Il nous faut reconstituer l'histoire du texte du Coran pour comprendre
le problème des différentes versions et de leurs lectures, dont l'existence
même rend absurde le dogme musulman qui concerne ce livre. Comme
nous le verrons, il n'existe pas un Coran unique, et ce livre sacré ne connaît
pas encore de version définitive. Quand un musulman affirme dogmatiquement
que le Coran est la parole de Dieu, il suffit de lui demander « quel
Coran ? » pour ébranler ses convictions.
A la mort de Muhammad en 632, il n'existait aucun texte de ses prophéties.
Plusieurs de ses disciples tentèrent alors de recueillir toutes les révélations
connues et d'en faire un codex. Très rapidement les textes se
multiplièrent, tels ceux d'Ibn Masud, d'Ubai b. Kab, d'Ali, d'Abu Bakr, d'Al
Ashari, d'Al Aswad et de bien d'autres encore. Les villes de La Mecque,
Médine, Damas, Kouffa et Basra avaient chacune leur propre Codex
Métropolitain. Nous avons vu qu'Uthman avait tenté de mettre de l'ordre
dans cette situation chaotique en officialisant le Codex de Médine et en
ordonnant que tous les autres textes fussent détruits.
Or, bien que le Codex d'Uthman était supposé standardiser le texte consonantique,
il existait toujours au IVe siècle plusieurs versions. Le problème
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était aggravé par le fait que le texte consonantique n'était pas pointé, c'està-
dire qu'il lui manquait les points qui auraient permis de distinguer par
exemple un b d'un t. Plusieurs autres lettres (f et q, j, h et kh, s et d; r et z, s
et sh, d et dh, t et z) étaient sources de confusion.
[...]
Pour qui veut lire la suite, voir le livre d'Ibn Warraq pages 144 et suivantes...
http://ingiagzennay.free.fr/IbnWarraq.pdf
nouveaupseudo ... tu veux rire... je vais me faire un plaisir à te faire rire... mais jaune