Heu chez les Egyptiens il y avait l'égalité dans l’héritage entre les hommes et les femmes! C'était les pharaons qu'on enterrait avec leurs bijoux!
Discrimination dans l'héritage en islam
- Initiateur de la discussion beautefatal
- Date de début
Heu chez les Egyptiens il y avait l'égalité dans l’héritage entre les hommes et les femmes! C'était les pharaons qu'on enterrait avec leurs bijoux!
La discrimination est en effet énorme dans les pays musulmans et les sociétés patriarcales!
Quand mon grand-père est décédé en mars dernier, je me suis bien rendue compte... des avantages d'être une femme!
Ma grand-mère veuve aura en effet droit à une part d'héritage dont le montant est compris entre la part d'une fille et celle d'un garçon, en plus du fait que ses fils tous les deux mariés et ayant par ailleurs une famille à charge sont obligés de subvenir à ses besoins (sinon s'ils veulent pas y'a le tribunal pour les obliger) et qu'elle touchera la retraite de mon grand-père qui était fonctionnaire d'état jusqu'à la fin de sa vie!
Ma tante célibataire touchera sa part d'héritage, en plus de la retraite de mon grand-père qu'elle partagera avec ma grand-mère et du fait que ses oncles paternels ont désormais l'obligation de la prendre en charge comme une de leurs filles jusqu'à ce qu'elle se marie! sinon une fois de plus s'ils sont pas contents y'a le tribunal pour les obliger!
Mes oncles? Leur part d'héritage.... Et de nouvelles obligations, du boulot et que des grosses dépenses en vue!
Même si vos fils peuvent être des paniers percés dilapidant leur argent à tors et à travers et vos filles des personnes sages, réfléchies et économes
=> Quelle est l'utilité de cette précision, tu penses que ce cas-là est une règle générale? et si les garçons sont sages, réfléchis et économes et que les filles sont des paniers percés dilapidant leur argent à tors et à travers? T'y as pas pensé à ça hein avoue.
La discrimination est en effet énorme dans les pays musulmans et les sociétés patriarcales!
Quand mon grand-père est décédé en mars dernier, je me suis bien rendue compte... des avantages d'être une femme!
Ma grand-mère veuve aura en effet droit à une part d'héritage dont le montant est compris entre la part d'une fille et celle d'un garçon, en plus du fait que ses fils tous les deux mariés et ayant par ailleurs une famille à charge sont obligés de subvenir à ses besoins (sinon s'ils veulent pas y'a le tribunal pour les obliger) et qu'elle touchera la retraite de mon grand-père qui était fonctionnaire d'état jusqu'à la fin de sa vie!
Ma tante célibataire touchera sa part d'héritage, en plus de la retraite de mon grand-père qu'elle partagera avec ma grand-mère et du fait que ses oncles paternels ont désormais l'obligation de la prendre en charge comme une de leurs filles jusqu'à ce qu'elle se marie! sinon une fois de plus s'ils sont pas contents y'a le tribunal pour les obliger!
Mes oncles? Leur part d'héritage.... Et de nouvelles obligations, du boulot et que des grosses dépenses en vue!
Même si vos fils peuvent être des paniers percés dilapidant leur argent à tors et à travers et vos filles des personnes sages, réfléchies et économes
=> Quelle est l'utilité de cette précision, tu penses que ce cas-là est une règle générale? et si les garçons sont sages, réfléchis et économes et que les filles sont des paniers percés dilapidant leur argent à tors et à travers? T'y as pas pensé à ça hein avoue.
