Retrouver qui a Jerusalem?Les associateurs?
«Qui pourrait dire le vrai nom de l'antéchrist ?» Nietzsche, dans une postface intitulée : Essai d'une critique de soi-même, dit être l'ennemi du christianisme, mais lequel ? - Celui de Saul, qui deviendra le ministre de l'église, canonisé en saint Paul ! C'est l'être le plus laid, l'être innomable.
Si l'on se réfère à la Bible, on lit, au sujet de faux-prophètes ou d'antéchrists, l'avertissement de Jésus à ses disciples: «Prenez garde de vous laisser abuser : plusieurs viendront en mon nom et ils diront : C'est moi, le temps est proche; Ne les suivez pas.» (Luc XXI, 8) « Ils en séduiront beaucoup.» (Matt 24 v.5)
L'Apocalypse fait état d'un Faux Apôtre, mais dans les épîtres de Jean, ils sont dénommés Antéchrist : «Les Antéchrist sont dès à présent dans le monde. Ils sont sortis de chez nous, mais ils n'étaient pas des nôtres», (Premier épître de Jean ch. 2, v.19). Dans la seconde épître de Pierre, de même : « Il sont là, égarant les disciples, créant leur secte pernicieuse.(...) Par cupidité, ils vous exploitent avec des paroles pleines de ruse. Plusieurs les suivront et seront cause que la voie de la vérité soit calomniée. » (Chap. 2, v. 1-4).
Le livre des Actes nous renseigne sur les fondateurs de l'Église Chrétienne : Paul et Barnabé. A l'époque où les apôtres avaient déjà évangélisé la Judée et la Galilée avec un certain succès, Paul - aussi nommé Saül - se mit à prêcher son évangile aux Juifs, mais, avec Barnabé, là où ils allèrent, ils furent rejetés à plusieurs reprises. Finalement, ils décidèrent de se tourner vers les Païens et allèrent chapeauter la petite communauté naissante à Antioche pour fonder l'église d'Antioche, capitale païenne voisine.
Nous pouvons donc affirmer, après avoir relu tout le Nouveau Testament que tout s'éclaire sous ce nouveau jour et que les fameux manuscrits de la Mer Morte devraient être publiés en totalité pour révéler la vérité historique du catholicisme romain issu de la secte de Saul dit «saint Paul»: une religion incapable de produire un règne de justice, de paix et de fraternité sur Terre, mais plutôt des croisades, des guerres de religion et des bûchers.
"Ecrasez l'infâme !", écrivait Voltaire après s'être penché longuement sur la question... (Dictionnaire Philosophique, coll. Folio classique, Gallimard).
"Si l'on veut bien y faire attention, la religion catholique apostolique et romaine est, dans toutes ses cérémonies et tous ses dogmes, l'opposé de la religion de Jésus." (Voltaire)
"J’acquis la conviction que la doctrine de l'Église, quoiqu'elle ait prit le nom de «chrétienne», ressemble singulièrement à ces ténèbres contre lesquelles luttait Jésus et contre lesquelles il recommande à ses disciples de lutter." (Léon Tolstoï)
Et Friedrich Nietzsche de renchérir: "L'Église appartient au triomphe de l’Antéchrist".
"Au fond, il n'y a jamais eu qu'un chrétien et il est mort sur la croix. L'évangile est mort sur la croix... Seule est chrétienne la pratique chrétienne, une vie telle que celle vécue par celui qui mourut sur la croix", selon Nietzsche qui a plagié Léon Tolstoï dans ses notes ou écrits posthumes (Volonté de Puissance).
Voilà la vérité sous-jacente, le véritable nœud gordien qui n'a pas été retenu et qui résout bien des énigmes sur l'histoire et la destinée du christianisme...
http://www.webnietzsche.fr/saul.htm