Debat Marseilais: justice contre police

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J'imagine que tu n'as évidemment aucune donnée chiffrée pour prouver tes accusations de racisme à l'encontre des juges.

C'est documenté
Pour un délit équivalent peines plus lourdes pour les étrangers que pour les français !



À l’issue du jugement, les tribunaux prononcent davantage, à titre principal, une peine d’amende à l’encontre des Français reconnus coupables (34 % contre 29 % des condamnés étrangers) . Inversement, les étrangers sont plus fréquemment condamnés à une peine d’emprisonnement avec tout ou partie ferme (31 % contre 23 %).
Dépendant de l’infraction commise, l’emprisonnement avec partie ferme a été plus souvent prononcé à l’encontre de ressortissants du Maghreb (37 %) davantage impliqués dans les vols avec violence et à l’encontre des étrangers originaires d’Amérique du Sud ou du Nord (38 %) davantage impliqués dans les trafics de stupéfiants.
Au 1er janvier 2020, 21 % des personnes écrouées sont étrangères, en raison de la plus forte proportion de peines d’emprisonnement prononcées à leur encontre mais aussi d’un recours plus fréquent, avant jugement, à la détention provisoire qui peut être ordonnée pour garantir le maintien de la personne mise en cause à la disposition de la justice. Au
1er janvier 2020, 26 % des Français écroués sont en détention provisoire contre 35 % des étrangers écroués


la proportion des infractions attribuées aux personnes étrangères (15,4 %) dénote avec leur présence surnuméraire en détention (23,2 % au 1er janvier 2019). Cet écart s’observe pour l’ensemble des catégories d’infractions référencées par l’administration pénitentiaire, mais s’avère particulièrement criant pour certaines d’entre elles (par exemple pour les atteintes à la législation sur les substances illicites, où les étrangers représentent 10,5 % des condamnations mais 25,2 % des personnes détenues pour de tels faits)


Cependant pour être objectif :
Virginie Gautron, expliquait en 2015 à l’OIP qu’« on ne peut pas en déduire que les magistrats discriminent volontairement ces publics. Ce sont les garanties de représentation qui vont le plus nettement jouer dans le choix de procédure »(7). Or ces garanties sont en effet souvent jugées insuffisantes lorsque le justiciable présente une situation administrative irrégulière, un emploi non déclaré ou peu d’attaches familiales en France. Selon l’étude toutefois, ces mécanismes multiplieraient par huit la probabilité d’une condamnation à de la prison ferme.
 
Dans un état de droit c'est une situation dangereuse !

Regarde la pièce jointe 362611

Oui c'est dangereux.

Mais le Gouvernement joue sa peau si la Police le lâche. Il cèdera à toutes leurs revendications.

Ce Gouvernement est faible. Rien de nouveau.


Là encore je demande une source pour justifier cette affirmation !
Qui fabrique vos opinions? Qui mange votre cerveau ? En 1930 vous auriez pensé quoi de la situation de la France ?

Je fabrique moi-même mon opinion.
Je n'ai pas besoin d'un parti politique pour cela ;)

Contrairement aux idées reçues, la tendance n’est pas au laxisme. Non seulement le nombre de personnes maintenues en prison ou sous bracelet électronique a doublé en quarante ans, représentant 124 personnes pour 100 000 habitants au 1er janvier 2020, contre 57 personnes en 1982, mais la durée moyenne de détention s’allonge.


1) Le bracelet électronique, ce n'est justement pas la prison. Et certains ne fonctionnent pas...
Et le bracelet électronique n'existait pas en France en 1982

2) Si le nombre d'infraction a été multiplié par 4 et que le taux d'incarcération n'a fait que doubler, cela signifie que le laxisme augmente.

3) Si les faits sont de plus en plus graves, il est logique que les peines soient de plus en plus sévères.

Coupsetblessures.jpg
 
C'est documenté
Pour un délit équivalent peines plus lourdes pour les étrangers que pour les français !



