Si l'on tient compte du fait que..... :
Le Prophète -sallallahu 'alayhi wa sallam- a dit :
« Ce qui sépare le musulman de la mécréance et de l’associationnisme est l’abandon de la prière. »
rapporté par l’imam Muslim dans son recueil de hadiths authentiques selon Jâbir ibn ‘Abdillah.
ou encore :
Le Prophète -sallallahu 'alayhi wa sallam- a dit :
« Le pacte qu’il y a entre nous (les musulmans) et eux (les mécréants), c’est la prière. Et quiconque l’abandonne tombe dans la mécréance. »
rapporté par l’imam Ahmad et les quatre compilateurs de hadiths selon Burayda ibn ul-Hussayn.
...... alors la personne qui ne prie pas n'est pas musulmane.
La prière est le pilier principal de l’islam (après l’attestation de foi) sans lequel l’islam d’une personne n’est pas valable.
Quant au jeûne, aux dons, bonnes œuvres....... :
Allah azzawajal n’accepte ni le jeûne des mécréants, ni leurs aumônes, ni leurs pèlerinages, ni quoi que ce soit de leurs bonnes œuvres.
« Ce qui empêche leurs dons d’être agréés, c’est le fait qu’ils n’ont pas cru en Allah et Son messager, qu’ils ne se rendent à la prière que paresseusement, et qu’ils ne dépensent (dans les bonnes œuvres) qu’à contrecœur. » ( 9 - 54)
Une fatwa du
Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ, Fadhâ’il Ramadhân ( اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء ) dit ceci :
La prière est un des piliers de l’islam et c’est même son pilier le plus important après le témoignage de foi. C’est une obligation individuelle de l’accomplir.
Quiconque l’abandonne, que ce soit en la reniant, ou en refusant de la pratiquer, ou seulement par paresse et négligence, devient mécréant.
Quant à ceux qui jeûnent le mois du Ramadan et ne prient que pendant ce mois, leur acte équivaut à une tentative de tromper Allah !
Et bien vils sont ceux qui ne connaissent Allah que pendant le Ramadan : leur jeûne n’est pas valable tant qu’ils délaissent la prière hors du Ramadan.
Mais, comme l'Islam n'est pas l'armée ou la dictature :
Celui qui ne prie pas est-il musulman ?
Il y 2 cas de figure. Celui qui ne prie pas
car il nie cette obligation est un kafir à l'unanimité des savants.
Quant à celui qui la reconnaît mais ne la pratique pas demeure croyant (
avis majoritaire).
Chez les Hanbalites, même dans ce cas de figure, il devient kafir. Bien que cet avis ne soit pas majoritaire, il faut respecter la divergence. Cet avis juridique illustre bien que l'affaire de la prière relève de la plus haute importance et n'est pas à prendre à la légère.
Wa Allahu a'lim