Discrimination : un testing épingle les agents immobiliers

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Nizar75
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Pour louer un logement en France, il ne fait pas bon être d'origine étrangère. Le « testing » effectué par 60 millions de consommateurs auprès d'agences immobilières montre que les a priori et les pratiques discriminatoires ont la vie dure.
Pour réaliser cette étude, dont le protocole a été élaboré avec le défenseur des droits, Dominique Baudis, six candidats à la location présentant le même niveau de revenus et de situation professionnelle, ont répondu à 150 annonces immobilières en téléphonant pour prendre rendez-vous. Tous n'ont pas obtenu le même accueil, révèle cette étude publiée dans le numéro de mars de 60 millions de consommateurs.

Si le candidat dit « de référence » (Anne, 28 ans, assistante de direction) a obtenu à chaque fois une réponse positive de l'agence immobilière, la personne s'exprimant avec un accent africain (Babacar, 31 ans, commercial) s'est vu opposer une fin de non-recevoir dans un tiers des cas.

Plutôt courtois avec Anne, le ton des professionnels de l'immobilier n'est pas aussi « sympathique » avec les autres candidats. Dans 42 % des appels, il a été demandé à Babacar s'il gagnait bien trois fois le montant du loyer. Une question posée moins d'une fois sur dix à Anne.

MAUVAISES PRATIQUES

Christelle, mère célibataire avec un enfant, obtient à peine un meilleur accueil. Quasiment une fois sur trois, elle ne va pas plus loin que le coup de téléphone, tandis qu'Anne, en appelant dans la foulée, obtient systématiquement un rendez-vous. Et lorsque Babacar et Christelle décrochent enfin des rendez-vous, ils doivent fournir beaucoup plus de pièces justificatives.

Les résultats ne sont guère plus glorieux avec les autres candidats mystères : un jeune sous curatelle (29 % de refus) et une personne âgée de 71 ans (24 %).

« Nous voulions montrer qu'il n'existe pas uniquement des discriminations liées aux origines. L'âge, la situation familiale et le handicap constituent trop souvent des freins pour obtenir un logement, et ce tandis que le marché locatif est déjà particulièrement tendu », explique Lionel Maugain, qui a mené l'enquête pour le magazine.

Ces pratiques ne sont pas nouvelles. En octobre 2012, le défenseur des droits publiait un Guide pratique pour les propriétaires et les professionnels de l'immobilier : louer sans discriminer.

Il n'est pas certain que la commission de contrôle des professions immobilières, créée par la loi ALUR de Cécile Duflot, ou les réprimandes du défenseur des droits suffisent à changer la donne.

Dans les affaires de discrimination, il est, en effet, particulièrement difficile d'obtenir des preuves, à moins de multiplier des opérations de testing.

http://www.lemonde.fr/immobilier/ar...e-les-agents-immobiliers_4368772_1306281.html
 
Si le candidat dit « de référence » (Anne, 28 ans, assistante de direction) a obtenu à chaque fois une réponse positive de l'agence immobilière, la personne s'exprimant avec un accent africain (Babacar, 31 ans, commercial) s'est vu opposer une fin de non-recevoir dans un tiers des cas.

C'est normal :

_ le commercial a des revenus fluctuants, qui dépendent de ses ventes.... si vente il y a... alors que l'assistante de direction est sensée avoir un salaire stable et des bonus

_commercial c'est vague... le salaire peut être de 750 à 6000 euros, alors qu'assistante de direction.... on sait à quoi s'attendre, c'est 2000 euros minimum

_assistante de direction, c'est assez stable comme emploi.... et même en cas de démission, on rebondit assez vite... alors que les commerciaux, c'est souvent à droite à gauche... et en plus ce sont les premiers qui sautent en cas de plan social

Bref la France n'est pas raciste.... Enfin, ils auraient quand même pu faire le test avec Fatoumata assistante de direction et Brigitte commerciale.
 
Pour louer un logement en France, il ne fait pas bon être d'origine étrangère. Le « testing » effectué par 60 millions de consommateurs auprès d'agences immobilières montre que les a priori et les pratiques discriminatoires ont la vie dure.
Pour réaliser cette étude, dont le protocole a été élaboré avec le défenseur des droits, Dominique Baudis, six candidats à la location présentant le même niveau de revenus et de situation professionnelle, ont répondu à 150 annonces immobilières en téléphonant pour prendre rendez-vous. Tous n'ont pas obtenu le même accueil, révèle cette étude publiée dans le numéro de mars de 60 millions de consommateurs.

