Gabon sous couvre-feu et privé d’Internet - Présidentielles

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Gabon : Obiang Mangue invite les militaires à rendre le pouvoir à Ondo Ossa

Convaincu de la victoire du candidat de la plateforme d’opposition Alternance 2023 à la dernière élection présidentielle au Gabon, le vice-président équato-guinéen exhorte le général Oligui Nguema, chef du CTRI, à respecter le choix des Gabonais.

Teodoro Nguema Obiang Mangue doute des véritables intentions des militaires ayant pris le pouvoir au Gabon, le 30 août dernier à la suite de l’annonce des résultats de la présidentielle donnant Ali Bongo vainqueur. Si comme les putschistes il est convaincu que le président sortant a perdu dans les urnes, il ne comprend pas pourquoi le Pr Albert Ondo Ossa qu’il présente comme le véritable vainqueur n’est pas porté au pouvoir par la junte. «L’intervention militaire du Gabon semblait être un plan visant à rétablir l’ordre constitutionnel, à garantir le droit de vote des Gabonais et à éviter le bain de sang prévu. Maintenant, il semble que l’essentiel soit de bloquer la victoire d’Ondo Ossa», a-t-il posté, vendredi 1er septembre sur X (ex-Twitter).

«Il est clair que les revendications constituent un problème électoral qui serait facilement résolu par un recomptage des voix. Mais pourquoi faut-il dissoudre les institutions et les organes constitutionnels ? Quel est, en réalité, l’objectif de cette intervention militaire ? Les Gabonais ont obtenu le droit de vote avec Albert Ondo comme vainqueur. Pourquoi le coup d’État passe-t-il encore avant les résultats ? L’Occident ne les manipule-t-il pas pour assurer la continuité d’un membre de leur système et empêcher Ondo Ossa d’accéder au pouvoir ?» s’est interrogé le vice-président équato-guinéen.

Teodoro Nguema Obiang Mangue appelle ainsi le général Brice Clotaire Oligui Nguema à rendre le pouvoir aux civils. «C’est la seule manière de respecter le vote du peuple gabonais», estime-t-il. Le fils du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a dit d’ailleurs espérer «que la réunion des chefs d’État de la CEEAC, qui aura lieu lundi 4 septembre à Djibloho, servira de tribune pour prendre une décision forte contre ce coup d’État visant à restaurer l’ordre constitutionnel du Gabon».
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB

Gabon : Obiang Mangue invite les militaires à rendre le pouvoir à Ondo Ossa

Convaincu de la victoire du candidat de la plateforme d’opposition Alternance 2023 à la dernière élection présidentielle au Gabon, le vice-président équato-guinéen exhorte le général Oligui Nguema, chef du CTRI, à respecter le choix des Gabonais.

Teodoro Nguema Obiang Mangue doute des véritables intentions des militaires ayant pris le pouvoir au Gabon, le 30 août dernier à la suite de l’annonce des résultats de la présidentielle donnant Ali Bongo vainqueur. Si comme les putschistes il est convaincu que le président sortant a perdu dans les urnes, il ne comprend pas pourquoi le Pr Albert Ondo Ossa qu’il présente comme le véritable vainqueur n’est pas porté au pouvoir par la junte. «L’intervention militaire du Gabon semblait être un plan visant à rétablir l’ordre constitutionnel, à garantir le droit de vote des Gabonais et à éviter le bain de sang prévu. Maintenant, il semble que l’essentiel soit de bloquer la victoire d’Ondo Ossa», a-t-il posté, vendredi 1er septembre sur X (ex-Twitter).

«Il est clair que les revendications constituent un problème électoral qui serait facilement résolu par un recomptage des voix. Mais pourquoi faut-il dissoudre les institutions et les organes constitutionnels ? Quel est, en réalité, l’objectif de cette intervention militaire ? Les Gabonais ont obtenu le droit de vote avec Albert Ondo comme vainqueur. Pourquoi le coup d’État passe-t-il encore avant les résultats ? L’Occident ne les manipule-t-il pas pour assurer la continuité d’un membre de leur système et empêcher Ondo Ossa d’accéder au pouvoir ?» s’est interrogé le vice-président équato-guinéen.

