Gabon sous couvre-feu et privé d’Internet - Présidentielles

La russie a déclarer la guerre contre la france en afrique bien avant le début de la crise ukraine.

la chine aussi est a coté de la russie pour prendre le controle des resources de l'afrique.
La Russie s'est attaquée aux intérêt de la France pour son implication en Ukraine, l'Ukraine est à la porte de la Russie, c'eT totalement différent.

On a rien à faire en Ukraine, par contre on a tout à perdre en Afrique.
Stratégiquement et diplomatiquement c'est un désastre, Macron est un pion des américains qui ne comprend absolument rien à la géopolitique mondiale.
 

raynox

I was so glad to see u
VIB
La Russie s'est attaquée aux intérêt de la France pour son implication en Ukraine, l'Ukraine est à la porte de la Russie, c'eT totalement différent.

On a rien à faire en Ukraine, par contre on a tout à perdre en Afrique.
Stratégiquement et diplomatiquement c'est un désastre, Macron est un pion des américains qui ne comprend absolument rien à la géopolitique mondiale.
C'est vrai que Macron est nul mais bor.del il n'a pas de conseillers ? même avec le Maroc il s'est brouillé, ce gars est un désastre.
 
Gabon : Des valises remplies d'argent, de francs CFA, de dollars et d'euros ont été découvertes au domicile de Yann Ngulu. Il est le chef de cabinet de Nourredine Bongo, le fils aîné du président déchu Ali Bongo.‌‌
Le problème de toutes ces élites, c'est la CORRUPTION !
 

Pièces jointes

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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:joueur:

Ali Bongo Ondimba (born Alain Bernard Bongo; 9 February 1959) sometimes known as Ali Bongo, is a Gabonese politician who has been President of Gabon since October 2009. Bongo was educated at a private school in Neuilly, France, and then studied law at the Sorbonne . In 1977, he released a Funk album, A Brand New Man, produced by Charles Bobbit.

 
C'est vrai que Macron est nul mais bor.del il n'a pas de conseillers ? même avec le Maroc il s'est brouillé, ce gars est un désastre.
À ce niveau là on se demande si il ne le fait pas exprès, l'indébounolable Bongo débouloné sous Macron. Depuis la main mise des américains sur la France en 2005 on assiste a une vassalisation forçée
 

Drianke

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Coup d’État au Gabon : les Bongo en quelques dates​

Et si le coup d’État militaire de ce 30 août sonnait le glas de la dynastie fondée en 1967 par celui qui a régné pendant 55 ans sur le Gabon et à qui son fils Ali a succédé en 2009.

li Bongo est mis à la retraite. » Cette déclaration inédite, au journal Le Monde, du chef de la garde présidentielle gabonaise pourrait signer la fin d'une dynastie au pouvoir depuis 55 ans dans ce riche pays pétrolier d'Afrique centrale, mais à la population pauvre, longtemps emblématique de la « Françafrique ».

Un coup d'État en forme de « petit séisme » qui provoque un bouleversement dans ce pays, où la dynastie des Bongo, rappelle Francis Laloupo, journaliste et chercheur associé à l'Iris, « a privatisé l'économie et les leviers du pouvoir d'État dans un système clanique et familial depuis plus de cinquante ans ».

Retour en dates sur le pouvoir des Bongo​

En décembre 1967, à la mort de Léon Mba, le premier président élu au Gabon depuis l'indépendance, le 17 août 1960, celui qui s'appelle encore Albert Bernard Bongo accède au pouvoir, soutenu par la France. Il y restera 41 ans.

Imposant le Parti démocratique gabonais (PDG) comme parti unique, il dirige le pays d'une main de fer, en profitant notamment de la manne pétrolière. En 1973, converti à l'islam, il devient El Hadj Omar Bongo, auquel il ajoutera Ondimba, le nom de son père, en 2003.