À l’issue du jugement, les tribunaux prononcent davantage, à titre principal, une peine d’amende à l’encontre des Français reconnus coupables (34 % contre 29 % des condamnés étrangers) . Inversement, les étrangers sont plus fréquemment condamnés à une peine d’emprisonnement avec tout ou partie ferme (31 % contre 23 %).
Dépendant de l’infraction commise, l’emprisonnement avec partie ferme a été plus souvent prononcé à l’encontre de ressortissants du Maghreb (37 %) davantage impliqués dans les vols avec violence et à l’encontre des étrangers originaires d’Amérique du Sud ou du Nord (38 %) davantage impliqués dans les trafics de stupéfiants.
Au 1er janvier 2020, 21 % des personnes écrouées sont étrangères, en raison de la plus forte proportion de peines d’emprisonnement prononcées à leur encontre mais aussi d’un recours plus fréquent, avant jugement, à la détention provisoire qui peut être ordonnée pour garantir le maintien de la personne mise en cause à la disposition de la justice. Au
1er janvier 2020, 26 % des Français écroués sont en détention provisoire contre 35 % des étrangers écroués

Ces données globales ne prouvent rien.

Elles ne démontrent nullement que pour une infraction équivalente, les peines sont plus lourdes à l'encontre des "non blancs"

Et d'autre part, que signifie "Français" : il n'y a que des blancs chez les Français ?
Et il n'y a que des non-blancs chez les étrangers ?


la proportion des infractions attribuées aux personnes étrangères (15,4 %) dénote avec leur présence surnuméraire en détention (23,2 % au 1er janvier 2019). Cet écart s’observe pour l’ensemble des catégories d’infractions référencées par l’administration pénitentiaire, mais s’avère particulièrement criant pour certaines d’entre elles (par exemple pour les atteintes à la législation sur les substances illicites, où les étrangers représentent 10,5 % des condamnations mais 25,2 % des personnes détenues pour de tels faits)

Idem


Cependant pour être objectif :
Virginie Gautron, expliquait en 2015 à l’OIP qu’« on ne peut pas en déduire que les magistrats discriminent volontairement ces publics. Ce sont les garanties de représentation qui vont le plus nettement jouer dans le choix de procédure »(7). Or ces garanties sont en effet souvent jugées insuffisantes lorsque le justiciable présente une situation administrative irrégulière, un emploi non déclaré ou peu d’attaches familiales en France. Selon l’étude toutefois, ces mécanismes multiplieraient par huit la probabilité d’une condamnation à de la prison ferme.

Encore une fois, il faut comparer toutes choses égales par ailleurs.
 
Ces données globales ne prouvent rien.

Elles ne démontrent nullement que pour une infraction équivalente, les peines sont plus lourdes à l'encontre des "non blancs"

Et d'autre part, que signifie "Français" : il n'y a que des blancs chez les Français ?
Et il n'y a que des non-blancs chez les étrangers ?
Si tu veux jouer à çà joue !
Les statistiques ethniques sont interdites en France ... Du coup il reste étranger et non étranger ...on peut affiner avec europe de l'ouest pour éliminer les roumains ( encore plus victime de racisme que les arabes et les noirs , c'est dire ) puis trier entre africain sub saharien et africains du nord...Les tendance seront toujours là contrairement à ce que tu veux croire ! Même le gouvernement le reconnaît !
Arrange toi comme tu veux !

Il existe une étude que je n'ai pas retrouvé qui a été faite sur le dépouillement de milliers de dossiers de condamnées : à crime équivalent les peines sont plus lourdes pour les étrangers !
 
Si tu veux jouer à çà joue !
Les statistiques ethniques sont interdites en France ... Du coup il reste étranger et non étranger ...on peut affiner avec europe de l'ouest pour éliminer les roumains ( encore plus victime de racisme que les arabes et les noirs , c'est dire ) puis trier entre africain sub saharien et africains du nord...Les tendance seront toujours là contrairement à ce que tu veux croire ! Même le gouvernement le reconnaît !
Arrange toi comme tu veux !

Il existe une étude que je n'ai pas retrouvé qui a été faite sur le dépouillement de milliers de dossiers de condamnées : à crime équivalent les peines sont plus lourdes pour les étrangers !