Teodoro Nguema Obiang Mangue appelle ainsi le général Brice Clotaire Oligui Nguema à rendre le pouvoir aux civils. «C’est la seule manière de respecter le vote du peuple gabonais», estime-t-il. Le fils du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a dit d’ailleurs espérer «que la réunion des chefs d’État de la CEEAC, qui aura lieu lundi 4 septembre à Djibloho, servira de tribune pour prendre une décision forte contre ce coup d’État visant à restaurer l’ordre constitutionnel du Gabon».
Même le dauphin de la monarchie equato-guinéenne se met à parler fort? :D
 

Mohammed VI en voyage privé en France

Le roi du Maroc s’est envolé pour la France mercredi 1er juin dans le cadre d’un déplacement privé. C’est la première fois que le monarque se rend dans un pays européen depuis la fin de la crise du Covid-19.
 

Mohammed VI en voyage privé en France

Le roi du Maroc s’est envolé pour la France mercredi 1er juin dans le cadre d’un déplacement privé. C’est la première fois que le monarque se rend dans un pays européen depuis la fin de la crise du Covid-19.
mais en France on est en pleine vague Covid, pourquoi vient il ? Personne ne l'a prévenu? La France c'est un pays super dangereux à cause du Covid 19, le port du masque y est vivement recommandé et la 5 ou 6eme piqouze (je sais plus vraiment où on en est) est vivement recommandée pour pouvoir prendre un café en terrasse. Entre tous ces immigrés et ces virus la France est devenue trop dangereuse. En plus on sort toutes et tous épuisés par la canicule, d'ailleurs on dous dit qu'il y a eu des milliers de morts dûs à la canicule cet été.
 
+ ,sérieusement il y a en Macronie le mauvais coup d'état, le Niger, et le (très) bon coup d'état, le Gabon:

🇫🇷🇬🇦 Qui est derrière le coup d’État au Gabon ?

Il y a trop de coïncidences dans la situation liée au renversement d' Ali Bongo Ondimba (photo), vainqueur des élections.

▪️Le principal candidat de l'opposition à la présidentielle du Gabon , Albert Ondo Ossa, était à Paris peu avant le coup d'État - il a été reçu par le président du Sénat Gérard Larcher .

▪️Le coup d'État n'a pas suscité de condamnation en Occident (contrairement à la situation au Niger, qui est immédiatement tombé sous les sanctions et les menaces d'invasion). À en juger par les publications des médias français, il semble que la France était au courant du renversement imminent du président.

Ondimba, que l'on qualifiait de président pro-français, jouait un peu dans « l'approche multi-vecteurs ». Ils voulaient mettre à sa place un homme politique plus contrôlé.

Mais quelque chose s’est manifestement mal passé, comme les Français s’y attendaient. Le réalisateur a soudainement changé.

▪️La personnalité la plus influente du pays était le général Bris Oligi Nguema. Même Malika Bongo Ondimba, la fille du président déchu, lui a adressé ses félicitations. Le général a les liens les plus étroits non pas avec la France, mais avec les États-Unis.

L'avenir du Gabon reste encore un mystère. Et après la période de transition, le pouvoir au Gabon pourrait passer du général Olig Nguema et non à la créature française.

Un certain nombre d'organisations défendant les intérêts des pays africains perçoivent ce qui se passe comme un roque et exigent « l'achèvement de la révolution ».

Cependant, la probabilité que le Gabon obtienne une véritable souveraineté est faible. Ce qui se passe s’apparente à une redistribution des sphères d’influence entre la France et les États-Unis.

