé une interview.




Haidi Sadik, 29 ans, est l'une des 22 membres d'équipage du Sea-Watch 3, l'un des plus gros bateaux de sauvetage en Méditerranée. Multi-casquettes, elle occupe la fonction de médiatrice culturelle et de porte-parole à bord du navire de l'ONG allemande battant pavillon néerlandais.


Elle fait le lien entre les personnes sauvées en mer et l'équipage tout en assurant la communication avec la terre.


Pour elle, la quarantaine de migrants sauvés ont été otages, pendant 17 jours, d'un "jeu politique" affiché en Une des médias du monde entier, pour "l'exemple".




Quelles sont les circonstances qui vous ont menés dans cette situation ?




Nous avons sauvé de la noyade le 12 juin dernier 53 personnes, des enfants, des femmes et des hommes, en situation critique en Méditerranée.


Ces personnes originaires de différents pays d'Afrique (NDLR : Cameroun, Guinée, Ghana, Burkina-Faso, Egypte, Mali) avaient subi des détentions violentes, de la torture et des sévices sexuels.



Onze d'entre elles ont pu être évacuées dans un premier temps. Les 42 autres migrants ont ensuite été otages pendant 17 jours d'un petit jeu politique dans cette situation désespérée où nous ne pouvions pas les débarquer sur le sol italien.


Certains devenaient suicidaires et voulaient sauter par-dessus bord pour rejoindre la côte.


Mais nager aurait été très dangereux à cause du trafic maritime.


A cette époque, le ministre italien de l'Intérieur Mateo Salvini venait de faire passer une loi destinée spécialement aux ONG.


Ce n'est pas une coïncidence. P



arce que le jour suivant, les garde-côtes italiens ont ramené sur terre d'autres personnes secourues sans que cela ne fasse un tel ramdam.



On peut dire que nous avons été un exemple pour l'Italie.


Les ONG comme la nôtre étaient clairement visées dans leur travail humanitaire.

Qu'une femme allemande soit arrêtée pour avoir débarqué ces personnes sur le sol Italie, c'était du pain béni pour l'extrême-droite.


Alors que ce que nous faisons n'est pas illégal.


C'est la loi de Salvini qui est en contradiction avec le droit maritime internationale.


Elle viole le droit de la mer et assistance aux personnes en détresse (NLDR: L'obligation de prêter assistance aux personnes en détresse en mer est inscrite à l'article 98, paragraphe 1, de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (1982).)




Lire aussi notre interview de Philippe Gautier, professeur en droit de la mer à l'UCLouvain.

Ce n'est pas normal qu'une urgence humanitaire se prolonge inutilement pendant plus de deux semaines.



La situation à bord était très tendue, physiquement et psychologiquement, autant pour les réfugiés que pour l'équipage.
 
Quelle est la situation actuelle en Méditerranée ?



Depuis 2018, une zone de recherche et de sauvetage a été reconnue au large de la Libye.


Des garde-côtes libyens patrouillent dans ces eaux, mais ils ne sont pas bien équipés, ils sont violents, laissent mourir des gens en mer, ou les ramènent en Libye.


Il faut une politique de sauvetage en mer coordonnée.


Il faut aussi assigner des ports sûrs dans cette politique.


Si un bateau est en détresse au large de l'Italie, il faut que les garde-côtes italiens puissent dire: "vous êtes le navire le plus proche, allez leur porter assistance et ramener les au port de Naples, le port le plus proche où vous serez en sécurité ".


Quand on demande à ces soi-disant 'garde-côtes' libyens de faire cela, ils demandent à ce que nous ramenions ces personnes à Tripoli, ce que nous refusons.


Il y a beaucoup de conflits et de tensions avec les autorités.



(NLDR : Elle donne comme exemple un accident survenu entre le Sea-Watch 3 et les garde-côtes libyens en novembre 2017 (attention, contenu sensible).


Il y a un grand trou noir où de nombreuses violations sont commises, nous sommes là pour nous y opposer.

