Gabon sous couvre-feu et privé d’Internet - Présidentielles

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Après une journée électorale marquée par de nombreuses irrégularités, les Gabonais se retrouvent privés d’Internet, ce soir, et placés sous couvre-feu, à partir de demain.

Internet est coupé au Gabon, ce samedi, jour des élections générales (présidentielle, législatives et locales). L’information a été rendue publique, dans la soirée, par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Pour Rodrigue Mboumba Bissawou, « le gouvernement a pris la décision de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, l’accès à l’Internet ». Mesure qui concerne sur toute l’étendue du territoire, afin d’éviter « la propagation d’appels à la violence (…) et des fausses informations ».

Mais, le gouvernement ne s’est pas borné à une coupure d’Internet ; il a également décrété une mesure d’exception. « Un couvre-feu, sur l’ensemble du territoire, est décrété et sera appliqué dès ce dimanche 27 août. Il sera de vigueur tous les jours, à partir de 19 heures, jusqu’à 6 heures », a, en effet, ajouté le ministre.

Soupçons de fraudes​

La prise de ces mesures restrictives fait suite aux propos tenus, en milieu d’après-midi, par Albert Ondo Ossa. Le principal challenger d’Ali Bongo n’a pu voter qu’en milieu d’après-midi alors qu’il était censé le faire dans la matinée. Son bureau de vote a, en effet, accusé 8 heures de retard avant d’ouvrir ses portes. Aussitôt après avoir accompli son devoir civique, le candidat de l’opposition a dénoncé des fraudes organisées par le parti au pouvoir.

« Je suis parfaitement informé des fraudes orchestrées par Ali Bongo et ses partisans. Je n’en ai rien à cirer. J’ai même des résultats qu’ils s’apprêtent à déclarer où je ne suis gagnant que dans deux provinces. J’attends », a lancé Albert Ondo Ossa. Et de poursuivre : « S’ils (le camp présidentiel, ndlr) pensent qu’ils ont la garde présidentielle avec eux, ils se trompent. S’ils pensent qu’ils ont l’armée avec eux, ils se trompent ».

Journée électorale émaillée d’irrégularités​

La journée électorale a été émaillée d’irrégularités. Retards monstres, absence de matériels ou d’agents électoraux. En termes de matériels électoraux manquants, il y a les bulletins d’Albert Ondo Ossa non disponibles dans tous les bureaux de vote. Alors que les bulletins de ses alliés de l’opposition qui s’étaient désistés en sa faveur et qui ne devaient pas être dans les bureaux de vote s’y trouvaient.

Le vote s’est déroulé en l’absence de médias étrangers totalement écartés par les autorités gabonaises. De même, aucun observateur international, africain comme européen n’a été accrédité.

 

Drianke

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Au Gabon, un black-out qui fragilise la démocratie​

Ce samedi, la connexion à internet a été coupée au Gabon, où journalistes et observateurs ont été priés de ne pas suivre les élections générales.
Comme des sources proches du pouvoir l’avaient indiqué, l’accès à internet a été coupé, ce samedi 26 août, au Gabon, en plein vote pour les élections générales. Une coupure officiellement annoncée par le pouvoir en place : le ministre de la Communication d’Ali Bongo Ondimba a en effet estimé que, en vue d’éviter « la propagation d’appels à la violence » ainsi que la diffusion de « fausses informations », le gouvernement avait « pris la décision de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’accès à l’internet sur toute l’étendue du territoire ».
Un déni de démocratie auquel il fallait s’attendre. En ballotage, Ali Bongo sait qu’il risque de perdre dans les urnes face au leader de la plateforme Alternance 2023 Albert Ondo Ossa. Depuis ce matin, les élections ont débuté et l’opposition a déjà déploré plusieurs soucis, notamment concernant les bulletins de vote. Auparavant, la même opposition s’étonnait des modifications apportées à la loi électorale et dénonçait la mise en place du « bulletin unique ».
Alternance 2023 le savait : cette journée de samedi s’annonçait pleine d’embuches et la coalition d’opposition savait pertinemment qu’en coupant l’accès à internet, le PDG d’Ali Bongo allait tenter de lui voler une éventuelle victoire. Car c’est de cela dont il est question : en appuyant sur le bouton « off » de son internet, le gouvernement évite toute contestation, malgré les problèmes rencontrés par les votants sur le terrain.