Un peu comme aux usa en fait ... Les minorités sont sur représentés en prison .. pour le même crime un blanc ou un noir n aura pas la même peine ...les mexicains aussi sont ds ce cas .
 
2) Si le nombre d'infraction a été multiplié par 4 et que le taux d'incarcération n'a fait que doubler, cela signifie que le laxisme augmente.

Heureusement que tu n'es pas climato-sceptique si non tu serais redoutable dans l'abus de biais statistiques!

Les plaintes pour violences sexuelles (viols, tentatives de viols ou agressions sexuelles) sont par exemple passées de 41.600 en 2017, année du mouvement Metoo, à 75.800 en 2021.
Tu en déduit donc que les violence sexuelles explosent en France ? Ou que les gens sont plus nombreux à porter plainte parce que la parole a été libérée?

Du temps de Sarkozy et de la politique du chiffre il y a eu une baisse des plaintes ...Et pour cause pour améliorer les statistiques chaque commissariat avait tendance à se contenter d'une main courante , a passé un crime dans la catégorie inférieur ...
Quand la politique du chiffre a été suspendue il y a eu une forte augmentation statistique des plaintes !

Bref tu as remarqué toi-même que le seul indicateur qui soit en baisse c'est le nombre d'homicides ! Alors soit le systéme de santé est beaucoup plus performant soit un mort c'est ce qu'il y a de plus difficile à manipuler dans des statistiques !

Beaucoup plus de plaintes de Policiers pour violence subits ...Et pour cause c'est encouragé de porter plainte et de toucher un dédommagement..
Les policiers qui ce sont fait fait crier dessus par Mélenchon on eu 7 jours d'ITT et 35 000 euro de dédommagement ...Il aurait été dommage de ne pas porter plainte n'est-ce pas .
Tu policier , tu arrétes quelqu'un tu le frappes , tu portes plainte pour rébellion pour justifier l'usage de la violence et te protéger au cas où ...Et si tu de fait mal à la main en frappant tu peux même demander un dédommagement ! Elle est pas belle la vie

En fait les lois s’empilent, de nouveau délits sont créés , les sanctions sont alourdies ...Mais la société est de plus en plus laxiste!

 
2) Si le nombre d'infraction a été multiplié par 4 et que le taux d'incarcération n'a fait que doubler, cela signifie que le laxisme augmente.
Ok tu as gagné je dois me rendre j'ai bien trouvé une preuve du laxisme de la justice , c'est toi qui avait raison :

#MeToo, cinq ans après: «le nombre de plaintes a augmenté, mais la condamnation pour viol a baissé»​

Si le nombre de plaintes augmente et que le nombre de condamnations baisse c'est bien la preuve que la justice est laxiste , sans doute les prisons étant trop pleine les juges préfèrent laisser en liberté les violeurs ...je ne vois pas d'autres explications !


 
Si les faits sont de plus en plus graves, il est logique que les peines soient de plus en plus sévères.

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Sarkozy ministre de l’intérieur à partir de 2002 puis président de la république de 2007 à 2012 ...
Jolie performance la violence est stable :

https://www.francetvinfo.fr/societe...ancaise-ces-six-dernieres-annees_1661353.html

Les inspecteurs pointent notamment deux directives "qui ont fait sortir dès 2007 et les années suivantes, près de 130.000 faits par an " des statistiques. Mais, depuis janvier 2012 et le déploiement dans la gendarmerie du logiciel Pulsar, le problème a été réglé, et a conduit à une explosion des chiffres de la délinquance dans les zones couvertes par les gendarmes. Une hausse mécanique donc, qui ne recouvrirait pas une réalité objective, mais un simple rétablissement du bon calcul de cette délinquance. À ce propos, Manuel Valls a annoncé en fin d'année dernière la mise en place d'un nouvel outil statistique.

Les socialistes aussi ont un bon bilan grâce à Valls sans doute qui pourtant a abandonné la politique du chiffre:


En fait cela a explosé sous Macron à partir de 2017 !
 