Si j'y ai pensé et je l'aurais dit si la discrimination avait été dans l'autre sens, je suis pour l'égalité et pas pour la domination d'un sexe sur l'autre
Voilà on en revient au même "prendre en charge"mais la femme à notre époque peut et doit se prendre en charge toute seule. ok ta grand mère bossait pas et elle a eu la moitié de la retraite de ton grand père la mienne aussi. Mais c'était une autre époque de nos jours pas de raison que les filles touche moins non mais
Si j'y ai pensé et je l'aurais dit si la discrimination avait été dans l'autre sens, je suis pour l'égalité et pas pour la domination d'un sexe sur l'autre
Voilà on en revient au même "prendre en charge"mais la femme à notre époque peut et doit se prendre en charge toute seule. ok ta grand mère bossait pas et elle a eu la moitié de la retraite de ton grand père la mienne aussi. Mais c'était une autre époque de nos jours pas de raison que les filles touche moins non mais
La femme d'aujourd'hui ne se prend pas vraiment en charge toute seule, elle reçoit toujours une aide venue de l'extérieur, que ce soit la famille, le mari ou l'Etat... Faut rester réaliste ^^
Oui tu as raison mais au moins elles ont pareil que leurs frangins dans l'héritage
Certes... Mais je préfère toucher une demi-part et avoir l'assurance qu'il y aura toujours quelqu'un pour s'occuper de moi que de toucher la même part que mon frangin puis devoir mendier de l'aide quand j'en aurai besoin parce que "les femmes peuvent bosser comme les hommes alors démerde-toi!" ^^
Puis trop d'obligations quand t'es un homme tu passes ton temps à charbonner pour les autres...
Falco10
Alam yakun lakum fiikum rajurun rahiim
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
L'héritage est "discriminatoire" en Islam car au final la femme touche beaucoup plus d'argent que l'homme, elle a le droit à son argent, l'argent d'autres hommes de la famille (eh oui faut pas voir que les frères hein), et l'argent de ses parents ... Et bien sûr l'argent de son mari. Le fils, lui, devra nourrir toute la smala et n'aura aucun droit sur l'argent de sa femme, qui par ailleurs aura parfaitement le droit d'avoir de quoi se prendre en charge toute seule ... Et de n'en rien dépenser. Du coup, normal que l'homme touche un peu plus dans quelques rares cas, puisqu'il est "discriminé" à la base.
Bref merci de ne pas toucher pas nos droits SVP
Faut juste trouver des solutions ponctuelles pour certains problèmes où cette "discrimination" envers l'homme se retourne contre la femme, mais c'est tout 
Makelloos
VIB
La femme ne peut pas se prendre en charge comme l'homme : si elle porte des enfants,elle a un"handicap" qui fait qu'elle ne peut pas travailler.
La nature est ainsi faite
dans ce cas il faut autoriser la polyandrie et non la polygamie
si la femme est handicapée et que son mari tombe malade, il faut bien un homme de secours
tu imagines si un polygame , ses 2 femmes sont handicapées au même temps et que le monsieur tombe malade, c'est la cata, vaux mieux adopter la polyandrie
lol
dans ce cas il faut autoriser la polyandrie et non la polygamie
si la femme est handicapée et que son mari tombe malade, il faut bien un homme de secours
tu imagines si un polygame , ses 2 femmes sont handicapées au même temps et que le monsieur tombe malade, c'est la cata, vaux mieux adopter la polyandrie
lol
Voilà tu as tout résumé c'est plus logique comme ça
A qui le dis tu ! même en Europe on est toujours sous la coupe des petits d'Hommes... la meilleure façon d'être tranquille c'est de consentir à porter la mini jupe, tourner un porno ou vendre du yaourt en slip, un clip en maillot de bain pour vendre un produit anti-cellulite ou alors une crème hydratante...pour que les hommes aient de l'ardeur au travail et qu'ils soient rentables pour la société de consommation, qu'ils soient des vrais moutons utilisons la femme comme un animal qui va les exciter à fond ça fait tourner le commerce...
Pas toutes je connais des sociétés islamiques qui sont matriarcales mais qui se soumettent à Allah Ta'âla et à Sa Loi sur l'héritage qui est bien plus large et bien souvent plus avantageux pour les femmes...
Bein non on peut avoir une vision plus moderne de certaines règles discriminatoire puisque le monde évolue et ne reste pas figé ce qui était valable au moyen âge ne l'est plus maintenant. Les hommes et les femmes ne vivent pas comme à l'époque. Certains pays musulmans en améliorant le code de la famille l'ont compris. Je ne pense pas que Dieu soit injuste et prône le sexisme.
Il n'y a qu'Allah soubhanala wa ta'âla qui peut abroger SA LOI! Le Coran était là avant nous et il sera là après nous!