Pendant que les Français donnaient des instructions à l'opposition, les Américains parvenaient à négocier avec l'armée.
La guerre entre les deux alliés pour la redistribution de l’Afrique ne fait apparemment que commencer.
 

Drianke

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Coup d’Etat au Gabon : Le général Oligui Nguema devient « président de la transition » en prêtant serment​


Le général Brice Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo il y a cinq jours au Gabon, a prêté serment lundi comme président d’une « transition » dont il n’a pas fixé la durée, promettant d’installer des « institutions plus démocratiques » avant des « élections libres ». Des militaires putschistes avaient annoncé le 30 août la « fin du régime » d’Ali Bongo Ondimba, qui dirigeait le Gabon depuis quatorze ans, moins d’une heure après la proclamation de sa réélection lors de l’élection du 26 août, estimant qu’elle avait été truquée.

Le lendemain, ils avaient proclamé le général Oligui Nguema, 48 ans, président d’un Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). « Je jure devant Dieu et le peuple gabonais de préserver en toute fidélité le régime républicain », « de préserver les acquis de la démocratie », a déclaré devant des juges de la Cour.

 

Drianke

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LES VIOLENCES POSTÉLECTORALES DE 2016 (1/2)​

Au Gabon, une répression passée sous silence​


 

Drianke

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Gabon : le président déchu Ali Bongo est "libre de se rendre à l'étranger", annonce le général qui l'a renversé​

Le dirigeant, placé en résidence surveillé depuis le coup d'Etat du 30 août, souffre de problèmes de santé depuis son AVC en 2018.

Le président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est "libre de ses mouvements" et "peut se rendre, s'il le souhaite, à l'étranger" pour raisons médicales, a annoncé mercredi 6 septembre le général Brice Oligui Nguema, qui l'a renversé il y a tout juste une semaine.

"Compte tenu de son état de santé, l'ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut, s'il le souhaite, se rendre à l'étranger afin d'y effectuer ses contrôles médicaux", a annoncé à l'antenne de la télévision d'Etat le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi en lisant un communiqué signé par le général Oligui.

>> REPORTAGE. Gabon : "Que la France nous laisse tranquilles !", réclament des habitants de Libreville après le coup d'Etat

Ali Bongo, 64 ans, au pouvoir depuis quatorze ans, était en résidence surveillée depuis le coup d'Etat militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d'une heure après que son camp eut proclamé sa réélection dans un scrutin qualifié de frauduleux par les putschistes.

Le président de transition, Brice Oligui Nguema, accuse aussi l'entourage familial du dirigeant déchu et son cabinet d'avoir détourné "massivement des deniers publics" et dirigé le pays de "manière irresponsable et imprévisible" en manipulant Ali Bongo, très affaibli par un grave AVC en 2018.
 

Drianke

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Désigné médiateur dans la crise au Gabon, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra est arrivé ce mardi à Libreville. Le Chef de l’Etat centrafricain va échanger avec le Général Brice Oligui Nguema qui a prêté serment lundi en tant que président de la transition.

 

Drianke

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Qu'attendent les Gabonais du général Oligui Nguéma ?​

 

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Gabon : Raymond Ndong Sima, opposant à Ali Bongo, nommé Premier ministre de transition​

Raymond Ndong Sima, virulent opposant au président Ali Bongo, a été nommé jeudi Premier ministre de transition, selon un décret lu à la télévision d'État.
Le président de la transition au Gabon, le général Brice Oligui Nguema, a nommé jeudi 7 septembre Premier ministre de transition Raymond Ndong Sima, un économiste et virulent opposant au président Ali Bongo renversé par les militaires il y a une semaine, selon un décret lu à la télévision d'État.

Raymond Ndong Sima, 68 ans, avait été Premier ministre d'Ali Bongo de 2012 à 2014 mais s'était éloigné du pouvoir, qu'il accusait régulièrement de mauvaise gouvernance jusqu'à se présenter contre le chef de l'État aux présidentielles de 2016 et 2023. Pour cette dernière, il s'était désisté au dernier moment au profit d'un candidat commun aux principaux mouvements et partis de l'opposition.