Place à la fraude organisée ?...​

 

Drianke

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- Médias français suspendus -



Dans la soirée, la chaîne de télévision publique citant le Haute Autorité de la Communication (HAC), a en outre annoncé "l'interdiction provisoire de diffusion au Gabon des médias France 24, RFI et TV5 Monde" auxquels il est "reproché un manque d’objectivité et d’équilibre dans le traitement de l’information en lien avec les élections générales en cours".
 

Drianke

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Maroc : violents affrontements à l’ambassade du Gabon en marge du vote pour la présidentielle​

Des affrontements ont éclaté, samedi 26 août au soir, à l'ambassade du Gabon au Maroc, dans la ville de Rabat, en marge du vote qui y était organisé dans le cadre d’une triple élection (présidentielle, législative et locale) au Gabon. Des étudiants gabonais qui voulaient assister au dépouillement des bulletins de vote disent avoir été expulsés violemment par la police marocaine.

Des vidéos envoyées par nos Observateurs gabonais illustrent les violences dont l’ambassade gabonaise à Rabat a été le théâtre samedi 26 août. On y voit des protestataires jeter des objets en direction de l'ambassade. Maroc : Violents affrontements à l’ambassade du Gabon en marge du vote pour la présidentielle © DR
Une autre vidéo montre des affrontements entre les étudiants et des policiers marocains à l'intérieur du bâtiment.

Maroc : Violents affrontements à l’ambassade du Gabon en marge du vote pour la présidentielle

Maroc : Violents affrontements à l’ambassade du Gabon en marge du vote pour la présidentielle © DR

“Le Code électoral dit que le dépouillement doit être public”​

Un de nos Observateurs, qui requiert l'anonymat, a assisté aux événements et raconte :


Nous avons pu voter la journée relativement tranquillement, malgré quelques intimidations. Mais lorsque nous sommes revenus le soir pour assister au dépouillement, les policiers gabonais ont dit que seules huit personnes seraient autorisées à y assister. Or, le Code électoral dit que le dépouillement doit être public. Un groupe d’étudiants a forcé le passage, mais sans violence. Puis on nous a dit que seules trois personnes pourraient assister au dépouillement. Pendant tout ce temps, les urnes étaient surveillées uniquement par des personnels de l’ambassade. La police marocaine est finalement arrivée et a dégagé les étudiants qui étaient les plus vindicatifs, sans discussion préalable.
Un autre groupe a ensuite été autorisé à rester au dépouillement. Le candidat de l’opposition Albert Ondo Ossa était en tête. Un officiel de l’ambassade a alors accusé des étudiants d’avoir séquestré un membre de l’ambassade, ce qui est faux et la police marocaine est revenue en cassant les vitres et a chargé ceux qui étaient restés.

 

Drianke

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Présidentielle au Gabon : les habitants sous couvre-feu et privés d'internet​

Depuis samedi 26 août, il est impossible de communiquer avec le Gabon, le pouvoir ayant décrété un couvre-feu et coupé les connexions internet par crainte de violences.
 

Drianke

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Gabon. À Paris, un vote dans la confusion​

Reportage · Impatience, énervement et finalement ambiance festive : la diaspora gabonaise s’est rendue aux urnes ce samedi 26 août, jour d’élections générales. Tandis que rien ne filtre depuis le Gabon, où internet a été coupé et les frontières fermées, l’opposant Albert Ondo Ossa a largement remporté le scrutin parisien...............