Si le candidat dit « de référence » (Anne, 28 ans, assistante de direction) a obtenu à chaque fois une réponse positive de l'agence immobilière, la personne s'exprimant avec un accent africain (Babacar, 31 ans, commercial) s'est vu opposer une fin de non-recevoir dans un tiers des cas.

Plutôt courtois avec Anne, le ton des professionnels de l'immobilier n'est pas aussi « sympathique » avec les autres candidats. Dans 42 % des appels, il a été demandé à Babacar s'il gagnait bien trois fois le montant du loyer. Une question posée moins d'une fois sur dix à Anne.

MAUVAISES PRATIQUES

Christelle, mère célibataire avec un enfant, obtient à peine un meilleur accueil. Quasiment une fois sur trois, elle ne va pas plus loin que le coup de téléphone, tandis qu'Anne, en appelant dans la foulée, obtient systématiquement un rendez-vous. Et lorsque Babacar et Christelle décrochent enfin des rendez-vous, ils doivent fournir beaucoup plus de pièces justificatives.

Les résultats ne sont guère plus glorieux avec les autres candidats mystères : un jeune sous curatelle (29 % de refus) et une personne âgée de 71 ans (24 %).

« Nous voulions montrer qu'il n'existe pas uniquement des discriminations liées aux origines. L'âge, la situation familiale et le handicap constituent trop souvent des freins pour obtenir un logement, et ce tandis que le marché locatif est déjà particulièrement tendu », explique Lionel Maugain, qui a mené l'enquête pour le magazine.

Ces pratiques ne sont pas nouvelles. En octobre 2012, le défenseur des droits publiait un Guide pratique pour les propriétaires et les professionnels de l'immobilier : louer sans discriminer.

Il n'est pas certain que la commission de contrôle des professions immobilières, créée par la loi ALUR de Cécile Duflot, ou les réprimandes du défenseur des droits suffisent à changer la donne.

Dans les affaires de discrimination, il est, en effet, particulièrement difficile d'obtenir des preuves, à moins de multiplier des opérations de testing.

http://www.lemonde.fr/immobilier/ar...e-les-agents-immobiliers_4368772_1306281.html
Oui, la France est raciste, expérience faite.
Il y a quelques temps, nous devions changer d'appartement pour un plus grand.
Je me suis chargée des recherches, et des prises de rendez-vous avec les agences ou propriétaires.
Quand je déclinais mon nom, pas de problème, quand je disais celui de mon conjoint........je ne sais pas si c'est un hasard, ou autre chose.......mais le dossier n'était pas retenu. Ou s'il l'était, à la fin, un autre locataire était choisi. Alors que les ressources étaient suffisantes, en CDI, .......
Après plusieurs tentatives, je ne peux pas croire que ce ne soit qu'un hasard.
Mais bon, tout histoire a une morale, nous avons décidé d'acheter, et même si au début, c'était la même galère. C'est-à-dire que plusieurs dossiers pour un appartement en vente, je me suis accrochée et nous sommes devenus propriétaires d'un appartement.
Ce qui est quand même un comble, impossible de louer, mais par contre tu peux devenir propriétaire!!! :(
 
Oui, la France est raciste, expérience faite.
Il y a quelques temps, nous devions changer d'appartement pour un plus grand.
Je me suis chargée des recherches, et des prises de rendez-vous avec les agences ou propriétaires.
Quand je déclinais mon nom, pas de problème, quand je disais celui de mon conjoint........je ne sais pas si c'est un hasard, ou autre chose.......mais le dossier n'était pas retenu. Ou s'il l'était, à la fin, un autre locataire était choisi. Alors que les ressources étaient suffisantes, en CDI, .......
Après plusieurs tentatives, je ne peux pas croire que ce ne soit qu'un hasard.
Mais bon, tout histoire a une morale, nous avons décidé d'acheter, et même si au début, c'était la même galère. C'est-à-dire que plusieurs dossiers pour un appartement en vente, je me suis accrochée et nous sommes devenus propriétaires d'un appartement.
Ce qui est quand même un comble, impossible de louer, mais par contre tu peux devenir propriétaire!!! :(

je vais même te dire... l'être humain est profondément raciste envers ce qui est différent de lui culturellement. Je veux dire, ça ne se limite pas qu'au français... il est prouvé que les turcs ne louaient des biens immobliers de préférence qu'aux turcs, les grecs qu'aux grecs, les chinois aux chinois....
 