Comme pour les policiers violents ou le juge qui vend sa fille sur le net.... C'est vrai que ces criminels assermentés sont vite dehors, même s'ils récidivent..
Il y a un problème avec la police, c'est vrai.

Il y a un relâchement de la discipline ....dans la police .

Des données internes de la police dressent un panorama accablant des mesures disciplinaires entre 2009 et 2018. En dix ans, celles réprimant les violences ont été divisées par près de trois.

 
Cet article de loi qui doit être supprimé voté sous hollande avec valls cazeneuve les collabos .
Les gens doivent manifester pour demander le départ de ces opposants à la vraie justice .

************
Décret qui n'est pas respecté . Les sommations par exemple .
syndicat qui doit être disssout
 

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Pour en finir avec cette mascarade généralisée, étatisée, il faut mettre fin à l'interdiction des statistiques ethniques que ce soit sur le logement, l'emploi, la justice, les bavures policières etc. À part un organisme international qui travaille pour l'ONU, je ne vois pas.
 
Si tu veux jouer à çà joue !
Les statistiques ethniques sont interdites en France ... Du coup il reste étranger et non étranger ...on peut affiner avec europe de l'ouest pour éliminer les roumains ( encore plus victime de racisme que les arabes et les noirs , c'est dire ) puis trier entre africain sub saharien et africains du nord...Les tendance seront toujours là contrairement à ce que tu veux croire ! Même le gouvernement le reconnaît !
Arrange toi comme tu veux !

Il existe une étude que je n'ai pas retrouvé qui a été faite sur le dépouillement de milliers de dossiers de condamnées : à crime équivalent les peines sont plus lourdes pour les étrangers !

Tu cherches à prouver quoi au juste ?

Qu'il y a du racisme chez les flics ?
--> c'est pas un scoop, je pense...

Que les juges sont racistes ?
--> c'est loin d'être prouvé.

Et d'ailleurs, les statistiques ne montrent pas un écart flagrant entre Français et non-Français.

Mais si on veut être rigoureux, il faudrait déjà
  • faire des statistiques "ethniques" officiellement interdites en France
  • comparer les peines à crime/délit égal, en fonction de l'origine, la nationalité, la couleur, mais aussi le nombre de récidives, la situation régulière ou non de prévenu, etc...

Autrement dit, c'est sacrément compliqué...
 
Heureusement que tu n'es pas climato-sceptique si non tu serais redoutable dans l'abus de biais statistiques!

Les plaintes pour violences sexuelles (viols, tentatives de viols ou agressions sexuelles) sont par exemple passées de 41.600 en 2017, année du mouvement Metoo, à 75.800 en 2021.
Tu en déduit donc que les violence sexuelles explosent en France ? Ou que les gens sont plus nombreux à porter plainte parce que la parole a été libérée?

Du temps de Sarkozy et de la politique du chiffre il y a eu une baisse des plaintes ...Et pour cause pour améliorer les statistiques chaque commissariat avait tendance à se contenter d'une main courante , a passé un crime dans la catégorie inférieur ...
Quand la politique du chiffre a été suspendue il y a eu une forte augmentation statistique des plaintes !

Bref tu as remarqué toi-même que le seul indicateur qui soit en baisse c'est le nombre d'homicides ! Alors soit le systéme de santé est beaucoup plus performant soit un mort c'est ce qu'il y a de plus difficile à manipuler dans des statistiques !

Beaucoup plus de plaintes de Policiers pour violence subits ...Et pour cause c'est encouragé de porter plainte et de toucher un dédommagement..
Les policiers qui ce sont fait fait crier dessus par Mélenchon on eu 7 jours d'ITT et 35 000 euro de dédommagement ...Il aurait été dommage de ne pas porter plainte n'est-ce pas .
Tu policier , tu arrétes quelqu'un tu le frappes , tu portes plainte pour rébellion pour justifier l'usage de la violence et te protéger au cas où ...Et si tu de fait mal à la main en frappant tu peux même demander un dédommagement ! Elle est pas belle la vie

Je connais personnellement un ancien policier (d'origine maghrébine, qui plus est) ...