 

Drianke

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Ali Bongo prend le Gabon en otage.​


Depuis le 26 août 2023, date de la Présidentielle où il a été apparemment battu et très largement, Ali Bongo a décidé de couper internet dans tout le pays, d’interdire les médias étrangers et de déployer son armée dans les rues. Un de ces dictateurs africains en costume cravate soutenus par l’armée comme Emmanuel Macron les aime!

Ali Bongo a décidé de couper le Gabon du reste du monde peu après que les Gabonais aient été appelés à élire leur président, leurs députés et leurs maires au suffrage universel dans un scrutin pour le moins atypique le samedi 26 août 2023.

Internet coupé

Alors que le régime d’Ali Bongo vantait la démocratie au Gabon, avait assuré que la liberté d’expression serait garantie et qu’internet ne serait pas coupé comme lors des élections présidentielles de 2009 et de 2016, le gouvernement du Gabon a annoncé le 26 août 2023 la coupure d’internet dans tout le pays « jusqu’à nouvel ordre » par la voix de son ministre de la communication pour « éviter la propagation d’appels à la violence » et selon lui parce que « La stabilité, la paix et l’unité de notre pays sont les priorités absolues et nous devons tout faire pour les protéger ».Dans la foulée, un couvre-feu est instauré de 19 heures à 6 heures du matin.

L’armée dans les rues

Joignant le geste à la parole, l’exécutif gabonais a déployé l’armée dans tout le pays. De jour comme de nuit, elle est visible, procède à des fouilles de véhicules et à des contrôles. La Garde Républicaine, anciennement nommée Garde Présidentielle, véritable garde prétorienne est aussi bien visible non seulement autour du palais présidentiel – le Palais Rénovation – mais aussi dans plusieurs endroits de la capitale du Gabon : Libreville.

Rappelons que comme en 2016, les militaires ont été mobilisés pendant cette élection pour soutenir Ali Bongo. Selon diverses sources, des militaires ont pris part en masse aux meetings d’Ali Bongo…

RFI et France 24 interdits

Alors que cette élection s’est déroulée sans observateurs étrangers – la dernière mission d’observation de l’Union européenne s’était très mal passée – les autorités gabonaises ont décidé de suspendre trois médias français : Radio France International (RFI), France 24 et TV5 Monde. Le régime gabonais par la voix de la Haute Autorité de la Communication (HAC) leur reproche « un manque d’objectivité et d’équilibre dans le traitement de l’information en lien avec les élections générales en cours ».

Un calme précaire ?

Actuellement, selon plusieurs témoignages recueillis, le pays est dans le calme et aucun incident n’est à déplorer. Toutefois, tous s’accordent à dire qu’une tension est palpable. À la télévision, on insiste sur la « préservation de la paix » garantie par un maintien d’Ali Bongo au pouvoir comme on le faisait pour son père Omar Bongo jadis. Très récemment, on a brandi à la télévision publique (Gabon 1ere) de pauvres hères accusés d’avoir voulu «orchestrer des actes de vandalisme» et des «actes de violence» pour mettre le pays «en feu et en sang» (sic).

Pour l’heure, la date de la proclamation des résultats n’est pas connue et l’annonce des résultats officiels que l’on imagine mal défavorables à Ali Bongo va-t-elle donner lieu à une vague de contestation suivie d’une répression ?

Albert Ondo Ossa ayant été donné largement en tête par son camp le 28 août 2023…

 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Ça chauffe un peu en ce moment.
On ne sait pas si la tentative de coup d'état militaire en cours est sérieuse, ou comparable à la blague de 2019 (où 5 pelés avaient joué les Don Quichotte :)).

Je précise "tentative de coup d'état militaire", pour faire la distinction avec le coup d'état institutionnel des autorités qui remodèlent les institutions selon leur bon vouloir et tripatouillent les élections de manière astronomique. 🤷‍♂️

Bref, l'Afrique Centrale, c'est le foutoir, entre le Tchad et la confiscation du pouvoir par le fils du président tué, le Cameroun et les 40 ans au pouvoir d'un vieillard de plus de 90 ans qui sera encore probablement candidat en 2025, la Guinée Équatoriale oû le président est au pouvoir depuis 79 (44 ans!) après avoir fait un coup d'état à son oncle et dont le fils se prépare à succéder au père, le Congo où Sassou Nguesso accapare le pouvoir et dont le fils est préparé pour la "succession", le Gabon où la famille Bongo confisque le pouvoir depuis des lustres (le fils ayant succédé au père et gérant le pays malgré un AVC l'affectant sérieusement...)

