Halloween est une fête vieille de plus de 2000 ans. Autrefois, les Celtes célèbraient cette nuit là (31 octobre), le passage d'une année à une autre. Des êtres venus des ténèbres se glissaient alors parmi les hommes. Le 1er novembre, la fête de Samain marquait la fin de l'été et le début de la saison sombre et froide (les Chrétiens placeront aussi la fête de tous les saints le 1er novembre, et le 2, la fête des morts). On allumait de grands feux en hommage au soleil afin qu'il renaisse après l'hiver.
Le mot Halloween vient de All Hallows Eve qui signifie la veille de la Toussaint. En Irlande, les portes des maisons restaient ouvertes pour accueillir les âmes des défunts. Une place au coin du feu et la nourriture leur était réservées. La lanterne et la citrouille ont pour origine l'Irlande. Elle évoque l'histoire d'un certain Jack qui avait vendu son âme au diable et qui, à sa mort, fut condamné à errer sans fin dans la nuit éternelle. Le diable lui donna pour s'éclairer quelques braises de l'enfer qu'il plaça dans un navet creusé.
Cela va sans dire que l'Islam rejette cette fête paienne qui outre le Grand Polythéisme qui en ressort est également un hommage aux morts, aux esprits, aux démons et autres. Tout musulman qui participe à cette "fête" commet un grand péché d'associationnisme qui comme nous le savons est le premier des grands péchés.
Il est regrettable de constater que les personnes qui suivent ce genre de manifestations n'en connaissent pas toujours les origines lointaines et n'y voient qu'un moment d'amusement alors que d'autres y voient un moyen d'enrichissement.Tous ces groupes commerciaux qui sont à la recherche incessante de façons de s'enrichir encore plus, ne reculent devant rien et dépensent énormément dans ces futilités car ils savent qu'ils obtiendront des résultats positifs en jouant sur la crédulité des plus faibles lançant sans gêne des campagnes de désinformation sur les moralisateurs, qu'ils soient Musulmans ou autres.
Un très bon livre qui ne peut t'être que bénéfique:
"Les identités meurtrière" d'Amin Maalouf
Les identités deviennent ou peuvent devenir meurtrières, lorsqu’elles sont
conçues de manière tribale : elles opposent « Nous » aux « Autres »,
favorisent une attitude partiale et intolérante, exclusive et excluante. Le
choix proposé par cette conception est extrêmement dangereux, il implique
soit la négation de l’autre, soit la négation de soi-même, soit l’intégrisme, soit
la désintégration. En ce sens, les individus hybrides semblent devoir jouer un
rôle clé : celui de traits d’union, de médiateurs. Mais ils sont généralement les
premières victimes de cette conception tribale. Ils peuvent constituer alors
des relais comme les pires tueurs identitaires s’ils sont dans l’incapacité ou
dans l’impossibilité d’assumer cette diversité : à l’heure de la mondialisation,
une nouvelle conception de l’identité s’impose, à tous. Or, « pour aller
résolument vers l’autre, il faut avoir les bras ouverts et la tête haute, et l’on
ne peut avoir les bras ouverts que si l’on a la tête haute » (p. 53).
Extrait tiré de
http://la-plume-francophone.over-blog.com/article-5560557-6.html