C'est comme ça et tu n'es pas du tout concernée, ne touche pas à nos droits stp on ne touche pas aux tiens!
C'est comme ça et tu n'es pas du tout concernée, ne touche pas à nos droits stp on ne touche pas aux tiens!
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Revoir l'héritage, c'est remettre en cause le principe que l'homme est oblige de payer ce dont sa femme a besoin même si elle bosse et qu'elle est plus riche que lui, ce serait faire perdre un droit fondamental de la musulmane.
Sa depend dans qu'elle société tu vie.
Si on vivais dans un contexte où se serais vraiment une injustice pour la femme qui ce retrouverais alors demunis, je pense que ce systeme n'est pas obligatoire.
Mais dans un pays musulman obligé!
comme l'a dis une bladinnette c'est meme plus aventageux pour la femme que l'homme dans une societe patriarcale. Au temps du prophete y avais meme pas d'heritage pour les femmes!
Dernière édition:
Makelloos
VIB
je suis convaincu si Le prophète Mohamed nous lisait, il aurait été juste et il nous annoncera en direct: Dieu finira par trancher dans cette affaire.
et dans quelques jours , un verset qui organise les règles de la succession en Islam sera révélé
article très intéressant
Les versets de l’équité:
L’histoire se passe à Médine, capitale du jeune État musulman. Une femme et ses deux filles viennent voir le prophète pour se plaindre. Son mari est mort dans une bataille contre l’ennemi et elle s’est retrouvée, avec ses filles, sans ressource ni revenu, car le frère de son mari s’est emparé de tout l’héritage. Le prophète console la veuve et la rassure. Il lui dit que Dieu finira par trancher dans cette affaire. Quelques jours après, le verset qui organise les règles de la succession en Islam est révélé. Désormais, les femmes ont le droit d’hériter et de recevoir la moitié de ce qui revient aux hommes. Le prophète appelle le frère du défunt et lui demande de donner les deux tiers du patrimoine à ses nièces et le huitième à la veuve, selon les nouvelles règles instaurées par l’Islam. Cette mesure était alors une révolution, un bouleversement majeur dans une société qui n’accordait rien aux femmes. Selon les coutumes de l’époque, seuls les hommes capables de se battre, de monter à cheval, de défendre par l’épée les biens de la tribu méritent l’héritage. Le verset qui accordait une part de la succession aux femmes rectifiait une injustice et rendait hommage à ces dames qui faisaient partie du premier noyau de la communauté musulmane.
Quinze siècles après, cette injustice subsiste encore. L’élan d’équité qui animait le texte religieux, relatif à l’héritage des femmes, s’est transformé en carcan à cause des interprétations figées. À chaque fois qu’une voix s’élève pour demander une relecture rationnelle qui correspond à l’évolution de la société marocaine, les conservateurs poussent des cris d’orfraie et dénoncent une atteinte à la sacralité du coran. Les tenants de cette vision, crispée et traditionnelle, arguent que ces versets sont immuables, qu’ils sont valables de tout temps et en tous lieux et qu’ils échappent à l’Ijtihad, cet effort d’interprétation que Dieu a offert aux Hommes. Si l’on se fie à eux, le monde ne change pas, les mentalités ne se transforment pas et un Marocain vivant au XXIe a le même univers culturel et social qu’un habitant de La Mecque du VIIe siècle. Ils s’arcboutent et s’accrochent à la lettre du texte coranique et sacrifient son esprit et son âme, oubliant que l’Islam était à l’origine une révolte contre l’inégalité et l’injustice et non pas une compilation d’interdits comme ils en font aujourd’hui. Ces conservateurs ne se penchent jamais sur l’exemple du calife Omar qui a considéré que certains versets du coran ne sont plus applicables, dix ans après la mort du prophète, car les conditions de leur révélation ont changé. Rappelons que Omar a refusé de donner une partie du butin de guerre aux chefs des tribus, comme le précise le coran, car il a estimé que l’Islam était désormais fort et n’a plus besoin de s’offrir le soutien de ces notables. Il suffit aussi de lire le coran pour s’apercevoir que certaines de ses dispositions, liées à des circonstances ou conditions historiques particulières, ne peuvent plus être appliquées de notre temps. C’est ainsi que les versets qui autorisent le mariage aux esclaves ou ceux qui incitent les musulmans à combattre les infidèles et les tuer là où ils se trouvent n’appartiennent plus à notre monde et civilisation.