Est-ce que des guignols de cet acabit peuvent se plaindre de susciter des "coups d'état"?

La bérézina...
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Contagion de putschs
En Afrique ce sont les militaires qui gagnent les élections

Un groupe de douze hommes s’est adressé au peuple gabonais dans un discours télévisé. Les membres de la police et de l’armée ont annoncé mercredi sur la chaîne Gabon 24 que le « régime actuel » était à son terme. En outre, les élections présidentielles et législatives du week-end dernier sont annulées et « toutes les institutions de la République » seront dissoutes. Les frontières de l’État centrafricain sont restées fermées jusqu’à nouvel ordre.

Les militaires (?) ont justifié cette mesure par une « gouvernance irresponsable et imprévisible », qui avait conduit à un « déclin continu de la cohésion sociale », qui menaçait de plonger le pays « dans le chaos ».
Ils ont déclaré qu’ils parlaient au nom du « Comité (autoproclamé) pour la transition et la restauration des institutions ».

Des journalistes de l’agence de presse AFP ont fait état de coups de feu tirés dans la capitale Libreville.
 
Contagion de putschs
En Afrique ce sont les militaires qui gagnent les élections

Un groupe de douze hommes s’est adressé au peuple gabonais dans un discours télévisé. Les membres de la police et de l’armée ont annoncé mercredi sur la chaîne Gabon 24 que le « régime actuel » était à son terme. En outre, les élections présidentielles et législatives du week-end dernier sont annulées et « toutes les institutions de la République » seront dissoutes. Les frontières de l’État centrafricain sont restées fermées jusqu’à nouvel ordre.

Les militaires (?) ont justifié cette mesure par une « gouvernance irresponsable et imprévisible », qui avait conduit à un « déclin continu de la cohésion sociale », qui menaçait de plonger le pays « dans le chaos ».
Ils ont déclaré qu’ils parlaient au nom du « Comité (autoproclamé) pour la transition et la restauration des institutions ».

Des journalistes de l’agence de presse AFP ont fait état de coups de feu tirés dans la capitale Libreville.

Sûrement la faute à l'Occident encore.
 

Drianke

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Coup d’État au Gabon : tout ce que l’on sait sur la situation​

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le président Ali Bongo appelle l’ensemble de ses « amis » à « faire du bruit » à propos « des gens qui [l]’ont arrêté ».​


 

Drianke

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Contributeur

Coup d’Etat au Gabon : dans une vidéo, Ali Bongo dit être au palais présidentiel et appelle ses « amis » à « faire du bruit »​

Des militaires, parmi lesquels des membres de la garde républicaine, ont proclamé la dissolution des institutions et la fermeture des frontières après l’annonce de la victoire du président à l’élection présidentielle......

 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Sûrement la faute à l'Occident encore.
Probablement... :D :D
Puisque tu insistes... ;)
Ceci dit, l'installation de la famille Bongo aux affaires, la belle histoire d'amour entre Bongo père et Elf, valent le détour. ;)

Mais pour le cas actuel, c'est une sorte de révolution de palais. De fortes chances que les "intérêts extérieurs" soient préservés.
Juste le plaisir du changement de nom à la tete de l'Etat pour quelque Gabonais, sans plus à mon avis.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB

Coup d’Etat au Gabon : dans une vidéo, Ali Bongo dit être au palais présidentiel et appelle ses « amis » à « faire du bruit »​

Des militaires, parmi lesquels des membres de la garde républicaine, ont proclamé la dissolution des institutions et la fermeture des frontières après l’annonce de la victoire du président à l’élection présidentielle......