je vais même te dire... l'être humain est profondément raciste envers ce qui est différent de lui culturellement. Je veux dire, ça ne se limite pas qu'au français... il est prouvé que les turcs ne louaient des biens immobliers de préférence qu'aux turcs, les grecs qu'aux grecs, les chinois aux chinois....
Effectivement, mais comme là, il était question de France, raison de ma réponse.
 
Discrimination : un testing épingle les agents immobiliers
Maintenant il ne leur reste plus qu’à tester les patrons de PME (eh oui, ils discriminent beaucoup plus que dans les grosses boites), et les administrations. Ça devrait être fait, parce que ces discriminateurs se rejètent les responsabilités mutuellement et s’entretiennent mutuellement : l’agent immobilier connait la discrimination pratiquée par les patrons, et discrimine pour l’accès au logement, le patron connait la discrimination pratiquée par les administrations et l’éducation nationale, et discrimine pour l’accès au travail, et la boucle est bouclée. Tous se défendent de la pratiquer et tous accusent l’autre.

Pour louer un logement en France, il ne fait pas bon être d'origine étrangère.
Ça touche plus largement que ça en fait, mais c’est vrai que c’est un des exemples révélateurs les plus faciles à tester.
 
Il n'est pas certain que la commission de contrôle des professions immobilières, créée par la loi ALUR de Cécile Duflot, ou les réprimandes du défenseur des droits suffisent à changer la donne.
Ce n’est pas l’information à leur destination qui y changera quelque chose, ils/elles ne le font pas par ignorance ou involontairement, ils/elles le font pour se faire plaisir (même remarque pour les patrons et les administrations et l’éducation nationale). Ils/elles appliquent des idéologies politiques (dans le style du FN, le plus souvent), sans être élu(e)s. C’est pour ça que je dis souvent que si les élections ne changent rien, c’est parce qu’on élit pas les gens qu’on devraient pouvoir élire, et les gens qu’on devrait pouvoir élire, sont : employé(e)s et responsable d’agences immobilières,patron(ne)s, employé(e)s et responsables des administrations, enseignant(e)s et responsables des établissement d’éducation publique.

Dans les affaires de discrimination, il est, en effet, particulièrement difficile d'obtenir des preuves, à moins de multiplier des opérations de testing.
Faut dire qu’ils n’ont pas trop envie de les voir les preuves. Tu leur met une montagne sous le nez, ils/elles ne la voient pas. Les preuves, tout le monde les voient tous les jours (et sont même une fierté pour bon nombre de gens)… sauf eux/elles. Ben voyons…
 
Pour louer un logement en France, il ne fait pas bon être d'origine étrangère. Le « testing » effectué par 60 millions de consommateurs auprès d'agences immobilières montre que les a priori et les pratiques discriminatoires ont la vie dure.
Pour réaliser cette étude, dont le protocole a été élaboré avec le défenseur des droits, Dominique Baudis, six candidats à la location présentant le même niveau de revenus et de situation professionnelle, ont répondu à 150 annonces immobilières en téléphonant pour prendre rendez-vous. Tous n'ont pas obtenu le même accueil, révèle cette étude publiée dans le numéro de mars de 60 millions de consommateurs.

Si le candidat dit « de référence » (Anne, 28 ans, assistante de direction) a obtenu à chaque fois une réponse positive de l'agence immobilière, la personne s'exprimant avec un accent africain (Babacar, 31 ans, commercial) s'est vu opposer une fin de non-recevoir dans un tiers des cas.

Plutôt courtois avec Anne, le ton des professionnels de l'immobilier n'est pas aussi « sympathique » avec les autres candidats. Dans 42 % des appels, il a été demandé à Babacar s'il gagnait bien trois fois le montant du loyer. Une question posée moins d'une fois sur dix à Anne.

MAUVAISES PRATIQUES

Christelle, mère célibataire avec un enfant, obtient à peine un meilleur accueil. Quasiment une fois sur trois, elle ne va pas plus loin que le coup de téléphone, tandis qu'Anne, en appelant dans la foulée, obtient systématiquement un rendez-vous. Et lorsque Babacar et Christelle décrochent enfin des rendez-vous, ils doivent fournir beaucoup plus de pièces justificatives.

