Le vote en France sur la pénalisation de la négation des génocides a suscité la colère de la Turquie. En réponse, Ankara a annoncé une série de sanctions, qui ne serait que le début des représailles, selon le chercheur Sinan Ulgen.
Par Julien PEYRON (texte)
La rupture est consommée entre Paris et Ankara. La pénalisation de la négation des génocides, notamment arménien, votée jeudi 22 décembre par les députés français, a soulevé un tollé au sein de la classe politique turque, qui a aussitôt organisé la riposte.
Tandis que l’ambassadeur de Turquie à Paris était rappelé pour "consultations", le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, signifiait que les relations politiques économiques et militaires entre les deux pays étaient désormais suspendues.
Conscient de la portée du vote à l’Assemblée nationale, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a bien tenté, jeudi, de calmer le jeu en indiquant être opposé à cette proposition de loi. Il a d'ailleurs prié ses "amis turcs" de ne pas "surréagir", une requête qui n’a visiblement pas été entendue du côté d’Ankara.
http://www.france24.com/fr/20111223...s-economiques-france-turquie-armenie-genocide
http://www.lavoixdunord.fr/France_M...egation-du-genocide-armenien-debat-parl.shtml
Par Julien PEYRON (texte)
La rupture est consommée entre Paris et Ankara. La pénalisation de la négation des génocides, notamment arménien, votée jeudi 22 décembre par les députés français, a soulevé un tollé au sein de la classe politique turque, qui a aussitôt organisé la riposte.
Tandis que l’ambassadeur de Turquie à Paris était rappelé pour "consultations", le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, signifiait que les relations politiques économiques et militaires entre les deux pays étaient désormais suspendues.
Conscient de la portée du vote à l’Assemblée nationale, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a bien tenté, jeudi, de calmer le jeu en indiquant être opposé à cette proposition de loi. Il a d'ailleurs prié ses "amis turcs" de ne pas "surréagir", une requête qui n’a visiblement pas été entendue du côté d’Ankara.
http://www.france24.com/fr/20111223...s-economiques-france-turquie-armenie-genocide
http://www.lavoixdunord.fr/France_M...egation-du-genocide-armenien-debat-parl.shtml