Coupures de presse . A lheure où les courants islamistes planent dans les cieux suite à leur très bonne performance électorale, plusieurs observateurs mettent en garde contre un clash inévitable.
Extraits:
Divorces et mariages sur fond de Parlement
« Pourquoi sont-ils plus matures ? ». Cest la question que se pose le penseur Fahmy Howeidi, connu pour sa sympathie pour le mouvement islamiste, en faisant le parallèle entre les partis islamistes marocains et tunisiens, et les partis islamistes égyptiens.
« Pendant que les premiers font tout pour apaiser les craintes de la société, les seconds font exprès de susciter sa peur. Les islamistes maghrébins se concentrent sur le développement de la société et la lutte contre la pauvreté en insistant sur les libertés publiques, alors que les islamistes chez nous surtout les salafistes se concentrent sur les murs.
Plus encore, ils brandissent à tout bout de champ la question de la charia, rattachée dans les esprits de beaucoup à lapplication des hodoud ». Selon lauteur, trois facteurs ont participé à cet état des choses. « Dabord, les islamistes maghrébins ont participé à laction politique durant les dernières décades, de quoi acquérir les outils de dialogue avec la société, au moment où les symboles du mouvement islamiste en Egypte se trouvaient ou en prison ou en exil.
Le deuxième facteur réside dans le fait quils se sont imprégnés du mouvement islamiste égyptien et lont développé au moment où la structure de pensée de ce dernier a stagné. Enfin, le troisième facteur a trait au fait que le mouvement islamiste en Egypte a été influencé par le courant salafiste, soit par le départ de certains de ses chefs vers lArabie saoudite ou les pays du Golfe ou à cause de lintense activité de ce courant en Egypte ».
En parallèle à ce débat récurrent, plusieurs auteurs font état dune période de conflits à venir.
en fin d'article:
Dans Al-Masry, lécrivain humoristique et néanmoins acerbe Galal Amer lance :
« Nous avons essayé lamour au premier regard avec le Conseil militaire et nous avons vu le résultat. Essayons donc avec le gouvernement Ganzouri le mariage de salon ! Lamour viendra peut-être après, sinon cest le divorce ». Pourquoi pas tant que le mariage nest pas forcé !
source:
http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2011/12/7/egypt5.htm