Les résultats ne sont guère plus glorieux avec les autres candidats mystères : un jeune sous curatelle (29 % de refus) et une personne âgée de 71 ans (24 %).

« Nous voulions montrer qu'il n'existe pas uniquement des discriminations liées aux origines. L'âge, la situation familiale et le handicap constituent trop souvent des freins pour obtenir un logement, et ce tandis que le marché locatif est déjà particulièrement tendu », explique Lionel Maugain, qui a mené l'enquête pour le magazine.

Ces pratiques ne sont pas nouvelles. En octobre 2012, le défenseur des droits publiait un Guide pratique pour les propriétaires et les professionnels de l'immobilier : louer sans discriminer.

Il n'est pas certain que la commission de contrôle des professions immobilières, créée par la loi ALUR de Cécile Duflot, ou les réprimandes du défenseur des droits suffisent à changer la donne.

Dans les affaires de discrimination, il est, en effet, particulièrement difficile d'obtenir des preuves, à moins de multiplier des opérations de testing.

http://www.lemonde.fr/immobilier/ar...e-les-agents-immobiliers_4368772_1306281.html
Salam Nizzar75,
à tout mélanger on ne comprend plus rien.
à mon sens ici il est plus question de discrimination social etc. que de racisme.
Les mots ont un sens faut le respecter. Je ne te vise pas directement !!!

J'ai trouvé la proposition de @abdoo très pertinente. Qu'ils fassent le même test avec une africaine bourgeoise et une sdf bien franchouillarde. Les résultats seront lesmêmes.

En tant que patron indépendant je fais travailler qui je veux. Le reste n'est qu'agitation mal saine.
 
Ce n’est pas l’information à leur destination qui y changera quelque chose, ils/elles ne le font pas par ignorance ou involontairement, ils/elles le font pour se faire plaisir (même remarque pour les patrons et les administrations et l’éducation nationale). Ils/elles appliquent des idéologies politiques (dans le style du FN, le plus souvent), sans être élu(e)s. C’est pour ça que je dis souvent que si les élections ne changent rien, c’est parce qu’on élit pas les gens qu’on devraient pouvoir élire, et les gens qu’on devrait pouvoir élire, sont : employé(e)s et responsable d’agences immobilières,patron(ne)s, employé(e)s et responsables des administrations, enseignant(e)s et responsables des établissement d’éducation publique.


Faut dire qu’ils n’ont pas trop envie de les voir les preuves. Tu leur met une montagne sous le nez, ils/elles ne la voient pas. Les preuves, tout le monde les voient tous les jours (et sont même une fierté pour bon nombre de gens)… sauf eux/elles. Ben voyons…
Salam Hibou57,
T'es pour les quota est obligé les patrons à embaucher des gens qu'ils ne sentent pas !!!
on prend le problème du mauvais coté. Combattons les préjugés raciaux et le reste suivra.
 
Je pense quand même qu'instaurer une discrimination positive peut faire bouger les choses.
Je comprend que dans les administrations qu'on puisse le faire. Mais pas dans le privée.
Un vrais patron regarde les qualifications et non la religion couleur de peau ou que sais je d'autre.
Je suis contre les quotas homme/femme, etc...
En plus ça serait contre productif d'obliger une société à faire travailler quelqu'un. ça nuirait à la cohésion du groupe.
 
Salam Hibou57,
T'es pour les quota est obligé les patrons à embaucher des gens qu'ils ne sentent pas !!!
Surtout pas des quotas ! Non, je ne suggérais pas ça, et je pense qu’une solution libérale serait meilleure : moins d’administrations et des services gérées comme des entreprises et avec les mêmes obligations de faire face à la réalité que les entreprises, s’ils ne veulent pas perdre de clients, et des client(e)s qui surtout, auraient le choix. C’est applicable à l’éducation (plus d’école privée, et on ne serait pas obligé de financé l’école publique si on met ses enfants dans le privée, vu qu’on paie déjà pour une école) et au travail (plus de statut d’employé, mais des relations négociées à égalité entre clients et fournisseurs). Pour le logement, c’est une autre catégorie (voir plus bas). Je simplifie, mais dans le schémas général, c’est ce que je vois. C’est ça, ou alors on doit pouvoir voter pour tous ces gens là et ils doivent être élus, c’est à dire choisis, et non‑pas imposés. L’une ou l’autre solution conviendrait, elle serait à peu prêt toute les deux autant libérales, mais la première me semble plus crédible.