Gouvernement de transition​

Le général Oligui Nguema, qui a mené le coup d'État du 30 août contre un Ali Bongo à peine proclamé réélu dans une élection "frauduleuse", selon les militaires, a prêté serment lundi en tant que président d'une période de transition dont il n'a pas fixé la durée, et au terme de laquelle il a promis des "élections libres".

Lundi, il avait aussi annoncé la formation d'un gouvernement de transition comprenant des personnalités de tous bords politiques. Puis une nouvelle Constitution élaborée avec les représentants de "toutes les forces vives de la Nation", qui sera soumise à référendum, et "plus respectueuse de la démocratie et des droits humains".

Quelques minutes après l'annonce de sa nomination, Raymond Ndong Sima a dit à l'AFP espérer soumettre au général Oligui Nguema "d'ici trois à quatre jours une proposition" de gouvernement de transition.

"Toutes les familles politiques"​

"On m'a remis une feuille de route, et je vais essayer de travailler dans le sens de ce que les militaires ont décidé" pour "qu'on remette en ordre l'ensemble des institutions et notamment tout ce qui concerne le cadre des élections", a-t-il expliqué par téléphone. "Je veux consulter largement" et "sans précipitation" pour "faire en sorte que les gens appartenant à toutes les familles politiques se retrouvent" dans le gouvernement, a-t-il conclu.

Natif de la province du Woleu-Ntem, berceau de l'ethnie fang majoritaire au Gabon et l'un des fiefs historiques de l'opposition à la famille Bongo, Raymond Ndong Sima est notamment diplômé d'économétrie de l'université Paris-Dauphine de Paris.

Mercredi, il avait annoncé se retirer de la principale plateforme de l'ancienne opposition, Alternance 2023, dont il était l'un des ténors avec cinq autres candidats déclarés à la présidentielle, pointant une "situation confuse depuis plusieurs jours". Cinq des six leaders d'Alternance 2023, dont lui-même, avaient ostensiblement rallié le nouveau pouvoir militaire quand la position du dernier, le candidat commun d'Alternance 2023 à la présidentielle, Albert Ondo Ossa, n'était pas clairement exprimée....

 

Drianke

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Gabon : le fils d'Ali Bongo et des proches du président déchu, écroués pour «haute trahison» et «corruption active»

Noureddin Bongo Valentin, fils aîné d'Ali Bongo, Jessye Ella Ekogha, ancien porte-parole de la présidence, ainsi que quatre autres personnes ont «été mises en examen mardi et placés en détention provisoire», a déclaré André-Patrick Roponat, procureur de Libreville, la capitale du Gabon.

Résidence surveillée​

Le 30 août, moins d'une heure après l'annonce en pleine nuit de la réélection d'Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009 et accusé de fraudes massives, les militaires, menés par le général Brice Oligui Nguema, l'ont renversé, accusant notamment son régime de «détournements massifs» de fonds publics. Le jour même du coup d'État, les militaires avaient arrêté l'un des fils du chef de l'État déchu, ainsi que cinq autres jeunes hauts responsables du cabinet de l'ex-président et de son épouse Sylvia Bongo Valentin. Les perquisitions à leurs domiciles, retransmises abondamment par la télévision d'État, les montraient aux pieds de malles, valises et sacs débordants de liasses de billets de banque.

Mme Bongo Valentin est en résidence surveillée à Libreville «pour sa protection» selon la présidence, «détenue arbitrairement» selon ses avocats. Ali Bongo, lui, d'abord en résidence surveillée à Libreville pendant quelques jours après le putsch, est «libre de ses mouvements» et à la possibilité de «se rendre à l'étranger», avait annoncé le général Oligui le 6 septembre.
 
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