Personne2
VIB
J'imagine que tu n'as évidemment aucune donnée chiffrée pour prouver tes accusations de racisme à l'encontre des juges.
C'est documenté
Pour un délit équivalent peines plus lourdes pour les étrangers que pour les français !
Couleur de peau, la justice pas si aveugle que ça
Dans une enquête sur la prison, le sociologue Didier Fassin aborde de front les discriminations ethniques et raciales de l’appareil répressif français.
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À l’issue du jugement, les tribunaux prononcent davantage, à titre principal, une peine d’amende à l’encontre des Français reconnus coupables (34 % contre 29 % des condamnés étrangers) . Inversement, les étrangers sont plus fréquemment condamnés à une peine d’emprisonnement avec tout ou partie ferme (31 % contre 23 %).
Dépendant de l’infraction commise, l’emprisonnement avec partie ferme a été plus souvent prononcé à l’encontre de ressortissants du Maghreb (37 %) davantage impliqués dans les vols avec violence et à l’encontre des étrangers originaires d’Amérique du Sud ou du Nord (38 %) davantage impliqués dans les trafics de stupéfiants.
Au 1er janvier 2020, 21 % des personnes écrouées sont étrangères, en raison de la plus forte proportion de peines d’emprisonnement prononcées à leur encontre mais aussi d’un recours plus fréquent, avant jugement, à la détention provisoire qui peut être ordonnée pour garantir le maintien de la personne mise en cause à la disposition de la justice. Au
1er janvier 2020, 26 % des Français écroués sont en détention provisoire contre 35 % des étrangers écroués
Étrangers détenus : derrière les chiffres de la sur-représentation
Régulièrement convoquée dans l’espace médiatique, la place qu’occupent les personnes étrangères en prison est un vieux marronnier. Lorsque certains dénoncent un système pénal discriminant, beaucoup d’autres y voient les conséquences (...)
oip.org
la proportion des infractions attribuées aux personnes étrangères (15,4 %) dénote avec leur présence surnuméraire en détention (23,2 % au 1er janvier 2019). Cet écart s’observe pour l’ensemble des catégories d’infractions référencées par l’administration pénitentiaire, mais s’avère particulièrement criant pour certaines d’entre elles (par exemple pour les atteintes à la législation sur les substances illicites, où les étrangers représentent 10,5 % des condamnations mais 25,2 % des personnes détenues pour de tels faits)
Cependant pour être objectif :
Virginie Gautron, expliquait en 2015 à l’OIP qu’« on ne peut pas en déduire que les magistrats discriminent volontairement ces publics. Ce sont les garanties de représentation qui vont le plus nettement jouer dans le choix de procédure »(7). Or ces garanties sont en effet souvent jugées insuffisantes lorsque le justiciable présente une situation administrative irrégulière, un emploi non déclaré ou peu d’attaches familiales en France. Selon l’étude toutefois, ces mécanismes multiplieraient par huit la probabilité d’une condamnation à de la prison ferme.