« La dynastie Bongo se fonde en 1967, observe Francis Laloupo. Omar Bongo accède à l'époque au pouvoir, intronisé par Jacques Foccart, le Monsieur Afrique du général de Gaulle. » Omar Bongo est ensuite réélu en 1973, en 1979 et en 1986, mettant en place un mode de gouvernance particulier, une forme de « cogestion » du Gabon avec l'Élysée, explique Francis Laloupo. Il devient ainsi un pilier de la « Françafrique », expression forgée pour dénoncer un système de cooptation politique, de réseaux occultes et de chasses commerciales gardées développé par la France après l'indépendance des colonies françaises en Afrique subsaharienne
 

Drianke

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En 1989, Ali Bongo, le fils aîné, devient, sur offre de son père, ministre des Affaires étrangères, à 29 ans. Contraint de démissionner deux ans plus tard en raison de sa jeunesse, la loi instaurant qu'il faut avoir au moins 35 ans pour être ministre, il reviendra au gouvernement en 1999, chargé du ministère de la Défense, fonction qu'il occupera dix ans.

Multipartisme et réélections​

En 1990, face à de graves troubles sociaux, Omar Bongo concède le passage au multipartisme, mais conserve le pouvoir. Il continue ainsi à remporter toutes les élections – en 1993, malgré d'importantes violences, en 1998 et en 2005, divisant ou ralliant les opposants à sa cause, sans parvenir à empêcher la contestation de l'ensemble des scrutins.

En parallèle, à partir du milieu des années 1990, le Gabon commence à diversifier ses partenariats économiques, se liant notamment avec des entreprises chinoises. La Chine est depuis devenue la première exploitante des ressources minières du pays, richement doté en pétrole, en bois et en manganèse, un minerai utilisé dans la production d'acier et de batteries. Le sous-sol gabonais regorge aussi de fer, avec l'un des plus gros gisements au monde, et de métaux, comme le niobium, l'uranium, le cuivre et le zinc.

Succession contestée d'Ali Bongo​


Le 16 octobre 2009, Ali Bongo est investi président de la République, succédant à son père, mort au mois de juin. Son élection contestée donne lieu à des violences et des pillages, qui dévastent la ville de Port-Gentil, dans l'ouest du pays, et font plusieurs morts. L'opposition dénonce une « dérive autoritaire » et une « personnalisation du pouvoir », tandis qu'Ali Bongo écarte sa sœur Pascaline, omniprésente au sein des cercles dirigeants sous le règne de son père.

Les relations avec la France se refroidissent avec l'affaire des biens mal acquis, ce patrimoine amassé en France par différents chefs d'État africains et syriens. Neuf enfants d'Omar Bongo sont actuellement mis en examen à Paris dans le cadre de cette procédure, ouverte en 2010...............

 

Korozif

C4H10FO2P
Bladinaute averti
Le putshiste gabonais est francophile, formé à Meknès.
France, tu les soignes avec leur propre médecine... Good...

J'annonce officiellement que l'Afrique est le nouveau théâtre de la Deuxième Guerre Froide.

Drakharis...

Bon courage.
 

Drianke

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Et les chinois ils en pensent quoi ? Le Gabon étant devenu un "protectorat" chinois...
La Chine est le partenaire commercial avec lequel le Gabon gagne le plus selon les chiffres publiées par l’International Trade Center, une structure qui compile des statistiques du commerce dans le monde.

Sur la base des données miroirs sur le commerce extérieur, le Gabon a réalisé un gain commercial cumulé de 16,3 milliards $ entre 2009 et 2020. Cela représente près de 30% de l’excédent commercial du pays sur la période. Au taux actuel du dollar, cela représente une valeur de 9184,5 milliards FCFA.

La Chine a augmenté ses achats de produits en provenance du Gabon à un rythme annuel estimé à 44%, devenant ainsi en 2019, l’acheteur de 63% des produits vendus par ce pays sur le marché mondial. 74,8% des produits vendus au cours de cette année de référence sont constitués d’hydrocarbures.