on prend le problème du mauvais coté. Combattons les préjugés raciaux et le reste suivra.
Ça dépend de quel problème on parle. Il y a la classique distinction entre la terre et la culture de la terre. Le logement, c’est comme la terre (et l’eau et l’air, etc), techniquement, c’est plutôt comme une ressource naturelle collective, et la discrimination doit y être traitée directement, au moins en garantissant une répartition. Le travail et l’éducation, c’est plus comme la culture de la terre, et là, ben c’est simple, il ne faut plus imposer aux gens d’êtres soumis à des gens qui ne leur veulent rien de bon, c’est à dire qu’il faut libéraliser.

Quand je dis que le logement c’est comme la terre, c’est parce que déjà il faut une surface de terre et qu’il existe de multiples autres contraintes techniques, qui font que ça ne peut pas être sous la responsabilité d’une personne seule. Par exemple, une personne, même avec toute la volonté du monde, ne peut pas fabriquer elle‑même de la surface constructible.

Quand je dis que l’école et le travail c’est comme la terre, c’est assez évident pour le travail, avec disons que pour le justifier pour le cas de l’école, on peut dire que l’éducation est une chose qu’on peut assumer soi‑même ou collectivement avec qui on le choisi (si on s’en sait capable, sinon mieux vaut déléguer et être client d’un prestataire), un peu comme le culture de la terre.
 
Dernière édition:
Je comprend que dans les administrations qu'on puisse le faire. Mais pas dans le privée.
Un vrais patron regarde les qualifications et non la religion couleur de peau ou que sais je d'autre.
Je suis contre les quotas homme/femme, etc...
En plus ça serait contre productif d'obliger une société à faire travailler quelqu'un. ça nuirait à la cohésion du groupe.
Oui, mais dans le cas qui nous occupe, c'est justement sur des critères subjectifs que les patrons se basent et non pas objectifs.
 
Je pense quand même qu'instaurer une discrimination positive peut faire bouger les choses.
Pour le logement au moins, ce ne serait même pas de la discrimination positive, mais un accès légitime à une ressource que l’on ne peut pas produire soi‑même (au moins difficilement pour un logement, sauf si on est déjà locataire d’une terre), comme le sont l’eau, l’air et la terre.
 
Pour le logement au moins, ce ne serait même pas de la discrimination positive, mais un accès légitime à une ressource que l’on ne peut pas produire soi‑même (au moins difficilement pour un logement, sauf si on est déjà locataire d’une terre), comme le sont l’eau, l’air et la terre.
En fait je faisais référence aux patrons.
 
En fait je faisais référence aux patrons.
Ah oui, je viens de voir. Désolé, j’avais lu trop vite.

La discrimination positive (rien que l’expression, c’est déjà une aberration), c’est de la discrimination, c’est bête à dire, mais ce n’est pas sans conséquence : il y aurait simplement une discrimination dans la discrimination, parce que certaines personnes bénéficieront de quotas, et pas d’autres (on le voit déjà quand on fait la distinction entre minorité visible et minorité invisible). Certaines personnes qui ne souhaiteraient pas être vues comme des marchandises (pas tout le monde n’est féministe) qu’on utilise pour boucher des cases, se verraient en plus imposer un statut sociale même si elles le rejètent. Rien de ça n’est bon.

Ensuite, en plus de ça, ben c’est facile de deviner le résultat : pourrissement au quotidien de la part du patron, et l’épuisement nerveux pour le/la « bénéficiaire » de discrimination « positive ».
 
je vais même te dire... l'être humain est profondément raciste envers ce qui est différent de lui culturellement. Je veux dire, ça ne se limite pas qu'au français... il est prouvé que les turcs ne louaient des biens immobliers de préférence qu'aux turcs, les grecs qu'aux grecs, les chinois aux chinois....

Non cette logique ne fonctionne pas avec les tunisiens, en effet ils te le louent volontiers mais... juste 3 à 5 fois le prix du marché :bizarre:.
 
Ah oui, je viens de voir. Désolé, j’avais lu trop vite.