Les conditions liées aux textes qui régissent l’héritage en Islam ont également changé. La femme n’est plus cet être mineur et subalterne que l’homme doit chaperonner, nourrir et corriger s’il s’égare. Elle n’est plus réduite à l’exécution des tâches domestique, sans possibilité de recevoir une éducation ni opportunité d’exercer une activité professionnelle. Les femmes de nos jours font des études, travaillent et produisent de la richesse nationale. Certaines d’entre elles brillent dans leur domaine et éclipsent, par leur intelligence et compétence, leurs collègues masculins. Elles ne vivent plus aux crochets de leurs maris ou leurs pères, mais subsidient fortement aux besoins de leurs proches. Mieux : selon les chiffres officiels, une famille sur cinq au Maroc est entretenue principalement par une femme. Le sempiternel argument de la « Qiwama », tutelle des hommes sur les femmes, n’a plus lieu d’être, car son fondement économique s’est affaibli, sinon évaporé. À une situation nouvelle, une réponse nouvelle s’impose. Le souffle équitable et noble qui portait au début les versets sur l’héritage des femmes doit être rétabli. La révolution contre l’iniquité et l’inégalité, initiée par le prophète Mohammed depuis 15 siècles, mérite d’être poursuivie. Mieux vaut tard que jamais.
http://zamane.ma/fr/les-versets-de-lequite/
et dans quelques jours , un verset qui organise les règles de la succession en Islam sera révélé
article très intéressant
Les versets de l’équité:
L’histoire se passe à Médine, capitale du jeune État musulman. Une femme et ses deux filles viennent voir le prophète pour se plaindre. Son mari est mort dans une bataille contre l’ennemi et elle s’est retrouvée, avec ses filles, sans ressource ni revenu, car le frère de son mari s’est emparé de tout l’héritage. Le prophète console la veuve et la rassure. Il lui dit que Dieu finira par trancher dans cette affaire. Quelques jours après, le verset qui organise les règles de la succession en Islam est révélé. Désormais, les femmes ont le droit d’hériter et de recevoir la moitié de ce qui revient aux hommes. Le prophète appelle le frère du défunt et lui demande de donner les deux tiers du patrimoine à ses nièces et le huitième à la veuve, selon les nouvelles règles instaurées par l’Islam. Cette mesure était alors une révolution, un bouleversement majeur dans une société qui n’accordait rien aux femmes. Selon les coutumes de l’époque, seuls les hommes capables de se battre, de monter à cheval, de défendre par l’épée les biens de la tribu méritent l’héritage. Le verset qui accordait une part de la succession aux femmes rectifiait une injustice et rendait hommage à ces dames qui faisaient partie du premier noyau de la communauté musulmane.
Quinze siècles après, cette injustice subsiste encore. L’élan d’équité qui animait le texte religieux, relatif à l’héritage des femmes, s’est transformé en carcan à cause des interprétations figées. À chaque fois qu’une voix s’élève pour demander une relecture rationnelle qui correspond à l’évolution de la société marocaine, les conservateurs poussent des cris d’orfraie et dénoncent une atteinte à la sacralité du coran. Les tenants de cette vision, crispée et traditionnelle, arguent que ces versets sont immuables, qu’ils sont valables de tout temps et en tous lieux et qu’ils échappent à l’Ijtihad, cet effort d’interprétation que Dieu a offert aux Hommes. Si l’on se fie à eux, le monde ne change pas, les mentalités ne se transforment pas et un Marocain vivant au XXIe a le même univers culturel et social qu’un habitant de La Mecque du VIIe siècle. Ils s’arcboutent et s’accrochent à la lettre du texte coranique et sacrifient son esprit et son âme, oubliant que l’Islam était à l’origine une révolte contre l’inégalité et l’injustice et non pas une compilation d’interdits comme ils en font aujourd’hui. Ces conservateurs ne se penchent jamais sur l’exemple du calife Omar qui a considéré que certains versets du coran ne sont plus applicables, dix ans après la mort du prophète, car les conditions de leur révélation ont changé. Rappelons que Omar a refusé de donner une partie du butin de guerre aux chefs des tribus, comme le précise le coran, car il a estimé que l’Islam était désormais fort et n’a plus besoin de s’offrir le soutien de ces notables. Il suffit aussi de lire le coran pour s’apercevoir que certaines de ses dispositions, liées à des circonstances ou conditions historiques particulières, ne peuvent plus être appliquées de notre temps. C’est ainsi que les versets qui autorisent le mariage aux esclaves ou ceux qui incitent les musulmans à combattre les infidèles et les tuer là où ils se trouvent n’appartiennent plus à notre monde et civilisation.