Nous faisons les grands titres, car nous sommes les témoins de la violation de la loi par les Etats.


C'est aussi simple que ça.

Quand on voit un bateau en détresse, la loi oblige un capitaine de l'aider.

Des réglementations internationales existent, elles doivent être respectées.
 
Votre acte s'inscrit-il, selon vous, dans de la désobéissance civile ?



Non, je n'aime pas parler de désobéissance civile dans notre cas.


Ce que nous avons fait n'est pas de la désobéissance civile, nous avons en fait obéi à la loi, c'est pour cela que nous nous battons.

On parle bien ici du droit maritime international qui doit être respecté par tous les états costaux impliqués, l'Italie incluse, ce qu'elle refuse de faire.


Elle laisse les organisations de la société civile prendre la responsabilité de protéger des vies humaines, d'emmener ces personnes à un endroit sûr.


En fait, on nous exhorte à ramener des personnes dans des zones de guerre.


C'est insupportable, c'est une requête inimaginable.


On a d'ailleurs la preuve écrite, par mail, que l'Europe nous a officiellement demandé de ramener des personnes en zone de guerre, ce qui est un crime.
 
On ne verra jamais un bateau des garde-côtes italiens naviguer vers Tripoli, mais demander à une ONG ou à des garde-côtes libyens de le faire, ça passe.


Les autorités européennes nous demandent de commettre un acte criminel à leur place.


Et parce que nous refusons, de le faire ne signifie pas que nous faisons de la désobéissance civile.


Nous obéissons au contraire complètement aux lois, ce que les autorités publiques refusent de faire.






Pensez-vous que la situation puisse changer avec le nouveau gouvernement italien qui a renvoyé Salvini dans l'opposition ?




Les changements politiques à ce niveau doivent encore se concrétiser dans la réalité. Je ne pense pas que cela va changer.


Je ne suis pas une analyste politique et je ne peux pas prédire le futur, mais ce que je constate maintenant c'est que nous travaillons toujours dans le même contexte.


Notre navire est toujours confisqué en Sicile, comme d'autres bateaux d'ONG.



Les personnes qui sont en mer peuvent témoigner de la non-assistance aux personnes en détresse et de la violation des lois qui sont sanctionnées par l'Europe, l'Italie en premier.

Même si l'Italie se dit adoucie dans ce domaine, ce n'est pas juste un problème italien, mais un problème européen, la politique européenne n'a pas changé.
 
Il y a un pourtant un grand mouvement de solidarité un peu partout en Europe...



Oui, des bourgmestres de différentes villes annoncent qu'ils veulent accueillir ces réfugiés.



Ils veulent ouvrir leurs ports. Mais un bourgmestre n'a pas la même autorité qu'un ministre de l'Intérieur dans son pays.

Si l'autorité au-dessus de lui dit non, ce sera non.



Notre politique actuelle est tellement défaillante que nous ne pouvons même plus garantir la vie humaine.


Il ne s'agit pas d'avoir de bonnes intentions aléatoires.


Nous avons besoin d'une politique appropriée, de solutions prévisibles qui s'appliquent à tout le monde, à tout moment, de façon juste.



Un nouveau mécanisme inconditionnel doit être mis en place.


Il nécessiterait une refonte complète de la politique européenne actuelle et je ne pense pas que la volonté politique y est.


Mais quand je vois comment la société est polarisée, je me dis qu'il y a de l'espoir, que le soutien qui existe sera traduit en une politique meilleure.

Je me demande juste combien de temps cela va prendre.




Comment agissez-vous maintenant que vous n'êtes plus en mer ?



Notre ONG possède aussi un avion en plus du navire qui est toujours confisqué par la justice.


Cet avion, le Moon Bird, survole les zones maritimes pour repérer les bateaux en détresse, Ce n'est pas une mission de sauvetage, mais de surveillance.


Nous repérons les personnes en détresse, nous en informons les autorités compétentes et nous espérons qu'elles agissent.