Les États-Unis constituent le deuxième partenaire le plus rentable pour le Gabon entre 2009 et 2020, avec un excédent d’environ 11 milliards $. On retrouve aussi dans le top 10 des pays comme le Japon, l’Australie, l’Inde, l’Espagne, la Corée du Sud, la Malaisie, l’Italie et une surprenante troisième place pour Trinité-et-Tobago, avec un excédent commercial de 9 milliards $ sur la période.
 

Drianke

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Gabon : l’Association Survie met en garde la France de « toute intervention militaire »​

Le Gabon est désormais sous le contrôle des militaires depuis ce mercredi matin. Un groupe d’officiers supérieurs de l’armée gabonaise a annoncé mercredi à la télévision avoir pris le pouvoir en raison du manque de crédibilité des récentes élections générales, peu après l’annonce de la victoire du président Ali Bongo à l’élection présidentielle.

→ A LIRE AUSSI : Coup d’Etat au Gabon : La Chine appelle à «garantir la sécurité» d’Ali Bongo

Alors que la France dispose d’une base avec 350 militaires au Gabon, l’Association Survie demande à l’Élysée de ne pas intervenir au Gabon pour tenter de restituer le pouvoir au président Ali Bongo, déclaré vainqueur du présidentiel de ce mois d’août. Thomas Borrel, porte-parole de Survie, appelle la France à la plus stricte neutralité et en particulier à s’abstenir de toute intervention militaire.

« La France dispose d’une base permanente avec encore 350 militaires au Gabon [1] et on a vu le mois dernier au Niger que l’armée française avait été à deux doigts d’intervenir pour mettre fin au putsch. Paris ne doit pas privilégier le putsch électoral qu’a une nouvelle fois tenté le régime Bongo au putsch militaire initié par des officiers désireux de mettre fin à six décennies de pouvoir dynastique. Les militaires français doivent rester dans leur caserne, et se préparer à quitter définitivement le pays. Un agenda de retrait militaire total et inconditionnel sera un premier pas vers la fin de la Françafrique. »

→ A LIRE AUSSI : Bourse : TotalEnergies EP Gabon chute après le coup d’Etat à Libreville

 

Drianke

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«Arrangement» ou vrai coup d’Etat au Gabon ??!! : Fin de la monarchie Bongo vieille de 55 ans !​


D’aucuns reniflent un «coup d’Etat arrangé » entre le clan Bongo et le général Oligui, fidèle de la famille présidentielle depuis le pater familia. Vrai-faux coup d’Etat pour ne pas avoir à proclamer l’opposant Albert Ondo Ossa, vainqueur de la présidentielle du 26 août ? Si c’est vrai, peut-être que le vrai coup d’Etat reste à venir, car le général Oligui se retrouvera bientôt face à des dilemmes parce qu’il faudra choisir entre le peuple et les intérêts de ses marionnettistes. Partons du postulat et du constat que c’est un vrai putsch !

Snobant avec la logique biologique (séquelles de l’AVC) et celle politique (55 ans de Bongoïsme) legs de son patriarche de président Ali Bongo Ondimba (ABO) a fini par être emporté par celle des armes. Après le vrai-faux coup d’Etat de 2016, voici le réel putsch du 30 août 2023 qui met fin à la monarchie Bongo vieille de 55 ans. 5e coup d’Etat depuis 2020 en Afrique francophone.

Comme au Niger, c’est celui-là même chargé de veiller à la sécurité d’ABO, qui l’a déposé : voici venus les jours du général Brice Oligui Nguema, lequel avec ses hommes n’ont pas pu avaler les résultats de la mascarade électorale proclamés à 4 heures de mat.