Les conditions liées aux textes qui régissent l’héritage en Islam ont également changé. La femme n’est plus cet être mineur et subalterne que l’homme doit chaperonner, nourrir et corriger s’il s’égare. Elle n’est plus réduite à l’exécution des tâches domestique, sans possibilité de recevoir une éducation ni opportunité d’exercer une activité professionnelle. Les femmes de nos jours font des études, travaillent et produisent de la richesse nationale. Certaines d’entre elles brillent dans leur domaine et éclipsent, par leur intelligence et compétence, leurs collègues masculins. Elles ne vivent plus aux crochets de leurs maris ou leurs pères, mais subsidient fortement aux besoins de leurs proches. Mieux : selon les chiffres officiels, une famille sur cinq au Maroc est entretenue principalement par une femme. Le sempiternel argument de la « Qiwama », tutelle des hommes sur les femmes, n’a plus lieu d’être, car son fondement économique s’est affaibli, sinon évaporé. À une situation nouvelle, une réponse nouvelle s’impose. Le souffle équitable et noble qui portait au début les versets sur l’héritage des femmes doit être rétabli. La révolution contre l’iniquité et l’inégalité, initiée par le prophète Mohammed depuis 15 siècles, mérite d’être poursuivie. Mieux vaut tard que jamais.
http://zamane.ma/fr/les-versets-de-lequite/
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
On va essayer de faire un peu avancer le topo de façon constructive avec une base solide, mais normalement tu devrais faire le boulot avant d'ouvrir un fil[ USER=380148]@beautefatal[/USER] !
Et je rajoute @Makelloos qui a bien besoin d'informations factuelles lui aussi !
http://www.islamophile.org/spip/Reponse-a-l-equivoque-relatif-a-l.html
Réponse du Professeur, Dr Muhammad Sa`îd Ramadân Al-Bûtî
Cette polémique traditionnelle qui dure depuis bien longtemps au sujet de l’héritage de la femme est suscitée par le décret suivant : « au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles » [1]. Cette règle est en fait un fragment du verset coranique suivant : « Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles. » [1]. Ainsi, ce verset établit une loi concernant exclusivement l’héritage des enfants.
Les autres héritiers, hommes et femmes, ont leurs lois spécifiques. En général, la part de ces héritiers ne dépend pas du sexe. Il peut même arriver que la part de la femme devienne supérieure à celle de l’homme. Je vous présente ci-dessous quelques situations où la part de la femme est égale voire supérieure à celle de l’homme.
Premièrement, si le défunt laisse des enfants, un père et une mère, alors le père comme la mère prennent chacun le sixième de l’héritage, sans différence de sexe entre les deux et sans prendre en considération la règle « au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles » [1]. Ces deux parts sont explicitement mentionnées dans le Coran : « Quant aux père et mère du défunt, à chacun d’eux revient le sixième de ce qu’il laisse » [1].
Deuxièmement, si le défunt laisse un frère et une sœur utérins et qu’ils ne sont exclus par aucun héritier de prime ordre [2], alors le frère comme la sœur prennent le sixième de l’héritage, sans différence de sexe entre les deux et sans prendre en considération la règle « au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles » [1]. Ces deux parts sont explicitement mentionnées dans le Coran :« cependant qu’il laisse un frère ou une soeur, à chacun de ceux-ci revient alors un sixième » [3].