Nous sommes confrontés à beaucoup de non-assistance. Moon Bird est, à l'heure actuelle, plus une mission qui voit des gens se noyer, car personne ne vient les aider ou alors, elles sont ramenées en Libye.
 
Il n'y a pas de volonté politique de les secourir.


Les autorités européennes alertées envoient les garde-côtes libyens, mais on sait alors que cela va mal finir.


Parfois, des vies sont sauvées, mais d'autres fois elles sont renvoyées vers une mort probable.



Cela fait partie intégrante de la politique de migration européenne, de refouler ces personnes très loin de nos rives.


En résumé, l'Europe externalise ses frontières et s'en lave les mains de sa responsabilité.


C'est très symbolique de montrer jusqu'où l'Europe est prête à aller pour stopper ces réfugiés.




Quel est votre ressenti aujourd'hui ?

Nous avons secouru des milliers de personnes en mer.


Je ne regrette pas du tout, c'est la chose la plus difficile et la plus belle que j'ai faite. Ce n'est pas un job facile, psychologiquement et physiquement.


J'ai toujours besoin de prendre du recul entre plusieurs missions.


Je ne pourrais pas faire cela non-stop. Après 7 mois, j'ai arrêté un moment pour rempiler.


C'est un environnement intense, mais je suis convaincue que ce que nous faisons est un besoin absolu et est tout à fait légitime.


La motivation est toujours là.


On est aidé par de nombreuses personnes à bord, avec de multiples compétences médicales et techniques, mais nous sommes des humains avant tout.


C'est vraiment une honte que le sort de ces personnes soit aux mains de volontaires alors que cela devrait être la mission des gouvernements. Ils ne répondent pas à cette immense urgence. J'espère que pour eux le futur sera meilleur.




L'Europe déchirée sur le sauvetage des migrants en Méditerranée
Un texte, qui prévoyait notamment la mise en place de corridors humanitaires et l'abolition du délit de solidarité, a été rejeté à deux voix près (288 contre 290) au Parlement européen le 24 octobre dernier. Les trois formations politiques appelées à soutenir la prochaine Commission européenne (PPE, S&D et Renew Europe) ne sont pas parvenues à s'entendre sur un renforcement des recherches et sauvetages de migrants en Méditerranée.




Ce texte demandait aux pays de l'UE de mettre en place un mécanisme juste et durable pour répartir les personnes secourues, de ne pas criminaliser les ONG qui viennent à leur secours et de reconnaître que la Libye ne peut pas être considérée comme un pays sûr. Il plaidait en outre pour ouvrir des voies sûres et légales de migration vers l'UE - meilleur moyen selon les signataires de prévenir les décès en mer - ainsi que des couloirs humanitaires.



Selon l'OIM, l'organisme des Nations Unies chargé des migrations, le nombre de décès enregistrés le long des trois principaux itinéraires méditerranéens pendant les dix mois de 2019 s'élève à 1 087 personnes - soit environ 53% des 2 044 décès confirmés pendant la même période en 2018.


https://www.levif.be/actualite/euro...e-normal-1207375.html?cookie_check=1574250438
 
En attendant,d'autres continuent et prennent la relève pour sauver des personnes en danger de mort



Pour être rentrée est bien rentrée mais illégalement. C'est exactement ce qu'ils font les squatteurs qui profitent de l'absence d'un locataire pour forcer la porte d'entrée d'un appartement et s'y installer après avoir au préalable changé lla serrure de la porte d'entrée.
 
Ok donc ils paient pour mourir aussi


Et tout le monde regarde le spectacle avec la conscience tranquille parce qu'ils ont payés avec les risques qui vont avec

:bizarre:

Il faut savoir que ces personnes ont payé pour émigrer avec les risques qui vont avec.


Maintenant que Salvini est parti les ONG profitent. Le chat n'est plus là les souris dansent.