Il a lui-même pété un câble, pour plein de raisons (que je pourrai évoquer si tu le souhaites)...

Mais ce que tu décris n'est pas la norme.
Tous les policiers ne sont pas des ripoux pu des malhonnêtes.

Quant à Sarko, il n'est plus Président depuis 11 ans, et la plupart des chiffres sont orientés à la hausse continue depuis.




En fait les lois s’empilent, de nouveau délits sont créés , les sanctions sont alourdies ...Mais la société est de plus en plus laxiste!


Pourtant, Taubira a supprimé les peines plancher en 2014, et a tout fait pour multiplier les sanctions (ou plutôt non-sanctions) alternatives à la prison...

Je ne pense pas que l'on puisse parler de peines "alourdies"...
 
Il y a un relâchement de la discipline ....dans la police .

Des données internes de la police dressent un panorama accablant des mesures disciplinaires entre 2009 et 2018. En dix ans, celles réprimant les violences ont été divisées par près de trois.


J'évoquais tout à l'heure ma connaissance un flic (un ancien client avec lequel j'ai sympathisé, d'origine sfaxienne comme moi)

Il est certainement vrai que la police est dans certains cas plus violente, mais les individus qu'ils interpellent sont eux-mêmes de plus en plus violents, et ils ont pour certains de moins en moins de limites.

Je ne parle même pas du respect de l'uniforme, qui n'existe plus pour beaucoup.
 
Dernière édition:
Cela remonte à 3 ans pour l'afghan
Mais combien d'autres faits ont ils commis ?
**********************************************

FAIT DIVERS - Deux agents de police ont été respectivement condamnés mercredi à quatre ans et à 18 mois de prison pour l'arrestation illégale d'un réfugié afghan, abandonné dans un terrain vague où il affirme avoir été frappé.




Ils avaient été incarcérés pour enlèvement et séquestration, faux et violences volontaires. Deux policiers ont été condamnés mercredi soir en comparution immédiate à Marseille à quatre ans et à 18 mois de prison pour l'arrestation illégale d'un jeune réfugié afghan.
Le 12 avril, des caméras de vidéosurveillance avaient filmé l'interpellation musclée de Jamshed, 27 ans, porteur d'un titre de séjour, sur le Vieux-Port de Marseille. Il avait été abandonné 30 km plus loin dans un terrain vague où il affirme avoir été frappé. Les policiers, qui intervenaient dans le cadre du contrôle du confinement, le soupçonnaient d'avoir craché sur deux passants qui lui auraient refusé une cigarette. Il avait été projeté contre le véhicule de police après une clé de bras, puis placé à l'intérieur.
 

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La procédure de destitution prévue par l'article 68 de la Constitution peut être déclenchée "en cas de manquement [du chef de l’État] à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat".
Le "manquement" en cause peut concerner le comportement politique, mais aussi privé, du Président, à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction.
La procédure de destitution peut être déclenchée en dehors de toute infraction pénale. Elle constitue une sanction politique du Président, par ailleurs irresponsable sur le plan pénal, civil et administratif pendant le cours de son mandat.

 
La procédure de destitution prévue par l'article 68 de la Constitution peut être déclenchée "en cas de manquement [du chef de l’État] à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat".
Le "manquement" en cause peut concerner le comportement politique, mais aussi privé, du Président, à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction.
La procédure de destitution peut être déclenchée en dehors de toute infraction pénale. Elle constitue une sanction politique du Président, par ailleurs irresponsable sur le plan pénal, civil et administratif pendant le cours de son mandat.

https://www.vie-publique.fr

Quand 20 motions de censures et autant de 49.3 sont passés comment tu réunie une majorité des 2 tiers de l'assemblé et du sénat pour destituer Macron?
 
C'est drôle la culture de l’excuse tu la refuses pour le délinquant mais tu l'accordes pour la police !

Discute avec un policier qui a plus de 90 de QI (je t'assure que ça existe) et tu comprendras le mal-être que traverse la profession.