Troisièmement, si le défunt laisse un nombre de frères utérins supérieur à deux et un nombre de sœurs supérieur à deux, alors les frères se partagent le tiers de l’héritage et les sœurs se partagent le tiers de l’héritage également, sans différence de sexe entre les deux groupes, et sans prendre en considération la règle « au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles » [1].
Quatrièmement, si la défunte laisse un époux et une fille, alors la fille prend la moitié de l’héritage et l’époux ne prend que le quart. C’est-à-dire que la femme, dans ce cas, hérite du double de l’homme.
Cinquièmement, si le défunt laisse une épouse, deux filles et un frère, alors l’épouse prend le huitième de l’héritage, les deux filles se partagent les deux tiers et le reste revient à leur oncle qui est le frère du défunt. Ainsi chacune des deux filles hérite plus que son oncle. En effet, la part de chacune d’elles équivaut aux huit vingt-quatrièmes de l’héritage alors que leur oncle ne prend que cinq vingt-quatrièmes.
Et je rajoute @Makelloos qui a bien besoin d'informations factuelles lui aussi !
http://www.islamophile.org/spip/Reponse-a-l-equivoque-relatif-a-l.html
Réponse du Professeur, Dr Muhammad Sa`îd Ramadân Al-Bûtî
Cette polémique traditionnelle qui dure depuis bien longtemps au sujet de l’héritage de la femme est suscitée par le décret suivant : « au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles » [1]. Cette règle est en fait un fragment du verset coranique suivant : « Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles. » [1]. Ainsi, ce verset établit une loi concernant exclusivement l’héritage des enfants.
Les autres héritiers, hommes et femmes, ont leurs lois spécifiques. En général, la part de ces héritiers ne dépend pas du sexe. Il peut même arriver que la part de la femme devienne supérieure à celle de l’homme. Je vous présente ci-dessous quelques situations où la part de la femme est égale voire supérieure à celle de l’homme.
Premièrement, si le défunt laisse des enfants, un père et une mère, alors le père comme la mère prennent chacun le sixième de l’héritage, sans différence de sexe entre les deux et sans prendre en considération la règle « au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles » [1]. Ces deux parts sont explicitement mentionnées dans le Coran : « Quant aux père et mère du défunt, à chacun d’eux revient le sixième de ce qu’il laisse » [1].
Deuxièmement, si le défunt laisse un frère et une sœur utérins et qu’ils ne sont exclus par aucun héritier de prime ordre [2], alors le frère comme la sœur prennent le sixième de l’héritage, sans différence de sexe entre les deux et sans prendre en considération la règle « au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles » [1]. Ces deux parts sont explicitement mentionnées dans le Coran :« cependant qu’il laisse un frère ou une soeur, à chacun de ceux-ci revient alors un sixième » [3].
Troisièmement, si le défunt laisse un nombre de frères utérins supérieur à deux et un nombre de sœurs supérieur à deux, alors les frères se partagent le tiers de l’héritage et les sœurs se partagent le tiers de l’héritage également, sans différence de sexe entre les deux groupes, et sans prendre en considération la règle « au mâle revient une part équivalente à celle de deux femelles » [1].
Quatrièmement, si la défunte laisse un époux et une fille, alors la fille prend la moitié de l’héritage et l’époux ne prend que le quart. C’est-à-dire que la femme, dans ce cas, hérite du double de l’homme.
Cinquièmement, si le défunt laisse une épouse, deux filles et un frère, alors l’épouse prend le huitième de l’héritage, les deux filles se partagent les deux tiers et le reste revient à leur oncle qui est le frère du défunt. Ainsi chacune des deux filles hérite plus que son oncle. En effet, la part de chacune d’elles équivaut aux huit vingt-quatrièmes de l’héritage alors que leur oncle ne prend que cinq vingt-quatrièmes.
Oui mais dans ce cas là l'islam n' est pas intemporeln ne s'adresse pas en tout temps à l'humanité entière, il s'adresse juste aux bédouins d'Arabie et ne peut pas s'importer dans d'autres civilisations puisqu'il y a des sociétés antique qui donnaient l'égalité dans l'héritage entre homme et femme. Si l'islam était venu dns ses sociétés les femmes auraient trouvé ça injuste et elles se seraient révoltées. Aprés Même durant la période prés islamique les femmes pouvaient être cheffe d'entreprise et polyandre donc elles étaient pas si mal traitées que ce que la propagande islamique a voulu nous faire croire après.