J'ai vu la vidéo.
Pathétique... :(
 
Interesting and promising. But too early to know where this is going. They are being smart though. They are
keeping it largely peaceful. Hopefully that would keep the Bloodsuckers at bay.

I give you some of the worst bloodsuckers on the planet. The Goddamn Frogs. (Franssa)

frogs GIF


One does not need to be a rocket scientist to figure it out. I mean why hold on to these skulls?


BouzianeEtFils.png
 

Ils ont pompé tout l'uranium !​

Au lieu de traiter d'égal à égal puisque ce sont les colons qui sont fautifs afin de réparer ils se retrouvent avec des grosses dettes .

Plus de 80 entreprises françaises implantées sur place​

"Le Gabon était un allié économique avec le pétrole" et si le pays "bascule, c'est un nouveau recul pour la France et son influence en Afrique", explique à franceinfo Seidik Abba, président du Centre international de réflexion et d'études sur le Sahel. Plus de 80 filiales d'entreprises françaises sont présentes au Gabon pour un chiffre d'affaires cumulé de près de 3 milliards d'euros, rappelle BFMTV. TotalEnergies, Eiffage, Air Liquide, Bolloré, Havas ou encore Eramet y sont par exemple implantés.

Le groupe minier français a été le premier à réagir au coup d'Etat en annonçant la mise à l'arrêt de ses activités. L'entreprise, qui emploie quelque 8 000 personnes dans le pays, majoritairement gabonaises, explique avoir pris cette décision pour "protéger la sécurité de (son) personnel et l'intégrité de (ses) installations". Cette annonce a fait chuter l'action d'Eramet à la Bourse de Paris, qui perdait 18,83% (à 61,85 euros) vers 10 heures mercredi matin. Elle n'est pas la seule. TotalGabon a également chuté de 14%. "Cette société est détenue à 58,3% par la major pétrolière TotalEnergies (qui de son côté gagne 0,4%) et à 25% par la République gabonaise, le solde constituant le flottant de l'action", précise BFM Bourse.


Néanmoins, les intérêts économiques français sur place seraient bien moins importants que par le passé, insiste François Gaulme. L'uranium a été épuisé. Et puis, les Français ont échoué dans les plantations agro-industriels, les Singapouriens sont venus les remplacer. Le régime d'Ali Bongo s'est éloigné de la France pour s'appuyer sur des investissements asiatiques", explique cet expert.

Une base et des centaines de militaires chargés de faire de la formation​

L'armée française est présente au Gabon depuis 1960, date de l'indépendance de ce pays. "La France dispose au Gabon d'une des quatre bases militaires permanentes pré-positionnées en Afrique (avec Dakar, Djibouti et la Côte d'Ivoire)", détaille le ministère des Armées. Quelque 370 militaires sont présents sur place. Leur principale mission "est de compléter la formation des militaires des pays partenaires de la CEEAC [Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale] dans leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures."

"Un stationnement permanent est resté depuis "l'indépendance " du pays
, explique François Gaulme. C'était la garantie de sécurité d'Omar Bongo [le père d'Ali Bongo qui a présidé le pays de 1967 à 2009]. On est intervenu en 1964 et en 1990 avec Mitterrand, qui a sauvé son régime. On n'est plus du tout dans la même situation avec le fils, qui s'appuie essentiellement sur le Maroc", relève-t-il.
 
Au début des années 1990, les principaux pays producteurs étaient, essentiellement pour les minerais à faibles teneurs, la Russie et ses anciens voisins de la CEI, le Kazakhstan et Ukraine, la Chine et l'Inde
et surtout, pour les minerais à fortes teneurs, l'Afrique du Sud, le Gabon, le Brésil, et l'Australie. La production mondiale annuelle de minerai de manganèse était estimée à trente millions de tonnes au début de la décennie.

Les grands exportateurs étaient alors le Gabon, le Brésil, l'Australie et l'Ukraine. En 1990, les plus grands importateurs étaient le Japon, la Chine et la France.
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