A l'origine, les poursuites avaient été engagées pour viol et séquestration. Les faits ont été requalifiés, après de longues péripéties procédurales. Jugé pour des faits d'atteinte sexuelle sur une adolescente de 14 ans avec qui il s'était "marié" religieusement, un Marocain de 29 ans a été condamné mercredi soir à deux ans et demi de prison ferme par le tribunal correctionnel d'Evry. Actuellement toujours en fuite, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt.
Les faits s'étaient produits en 2000. Contre une dot de 2000 ou 3000 francs, la jeune fille, de nationalité française, avait "épousé" un jeune Marocain, alors âgé de 21 ans, en situation irrégulière et qu'elle n'avait qu'aperçu jusqu'alors. A la barre, la victime, aujourd'hui âgée de 23 ans, a expliqué avoir considéré à l'époque ce mariage était un moyen de se libérer du carcan paternel, avant d'affirmer que son père lui avait "imposé" cette union. Dans ses réquisitions, le procureur a évoqué un "pseudo-mariage", issu d'un "pseudo-consentement", après lequel l'adolescente a subi, deux fois par jour pendant 22 jours des rapports sexuels avec son "mari", décrit comme brutal.
Trois semaines sans pouvoir sortir
Outre la peine prononcée à l'encontre du principal accusé, le frère du principal prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis pour complicité, pour avoir mis à disposition son appartement de Grigny, dans l'Essonne, où le "couple" avait passé la "nuit de noces" et les trois semaines qui avaient suivi, pendant lesquelles la victime n'avait pas eu la possibilité de quitter librement les lieux.
La compagne du père de la jeune femme, qui avait été à l'origine de l'achat de la robe de mariée et avait fourni à l'adolescente une plaquette de pilules contraceptives, a quant à elle été condamnée à deux mois de prison avec sursis pour complicité. Le cas du père de la victime, également poursuivi pour complicité, a été disjoint pour un problème de procédure. Il s'agit d'un ancien imam de Grigny, connu des autorités pour ses prêches radicaux, qui a été expulsé en janvier 2007 au Maroc.
D'après agence
Les faits s'étaient produits en 2000. Contre une dot de 2000 ou 3000 francs, la jeune fille, de nationalité française, avait "épousé" un jeune Marocain, alors âgé de 21 ans, en situation irrégulière et qu'elle n'avait qu'aperçu jusqu'alors. A la barre, la victime, aujourd'hui âgée de 23 ans, a expliqué avoir considéré à l'époque ce mariage était un moyen de se libérer du carcan paternel, avant d'affirmer que son père lui avait "imposé" cette union. Dans ses réquisitions, le procureur a évoqué un "pseudo-mariage", issu d'un "pseudo-consentement", après lequel l'adolescente a subi, deux fois par jour pendant 22 jours des rapports sexuels avec son "mari", décrit comme brutal.
Trois semaines sans pouvoir sortir
Outre la peine prononcée à l'encontre du principal accusé, le frère du principal prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis pour complicité, pour avoir mis à disposition son appartement de Grigny, dans l'Essonne, où le "couple" avait passé la "nuit de noces" et les trois semaines qui avaient suivi, pendant lesquelles la victime n'avait pas eu la possibilité de quitter librement les lieux.
La compagne du père de la jeune femme, qui avait été à l'origine de l'achat de la robe de mariée et avait fourni à l'adolescente une plaquette de pilules contraceptives, a quant à elle été condamnée à deux mois de prison avec sursis pour complicité. Le cas du père de la victime, également poursuivi pour complicité, a été disjoint pour un problème de procédure. Il s'agit d'un ancien imam de Grigny, connu des autorités pour ses prêches radicaux, qui a été expulsé en janvier 2007 au Maroc.
D'après agence