SalamBaidaq,
Ultra féministe !!! tu veux parler des femmes qui demandent les mêmes droits/devoirs que l'homme ?
ça tient plus du jeux de la pétanque que du jeux d’échec^^
Arrête de te considérer comme une petite chose fragile qui a besoin d'un homme pour s'occuper d'elle tu es autant capable que ton père, frère, mari...
Tu vas dire ça aux femmes qui déposent des congés pendant leurs règles ou qui ont interdiction de se lever de leur lit le temps de leur grossesse ou qui veulent allaiter leurs enfants mais peuvent pas parce qu'on veut absolument les envoyer travailler ok?
il y en a ils confondent vraiment le féminisme (vouloir l'égalité homme-femme) et la misandrie (être contre les hommes)
Tu vas dire ça aux femmes qui déposent des congés pendant leurs règles ou qui ont interdiction de se lever de leur lit le temps de leur grossesse ou qui veulent allaiter leurs enfants mais peuvent pas parce qu'on veut absolument les envoyer travailler ok?
Bien avoir la société est là pour protéger les femmes là sécu et les congés payés c'est pas fait pour les chiens. Voilà ce qu'il faudrait développer dans les pays musulmans.
Exactement, la société, les hommes en particulier, sont là pour protéger les femmes. Voilà t'as compris qu'une femme avait toujours besoin d'aide c'est bien ^^
Tu sais que je l'ai posté au moins 5/6 fois ici ? mais le rappel profite aux croyants ...barakAllahou Fik...
ps : dans 2/3 mois on en reparlera tu verras...avec de nouveaux anciens pseudos...
ps : dans 2/3 mois on en reparlera tu verras...avec de nouveaux anciens pseudos...
La société est là pour protéger les hommes aussi. Il y a pas que les femmes qui reçoivent des aides sociales ou se mettent en arrêt maladie.
Oui chez nous aussi on a le système de la zakat, l'aumône aux pauvres et aux nécessiteux... ^^
Makelloos
VIB
« Au moins 20 civils et 25 soldats et officiers ont été tués »
Dimanche, les bombardements de l’Arabie saoudite ont notamment touché le siège du Commandement général de l’armée, au coeur de la capitale
allez expliquer aux femmes qui ont perdu leur mari et qui ont hérité moitie moins que leurs frères, que ce n'est pas grave même si vous avez des enfants orphelins à nourrir. les saouds sont des musulmans s'ils ont tué votre mari, ils vont vous trouvé un remplacent.
Dimanche, les bombardements de l’Arabie saoudite ont notamment touché le siège du Commandement général de l’armée, au coeur de la capitale
allez expliquer aux femmes qui ont perdu leur mari et qui ont hérité moitie moins que leurs frères, que ce n'est pas grave même si vous avez des enfants orphelins à nourrir. les saouds sont des musulmans s'ils ont tué votre mari, ils vont vous trouvé un remplacent.
Les lois divines sont intemporel, Ceci dit, c'est permi de ne pas appliquer une regle (temporement) si le contexte n'es pas près.
Sidna 'Omar l'avais fait sur la peine contre les voleurs en periode de sechresse par exemple.
Mais c'est au 'oulema dire ça ou non! C'est seulement en cas de nessecité. dans le cas present (en france) je ne sait pas, je n'crois pas.
L'islam c'est propagé de l'inde à l'espagne un siecle apres la mort du prophete saws. pour c'est pays l'islam c'etait une liberation!
Dernière édition:
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Rhoo, vraiment hein !
Cinquièmement, si le défunt laisse une épouse, deux filles et un frère, alors l’épouse prend le huitième de l’héritage, les deux filles se partagent les deux tiers et le reste revient à leur oncle qui est le frère du défunt. Ainsi chacune des deux filles hérite plus que son oncle. En effet, la part de chacune d’elles équivaut aux huit vingt-quatrièmes de l’héritage alors que leur oncle ne prend que cinq vingt-quatrième ...
" Y'a-t-il quelqu'un pour réfléchir ? "