Dans les mariages mixtes entre musulmans et chrétiens ou entre juifs et chrétiens se pose la question de la circoncision des garçons. Certains n'y voient pas de problème. "Après tout, ce n'est qu'un petit morceau qu'on coupe
et c'est vite oublié, disent-ils. Pourquoi en faire un problème?"
Et pourtant c'est bien un crime, même si la loi en Occident refuse encore de qualifier la circoncision masculine de crime ... pour différentes raisons ou par indifférence. Et comme je l'ai souvent dit, en Occident, un chien est mieux protégé qu'un enfant. Vous ne pouvez pas couper la queue d'un chiot; la loi l'interdit et le sanctionne. Mais vous pouvez couper la queue d'un enfant La loi y ferme les yeux. Stupide loi et stupide législateur
Pour éviter de se retrouver avec un tel problème de conscience, je conseille à tous ceux qui projettent un mariage mixte de se mettre d'accord d'avance, par écrit, que les enfants resteront intacts jusqu'à l'âge de 18 ans, et décideront eux-mêmes s'ils veulent se faire charcuter ou pas une fois adultes.
Je viens de recevoir un message d'une mère confrontée à ce genre de problème. Je publie sa lettre avec son autorisation, en taisant son nom. Voilà ce qu'elle m'écrit:
"Bonsoir.
Je passe mon temps en ce moment à lire vos écrits. Je suis athée, mon mari musulman non pratiquant, enfin je le croyais....
Nous avons un adorable bébé d'un an, vous imaginez déjà ce que je vais écrire.....
Soit je le fais circoncire et jamais plus je ne pourrais me regarder dans un miroir et le sentiment de culpabilité ne me quittera plus jamais, soit son père nous abandonne et j'ai dans les bras un orphelin qui grandira sans son père.
Nous pleurons tous, s'implorant les uns et les autres, je suis désespérée, je ne veux pas priver mon fils de sa famille mais je ne supporte pas l'idée qu'on puisse porter atteinte à son intégrité physique....
Je ne sais plus quoi faire...."
Cette lettre se passe de commentaire. Je souhaite simplement rendre hommage au courage de cette mère et à son humanisme.
Je complète ce message par un autre témoignage, d'une jeune fille égyptienne musulmane qui m'écrit demandant mon conseil. Son père, militaire de carrière, de religion musulmane, est opposé à la circoncision masculine et féminine. Il a écrit un livre sur ce sujet en se basant sur mes ouvrages. Chaque fois qu'un homme se présentait pour demander la main de ses filles, il leur imposait comme condition de ne pas faire circoncire les garçons ou les filles. Évidemment, une telle condition en Égypte fait fuir les fiancés. La fille en question partage le point de vue de son père mais a peur de rester sans mariage. Tout en connaissant que je suis chrétien, elle souhaitait connaître mon point de vue et avoir mon conseil. Sa question est simple: "Puis-je chercher mon bonheur en sacrifiant le droit de mes futurs enfants à leur intégrité physique"? Elle précise qu'elle avait un fiancé qui refuse la condition du père et qui tient à circoncire ses garçons et ses filles.
Ma réponse était: "Une fille noble doit se marier seulement avec un homme noble. Ce fiancé n'est pas noble, et donc il n'est pas digne d'elle. Personne n'a le droit de faire son bonheur sur le dos des autres".
Quelques jours après je reçois le message suivant: "J'ai rompu avec mon fiancé. Merci de votre conseil".
Trois ans sont passés après ce premier contact. Et voilà que je reçois un autre message de cette fille m'informant qu'elle est enceinte. "Alors tu as pu trouver un mari qui a accepté la condition de ton père?" "Oui, me dit-elle, le fiancé était obligé d'accepter".
Et pourtant c'est bien un crime, même si la loi en Occident refuse encore de qualifier la circoncision masculine de crime ... pour différentes raisons ou par indifférence. Et comme je l'ai souvent dit, en Occident, un chien est mieux protégé qu'un enfant. Vous ne pouvez pas couper la queue d'un chiot; la loi l'interdit et le sanctionne. Mais vous pouvez couper la queue d'un enfant La loi y ferme les yeux. Stupide loi et stupide législateur
Pour éviter de se retrouver avec un tel problème de conscience, je conseille à tous ceux qui projettent un mariage mixte de se mettre d'accord d'avance, par écrit, que les enfants resteront intacts jusqu'à l'âge de 18 ans, et décideront eux-mêmes s'ils veulent se faire charcuter ou pas une fois adultes.
Je viens de recevoir un message d'une mère confrontée à ce genre de problème. Je publie sa lettre avec son autorisation, en taisant son nom. Voilà ce qu'elle m'écrit:
"Bonsoir.
Je passe mon temps en ce moment à lire vos écrits. Je suis athée, mon mari musulman non pratiquant, enfin je le croyais....
Nous avons un adorable bébé d'un an, vous imaginez déjà ce que je vais écrire.....
Soit je le fais circoncire et jamais plus je ne pourrais me regarder dans un miroir et le sentiment de culpabilité ne me quittera plus jamais, soit son père nous abandonne et j'ai dans les bras un orphelin qui grandira sans son père.
Nous pleurons tous, s'implorant les uns et les autres, je suis désespérée, je ne veux pas priver mon fils de sa famille mais je ne supporte pas l'idée qu'on puisse porter atteinte à son intégrité physique....
Je ne sais plus quoi faire...."
Cette lettre se passe de commentaire. Je souhaite simplement rendre hommage au courage de cette mère et à son humanisme.
Je complète ce message par un autre témoignage, d'une jeune fille égyptienne musulmane qui m'écrit demandant mon conseil. Son père, militaire de carrière, de religion musulmane, est opposé à la circoncision masculine et féminine. Il a écrit un livre sur ce sujet en se basant sur mes ouvrages. Chaque fois qu'un homme se présentait pour demander la main de ses filles, il leur imposait comme condition de ne pas faire circoncire les garçons ou les filles. Évidemment, une telle condition en Égypte fait fuir les fiancés. La fille en question partage le point de vue de son père mais a peur de rester sans mariage. Tout en connaissant que je suis chrétien, elle souhaitait connaître mon point de vue et avoir mon conseil. Sa question est simple: "Puis-je chercher mon bonheur en sacrifiant le droit de mes futurs enfants à leur intégrité physique"? Elle précise qu'elle avait un fiancé qui refuse la condition du père et qui tient à circoncire ses garçons et ses filles.
Ma réponse était: "Une fille noble doit se marier seulement avec un homme noble. Ce fiancé n'est pas noble, et donc il n'est pas digne d'elle. Personne n'a le droit de faire son bonheur sur le dos des autres".
Quelques jours après je reçois le message suivant: "J'ai rompu avec mon fiancé. Merci de votre conseil".
Trois ans sont passés après ce premier contact. Et voilà que je reçois un autre message de cette fille m'informant qu'elle est enceinte. "Alors tu as pu trouver un mari qui a accepté la condition de ton père?" "Oui, me dit-elle, le fiancé était obligé d'accepter".