Salvini le Mussolini moderne ?
Qui a droit de vie ou de mort concernant les migrants

Ironie off
 
J'aime bien ....

(Ces soit disants gardes côtés libyens ) cela denote un sacre jugement de la part d'une personne altruiste.

Plus loin


Les migrants 46000 entrées pour une UE de 500 millions...

..c'est sympathique d'avoir le savoir .
De savoir pour le peuple que 46000 clandestins pour 500 millions le vase n'est pas plein.
De quel droit ? Cela reste un mystère. Mais cette charmante personne devrait lire mein kampt .
 
Et moi de ne pas être toi. :D
Très heureux de constater qu'il y a des gens tels que toi qui constatent chaque jour l'ignominie de ces soit disantes ONG remplies de bon sentiments pour venir mettre le chaos en Europe. Dommage hélas que l'on doit élire des partis d'extrêmes droite pour que les choses bougent. Les peuples doivent cependant pouvoir se protéger face aux invasions. Ça devient une question de Survie.
 
Dernière édition:
Il faut savoir que ces personnes ont payé pour émigrer avec les risques qui vont avec.
Et les enfants ?
Mais tu as raison ils connaissent les risques ils sont informés

Alors

Tant de désespoir pour se jeter à la mer quand même ?

C'est ça qui doit interpeler, ils le feront quand même sans ONG. Bien sûr c'est souvent pas la solution....de subir un tel calbapour peut être rien..

Ils sont désespérés, à bout, assoiffés et affamés, certains ont été battus ef violés


les ONG les sauvent et leur permettre de satisfaire leurs besoins physiologiques pour un petit moment.

Après c'est clair c'est compliqué pour les pays frontières de la mer qui doivent accueillir ces gens qui débarquent...mais c'est incomparable avec la souffrance des migrants.

À laquelle beaucoup ici sont insensibles.
Sans empathie et le coeur sec
 
Et les enfants ?
Mais tu as raison ils connaissent les risques ils sont informés

Alors

Tant de désespoir pour se jeter à la mer quand même ?

C'est ça qui doit interpeler, ils le feront quand même sans ONG. Bien sûr c'est souvent pas la solution....de subir un tel calbapour peut être rien..

Ils sont désespérés, à bout, assoiffés et affamés, certains ont été battus ef violés


les ONG les sauvent et leur permettre de satisfaire leurs besoins physiologiques pour un petit moment.

Après c'est clair c'est compliqué pour les pays frontières de la mer qui doivent accueillir ces gens qui débarquent...mais c'est incomparable avec la souffrance des migrants.

À laquelle beaucoup ici sont insensibles.
Sans empathie et le coeur sec
Et l'Europe ne peut pas leur offrir une vie décente. Hausse de l'immigration = hausse de la délinquance. A force d'avoir de l'empathie on se fait bien berner. En plus ici tout le monde se plaint du racisme des méchants européens. On parle même de probables guerres civiles dans le futur !! Pourquoi cette naïveté ?
 
Et l'Europe ne peut pas leur offrir une vie décente. Hausse de l'immigration = hausse de la délinquance. A force d'avoir de l'empathie on se fait bien berner. En plus ici tout le monde se plaint du racisme des méchants européens. On parle même de probables guerres civiles dans le futur !! Pourquoi cette naïveté ?
Je dis pas que c'est la solution que ces gens restent tous en Europe...certains rentreront.
On peut partir du principe qu'il faut qud ceux qui sont venus pour un motif purement économique retournent si les conditions sur place le permettent...mais ça va. On est loin d'une invasion, d'une guerre civile...ça c'est un discours pour attiser la haine...
Après c'est pas normal que ces personnes qui veulent aller en Europe soient renvoyées en Italie à cause de Schengen....

