Salam. Lorsque nous voulons élaborer une jurisprudence sur base du Coran et des hadiths, il devient très vite impératif d’élaborer une méthode de travail rigoureuse. En effet, la carrière du Messager n’a duré qu’une vingtaine d’années, et seulement environs les 13 années de Médine ont conduit à des mesurestemporelles pratiques. Le mode de vie des premiers musulmans étant très simple et les conditions sociologiques plutôt archaïques…
Pour cette raison, les savants musulmans ont élaboré des méthodes pour tenter d’étendre des dispositions ponctuelles du Messager à des conditions devenant très vite changeantes. Quoi que de nombreuses écoles nacquirent rapidement, quatre seront sélectionnées officiellement sous le règne de Harun al-Rachid : le hanafisme, le malékisme, le chaféisme et le hanbalisme.
Les générations précédant la mise en place de ces écoles pratiquant à la façon de l’époque du Prophète, mais déjà les Sahabas avaient différentes approches. Nous pouvons simplifier comme la méthode des anciens et la méthode des plus jeunes… Les anciens se contentaient de pratiquer à la façon de l’époque du Prophète et ne s’encombraient presque pas de citer des hadiths. Tandis que les plus jeunes ayant vécu l’époque de la naissance des sectes jahmite, kharéjite etc., transmettaient des hadiths et les formulaient parfois bi’l ma’na pour montrer ce qu’il fallait selon eux en tirer comme leçon.
Une autre différence notable était l’approche concernant l’istishab. Tandis que des sahabas comme Umar ou Aicha n’hésitaient pas à tenir compte des changements de contexte, certains autres tel que Jaber ou ibn Umar s’en abstenaient strictement. Les ulemas puiseront principalement chez les jeunes sahabas, quoi que le Malékisme tenant la pratique des habitants de Médine comme référence restera généralement assez proche de l’islam primitif, du moins dans sa version la plus classiques (chaque école ayant des sous-branches).
Pour cette raison, les savants musulmans ont élaboré des méthodes pour tenter d’étendre des dispositions ponctuelles du Messager à des conditions devenant très vite changeantes. Quoi que de nombreuses écoles nacquirent rapidement, quatre seront sélectionnées officiellement sous le règne de Harun al-Rachid : le hanafisme, le malékisme, le chaféisme et le hanbalisme.
Les générations précédant la mise en place de ces écoles pratiquant à la façon de l’époque du Prophète, mais déjà les Sahabas avaient différentes approches. Nous pouvons simplifier comme la méthode des anciens et la méthode des plus jeunes… Les anciens se contentaient de pratiquer à la façon de l’époque du Prophète et ne s’encombraient presque pas de citer des hadiths. Tandis que les plus jeunes ayant vécu l’époque de la naissance des sectes jahmite, kharéjite etc., transmettaient des hadiths et les formulaient parfois bi’l ma’na pour montrer ce qu’il fallait selon eux en tirer comme leçon.
Une autre différence notable était l’approche concernant l’istishab. Tandis que des sahabas comme Umar ou Aicha n’hésitaient pas à tenir compte des changements de contexte, certains autres tel que Jaber ou ibn Umar s’en abstenaient strictement. Les ulemas puiseront principalement chez les jeunes sahabas, quoi que le Malékisme tenant la pratique des habitants de Médine comme référence restera généralement assez proche de l’islam primitif, du moins dans sa version la plus classiques (chaque école ayant des sous-branches).