La discrimination positive (rien que l’expression, c’est déjà une aberration), c’est de la discrimination, c’est bête à dire, mais ce n’est pas sans conséquence : il y aurait simplement une discrimination dans la discrimination, parce que certaines personnes bénéficieront de quotas, et pas d’autres (on le voit déjà quand on fait la distinction entre minorité visible et minorité invisible). Certaines personnes qui ne souhaiteraient pas être vues comme des marchandises (pas tout le monde n’est féministe) qu’on utilise pour boucher des cases, se verraient en plus imposer un statut sociale même si elles le rejètent. Rien de ça n’est bon.

Ensuite, en plus de ça, ben c’est facile de deviner le résultat : pourrissement au quotidien de la part du patron, et l’épuisement nerveux pour le/la « bénéficiaire » de discrimination « positive ».

:eek: je suis féministe et contre la discrimination positive :bizarre:

Sinon d'accord avec toi sur quasi tout:cool:
 
Ah oui, je viens de voir. Désolé, j’avais lu trop vite.

La discrimination positive (rien que l’expression, c’est déjà une aberration), c’est de la discrimination, c’est bête à dire, mais ce n’est pas sans conséquence : il y aurait simplement une discrimination dans la discrimination, parce que certaines personnes bénéficieront de quotas, et pas d’autres (on le voit déjà quand on fait la distinction entre minorité visible et minorité invisible). Certaines personnes qui ne souhaiteraient pas être vues comme des marchandises (pas tout le monde n’est féministe) qu’on utilise pour boucher des cases, se verraient en plus imposer un statut sociale même si elles le rejètent. Rien de ça n’est bon.

Ensuite, en plus de ça, ben c’est facile de deviner le résultat : pourrissement au quotidien de la part du patron, et l’épuisement nerveux pour le/la « bénéficiaire » de discrimination « positive ».
Du côté de l'employé, je ne sais pas.
Toutefois, côté employeur, ce dernier n'ayant pas le choix car inscrit dans la loi, aura tout intérêt à embaucher une personne compétente. Le mobbing ne servirait à rien.
 
Ah oui, je viens de voir. Désolé, j’avais lu trop vite.

La discrimination positive (rien que l’expression, c’est déjà une aberration), c’est de la discrimination, c’est bête à dire, mais ce n’est pas sans conséquence : il y aurait simplement une discrimination dans la discrimination, parce que certaines personnes bénéficieront de quotas, et pas d’autres (on le voit déjà quand on fait la distinction entre minorité visible et minorité invisible). Certaines personnes qui ne souhaiteraient pas être vues comme des marchandises (pas tout le monde n’est féministe) qu’on utilise pour boucher des cases, se verraient en plus imposer un statut sociale même si elles le rejètent. Rien de ça n’est bon.

Ensuite, en plus de ça, ben c’est facile de deviner le résultat : pourrissement au quotidien de la part du patron, et l’épuisement nerveux pour le/la « bénéficiaire » de discrimination « positive ».
De toute manière, ce qui serait plus difficile, en cas de discrimination positive, serait de choisir les critères.
En France, inapplicable
 
De toute manière, ce qui serait plus difficile, en cas de discrimination positive, serait de choisir les critères.
En France, inapplicable
Voilà, rien que çà c’est le bourbier garanti, et il y aurait de la discrimination dans la discrimination. Ce n’est pas parce que c’est la france, c’est mécanique, et ce serait pareil dans tous les pays.
 
faut simplement que les entreprises soient représentatif de l'ensemble des citoyens, dans les m^mes proportions.

Il y a des boites où il y a de la discrimination positive: les boulots les plus mal payés et difficiles , que des Noirs et des Arabes lol mais pour certaines boites, postes c'est white et pour évoluer il faut que kenza s'occupe de son responsable et insulte les arabes et les maltraite au travail, on récompense les gentils arabes :D
 
je vais même te dire... l'être humain est profondément raciste envers ce qui est différent de lui culturellement. Je veux dire, ça ne se limite pas qu'au français... il est prouvé que les turcs ne louaient des biens immobliers de préférence qu'aux turcs, les grecs qu'aux grecs, les chinois aux chinois....

et au fond! on ne peut leur en vouloir!! se sont des particuliers et non des agences


mais une agence se doit d'être impartial!
 
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