Il s'agit là de secourir les gens en mer déjà. C'est une première chose, on peut pas humainement laisser ces gens à bout 2 semaines sur un bateau pour des considérations politiques
 
Tu crois qu'on devrait organiser un référendum en Italie pour savoir si les migrants ou le droit de rentrer ou pas? Tu serais bien déçue
ca coute trop cher de faire un référendum,,, et puis,,, les Italiens ont d'autres préoccupations,,,, ceci dit une majorité de la population elle est loin d'être insensible au sort de ces migrants qui arrivent en masse,,, et donc sont désoeuvrées par l'arrivée de ce flot,, mais que peut-elle faire à part observer ce phénomène en recrudescence ?
Que suivre les décisions prises par un gouvernement d'extrème droite, ou les membres de ce partie ne manquent pas de se faire entendre lorsqu'ils savent qu'un bateau humanitaire bondé de migrants approchent de leur côtes pour "alerter" la population,,,,
 
Je dis pas que c'est la solution que ces gens restent tous en Europe...certains rentreront.
On peut partir du principe qu'il faut qud ceux qui sont venus pour un motif purement économique retournent si les conditions sur place le permettent...mais ça va. On est loin d'une invasion, d'une guerre civile...ça c'est un discours pour attiser la haine...
Après c'est pas normal que ces personnes qui veulent aller en Europe soient renvoyées en Italie à cause de Schengen....

Il s'agit là de secourir les gens en mer déjà. C'est une première chose, on peut pas humainement laisser ces gens à bout 2 semaines sur un bateau pour des considérations politiques
Si les politiques européennes étaient plus fermes, il n'y aurait personne en mer.
modèle à l'australienne
 
On est loin d'une invasion, d'une guerre civile...ça c'est un discours pour attiser la haine...
Guerre civile ? Ce sont des paroles de M. Emmanuel Macron, il attise donc la haine ?
"Des «amalgames entre les questions d'immigration, de radicalisation, de communautarisme et de laïcité» peuvent entraîner la France dans une guerre civile, a annoncé le Président Macron devant des proches à l’Élysée, rapporte France Info citant sa propre source"
Plus d'immigration = plus de risques de guerre civile. Vos dirigeants sont plus clairvoyants.
 
Et l'Europe ne peut pas leur offrir une vie décente. Hausse de l'immigration = hausse de la délinquance. A force d'avoir de l'empathie on se fait bien berner. En plus ici tout le monde se plaint du racisme des méchants européens. On parle même de probables guerres civiles dans le futur !! Pourquoi cette naïveté ?


Hausse de l'immigration
Hausse de la délinquance
Guerre civile

J'ai lu ces mêmes propos sur un site d'extrême droite
Aucuns chiffres à l'appui bien évidemment
Juste des propos pour attiser la haine,la peur des lecteurs



Déclaration de Macron j'ai l'honnêteté de poster la source



 
Et l'Europe ne peut pas leur offrir une vie décente. Hausse de l'immigration = hausse de la délinquance. A force d'avoir de l'empathie on se fait bien berner. En plus ici tout le monde se plaint du racisme des méchants européens. On parle même de probables guerres civiles dans le futur !! Pourquoi cette naïveté ?

Si tu voyais chaque jours ces "refugés" venir mendier à pieds nus au bords des sorties du périphérique avec la même pancarte, en compagnie de quelques handicapés. La plupart sont déposés là par une camionette. Et oui, c'est une organisation pas très "catholique".
 
Il s'agit là de secourir les gens en mer déjà. C'est une première chose, on peut pas humainement laisser ces gens à bout 2 semaines sur un bateau pour des considérations politiques

Pourquoi ils ne vont pas dans les pays voisins comme par exemple le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, l'Egypte ? De la Lybie direction l'Italie ou Malte et pas ailleurs.
 
Réfugiés tu en es certain?


Parce que cela fait plutôt penser aux bandes organisées de l'est ou roumanie


Si tu voyais chaque jours ces "refugés" venir mendier à pieds nus au bords des sorties du périphérique avec la même pancarte, en compagnie de quelques handicapés. La plupart sont déposés là par une camionette. Et oui, c'est une organisation pas très "catholique".
 
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