Ça n'empêche pas qu'il y a des moutons noirs et des gros c*ns, racistes, etc...

En tout cas, je n'ai aucune envie de prendre la défense des délinquants qui pourrissent la vie de quartiers entiers.
 
En tout cas, je n'ai aucune envie de prendre la défense des délinquants qui pourrissent la vie de quartiers entiers.

Oui tu veux les mettre en prison , et au final ils sortiront de cette université du crime plus dangereux!
Je ne veux pas défendre les délinquants , je veux changer une politique, des méthodes qui visiblement ont échouée!
On ne naît pas délinquant ! Quand tu vas au parc en bas de ta tour et que tu vois des enfants de 2 ou 3 ans jouer , aucun n'est né délinquant ...Pourtant une bonne proportion va le devenir !
 
Oui tu veux les mettre en prison , et au final ils sortiront de cette université du crime plus dangereux!
Je ne veux pas défendre les délinquants , je veux changer une politique, des méthodes qui visiblement ont échouée!
On ne naît pas délinquant ! Quand tu vas au parc en bas de ta tour et que tu vois des enfants de 2 ou 3 ans jouer , aucun n'est né délinquant ...Pourtant une bonne proportion va le devenir !

Le rôle des parents est prépondérant.

À la suite de l'Affaire Nahel, 40% des émeutiers avaient moins de 16 ans (!!!).

Où étaient les parents ?
Que faisaient-ils ?
 
Comme s'ils avaient tous été contrôlé... On sort juste des chiffres au hasard parce que c'est impossible de le savoir...

Je parie que tu les as compté un par un.

Une enquête des RG ou les stats du Ministère de l'intérieur, c'est pas non plus au doigt mouillé, hein....




Je réitère ma question : où sont les parents ?
 

Violences policières : Le policier soupçonné d’avoir défiguré Hedi aurait déjà tabassé une femme en 2018​



Dans une nouvelle enquête parue le 31 juillet 2023, Mediapart révèle que l’un des quatre policiers mis en examen pour l’agression brutale d’Hedi, jeune marseillais défiguré par un tir de LBD, serait également impliqué dans l’affaire « Maria », survenue 5 ans plus tôt. Cette dernière, qui concerne l’agression violente d’une jeune femme par les policiers pendant la crise des gilets jaunes, vient d’être renvoyée devant le juge d’instruction fin juin.
Son témoignage vidéo pour Konbini a fait le tour des réseaux. Dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet, Hedi, jeune marseillais de 21 ans, a été touché d’un tir de LBD qui l’a défiguré. Le jeune homme raconte son passage à tabac par la BAC (Brigade anti-criminalité) qui l’aurait « laissé pour mort ».

Suite à cette agression, quatre agents de police ont été mis en examen pour violence en réunion. Si leur identité n’est pas connue du grand public, une nouvelle enquête de Mediapart, parue le 31 juillet, révèle que l’un d’entre eux, David B., serait mêlé à une affaire de violence similaire, survenue cinq ans plus tôt : le passage à tabac de « Maria » en 2018.

Deux agressions d’une brutalité inouïe​

Les deux affaires se ressemblent par l’incroyable violence des policiers et le déroulement similaire des deux agressions.

Le soir de son agression, Hedi raconte qu’il participait à la « fête des terrasses » dans la cité phocéenne. Ce soir-là, les révoltes urbaines battent leur plein, suite à la mort de Nahel, tué par un policier. Le jeune homme affirme néanmoins ne pas y avoir pris part, et être simplement allé donner un coup de main au restaurant de ses parents.

Sur le chemin du retour, le jeune homme croise la BAC. Il raconte à Konbini être alors visé par un tir de LBD :


« J’ai reçu un impact dans la tête, au début je savais pas ce que c’était, raconte-t-il. Je suis tombé au sol et quand j’ai voulu me relever, on m’a traîné dans un petit coin où il faisait tout noir et de là on a commencé à me frapper ».

Les policiers lui cassent la mâchoire, ne lui demande aucun papier d’identité, ni la raison pour laquelle le jeune homme se trouve à cet endroit-là. Hedi parvient à se réfugier dans une épicerie : « J’ai voulu me toucher la tête mais je n’ai pas senti mon crâne ». Transporté à l’hôpital, il restera « dans le coma jusqu’au lendemain, 17-18 heures ». Il passera ensuite une semaine en réanimation, et deux dans un service de neurochirurgie. On lui retire un morceau de crâne et on le recoud à l’aide de « 65 agrafes ».

Violences policières : Le policier soupçonné d’avoir défiguré Hedi aurait déjà tabassé une femme en 2018

Violences policières : Le policier soupçonné d’avoir défiguré Hedi aurait déjà tabassé une femme en 2018© Fournis par Madmoizelle
Dans une nouvelle enquête parue le 31 juillet 2023, Mediapart révèle que l’un des quatre policiers mis en examen pour l’agression brutale d’Hedi, jeune marseillais défiguré par un tir de LBD, serait également impliqué dans l’affaire « Maria », survenue 5 ans plus tôt. Cette dernière, qui concerne l’agression violente d’une jeune femme par les policiers pendant la crise des gilets jaunes, vient d’être renvoyée devant le juge d’instruction fin juin.
Son témoignage vidéo pour Konbini a fait le tour des réseaux. Dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet, Hedi, jeune marseillais de 21 ans, a été touché d’un tir de LBD qui l’a défiguré. Le jeune homme raconte son passage à tabac par la BAC (Brigade anti-criminalité) qui l’aurait « laissé pour mort ».
Suite à cette agression, quatre agents de police ont été mis en examen pour violence en réunion. Si leur identité n’est pas connue du grand public, une nouvelle enquête de Mediapart, parue le 31 juillet, révèle que l’un d’entre eux, David B., serait mêlé à une affaire de violence similaire, survenue cinq ans plus tôt : le passage à tabac de « Maria » en 2018.
 

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Un modus operandi qui se répète​

Cinq ans plus tôt, en 2018, c’est Angélina qui connait un sort semblable. La jeune femme de 19 ans, alors anonymisée sous le pseudo « Maria », est visée par un tir de LBD à la cuisse, puis rouée de coups de matraque alors qu’elle git déjà au sol. La scène se déroule à Marseille, en pleine crise des gilets jaunes.

Très vite, David B. est suspecté d’être mêlé à la violente agression d’Angelina. Il se trouvait dans le même périmètre au moment des faits, et son accoutrement, qui n’est pas en règle, matche celui des agresseurs. Auditionné par l’IGPN, il nie pourtant les faits. À l’époque le juge d’instruction reconnait que les auteurs du passage à tabac d’Angelina sont bien tous fonctionnaires de police, mais ordonne un non-lieu, faute de pouvoir les identifier formellement.

Pourtant, la situation se renverse, début juin 2023, comme le retrace le HuffPost : la justice revient sur sa décision, infirme le non-lieu et requiert « le renvoi de la procédure au juge d’instruction précédemment saisi pour poursuite de l’information judiciaire », ouverte pour violences volontaires aggravées et non assistance à personne en danger.

Un nouveau rebondissement s’ajoute alors à la procédure : le nom de David B., ressort dans l’affaire d’Hedi. Le modus operandi des deux agressions est similaire. La victime aurait été trainée au sol, rouée de coups et laissée pour morte. Aucune assistance ne lui a été apportée de la part des policiers.

« En apprenant qu’un policier [de l’affaire Hedi] avait déjà été entendu dans le cadre de son affaire, Angelina a été très choquée », explique à Mediapart l’avocat d’Angelina. « Le mode opératoire résultant des faits pour lesquels il est aujourd’hui mis en examen est identique à celui de l’affaire d’Angelina. Nous n’en tirons aucune conclusion hâtive, mais cela ne manque évidemment pas de nous interroger ».

Solidarité crasse et impunité​

Le placement en détention provisoire d’un des quatre policiers mis en examen a provoqué l’indignation des syndicats de police et suscité un mouvement de fronde au sein de la police nationale.

Comme le rapporte Mediapart, « En guise de soutien à leur collègue, des policiers ont cessé de travailler à Marseille et ailleurs en France, arrêts maladie à l’appui ; d’autres se sont placés en « code 562 », une sorte de service minimum destiné à exprimer leur fronde ».

Un élan de soutien encensé par le directeur général de la police, Frédéric Veaux, qui est même allé jusqu’à déclarer que savoir un policier en détention provisoire l’empêchait de dormir. Il a par ailleurs réclamé un traitement différent pour ses effectifs mis en cause dans des affaires judiciaires.

« Comment comprendre que l’institution policière puisse couvrir les comportements violents et injustifiés de certains des siens ? » s’interroge Mediapart. À l’heure actuelle, David B. est ressorti libre sous contrôle judiciaire. Espérons qu’il ne bénéficiera pas, une fois de plus, du mutisme de sa hiérarchie.
 

Un modus operandi qui se répète​

Cinq ans plus tôt, en 2018, c’est Angélina qui connait un sort semblable. La jeune femme de 19 ans, alors anonymisée sous le pseudo « Maria », est visée par un tir de LBD à la cuisse, puis rouée de coups de matraque alors qu’elle git déjà au sol. La scène se déroule à Marseille, en pleine crise des gilets jaunes.

Très vite, David B. est suspecté d’être mêlé à la violente agression d’Angelina. Il se trouvait dans le même périmètre au moment des faits, et son accoutrement, qui n’est pas en règle, matche celui des agresseurs. Auditionné par l’IGPN, il nie pourtant les faits. À l’époque le juge d’instruction reconnait que les auteurs du passage à tabac d’Angelina sont bien tous fonctionnaires de police, mais ordonne un non-lieu, faute de pouvoir les identifier formellement.

Pourtant, la situation se renverse, début juin 2023, comme le retrace le HuffPost : la justice revient sur sa décision, infirme le non-lieu et requiert « le renvoi de la procédure au juge d’instruction précédemment saisi pour poursuite de l’information judiciaire », ouverte pour violences volontaires aggravées et non assistance à personne en danger.

Un nouveau rebondissement s’ajoute alors à la procédure : le nom de David B., ressort dans l’affaire d’Hedi. Le modus operandi des deux agressions est similaire. La victime aurait été trainée au sol, rouée de coups et laissée pour morte. Aucune assistance ne lui a été apportée de la part des policiers.

« En apprenant qu’un policier [de l’affaire Hedi] avait déjà été entendu dans le cadre de son affaire, Angelina a été très choquée », explique à Mediapart l’avocat d’Angelina. « Le mode opératoire résultant des faits pour lesquels il est aujourd’hui mis en examen est identique à celui de l’affaire d’Angelina. Nous n’en tirons aucune conclusion hâtive, mais cela ne manque évidemment pas de nous interroger ».

Solidarité crasse et impunité​

Le placement en détention provisoire d’un des quatre policiers mis en examen a provoqué l’indignation des syndicats de police et suscité un mouvement de fronde au sein de la police nationale.

Comme le rapporte Mediapart, « En guise de soutien à leur collègue, des policiers ont cessé de travailler à Marseille et ailleurs en France, arrêts maladie à l’appui ; d’autres se sont placés en « code 562 », une sorte de service minimum destiné à exprimer leur fronde ».

Un élan de soutien encensé par le directeur général de la police, Frédéric Veaux, qui est même allé jusqu’à déclarer que savoir un policier en détention provisoire l’empêchait de dormir. Il a par ailleurs réclamé un traitement différent pour ses effectifs mis en cause dans des affaires judiciaires.

« Comment comprendre que l’institution policière puisse couvrir les comportements violents et injustifiés de certains des siens ? » s’interroge Mediapart. À l’heure actuelle, David B. est ressorti libre sous contrôle judiciaire. Espérons qu’il ne bénéficiera pas, une fois de plus, du mutisme de sa hiérarchie.


La police ne se grandit pas à soutenir les délinquants dans ses rangs
 
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