C’est le 1er coup d’Etat réussi au Gabon, ce petit rafiot pétrolier de l’Afrique centrale, cadeauté par Dame-Nature, mais dont l’indigence de la classe politique est inversement proportionnelle à l’or noir qui a coulé à flot dans les poches d’une famille et d’un clan.

Exit celui que ses compatriotes appellent «Zeus». Fallait-il s’attendre à ce qu’on dépose le légataire de la fratrie Bongo ? Oui, car depuis 2016, année de la dernière présidentielle calamiteuse et violente, le Gabon vit politiquement mal, avec un Jean Ping qui n’a jamais accepté sa défaite. En 2009 également, avec André M’ba Obame, ABO n’a manifestement pas gagné. Pire, l’AVC du désormais ex-locataire du palais de bord de mer a révélé le système qui dirige le Gabon depuis 5 décennies, celui digne d’une camarilla mafieuse. Prémonitoire, les propos de Macron le 28 août dernier à la conférence des ambassadeurs à Paris, lorsqu’il martelait en substance que si l’on ne sauve pas le président Bazoum du Niger, l’effet domino va emporter beaucoup de chefs d’Etat de la sous-région ?

Affirmatif, même si le premier des dominos est Bongo, loin de l’Afrique de l’Ouest, mais dans un pays qui est un ex-précarré français. Convenons-en, ABO ne pouvait pas échapper à ce jour fatidique : les élections truquées et tronquées du 26 août dernier au Gabon, scrutin pacotille et trompe-l’œil, et dont les résultats fabriqués à l’abri des observateurs, des médias et de l’opposition, ont proclamé encore Bongo-fils gagnant, ces votes ont fini par ras-le-boliser les populations et surtout les militaires qui ont décidé de prendre leurs responsabilités. ABO a beau s’exprimer depuis son lieu de résidence surveillée (en cela, le général Brice Oligui Nguema et ses co-putschistes sont bons princes par rapport à leurs frères d’armes du Niger qui ont enfermé Bazoum dans un donjon), ABO peut donc appeler au secours, personne ne viendra le sauver. Et les propos de son challenger, le prof. Albert Ondo Ossa, qui disait il y a 72 heures que s’il croit que l’armée est avec lui, il se trompe, s’avèrent rétrospectivement comme un avertissement à peu de frais. Son parti, le PDG est sonné. Des condamnations de principe seront faites, c’est tout.
Les Gabonais et de nombreux Africains trouvaient pitoyable cette image d’un ABO, dandinant pour rentrer au 10 Downing Street. ABO, c’est fini, et les Gabonais espèrent vraiment qu’une vieille page jaunie par le temps vient d’être tournée.

55 ans de Bongoïsme, ça suffit ! Tel est le message bruyant que la soldatesque a voulu faire passer au Gabon ce 30 août 2023. Mais, en lame de fond, se pose la problématique des mœurs politiques en Afrique. La démocratie rousseauiste est-elle en osmose avec les résultats, et la géopolitique actuelle ? Les élections fussent-elles transparentes, font-elles l’affaire des Africains ?................


 
GABON – Les autorités aux États-Unis soutiennent Nguema depuis plusieurs années, le préparant aux prochaines élections, dans lesquelles il était censé gagner et prendre la relève après Ali Bongo.
De plus, il y a trois ans, des détails sur la propriété de la Nguema de trois maisons aux États-Unis, achetées en espèces dans l’État du Maryland, ont été divulgués:

https://www.gabonreview.com/proprietaire-de-3-maisons-a-554-millions-de-fcfa-aux-usa-oligui-nguema-invoque-le-respect-de-la-vie-privee/
 
Les usa prennent la place de la France en Afrique pour contrer l’influence russe. Le feuilleton de la série française “CAMOUFLETS” n’en finit pas de se répéter

 

Korozif

C4H10FO2P
Bladinaute averti

Gabon : l’Association Survie met en garde la France de « toute intervention militaire »​

Le Gabon est désormais sous le contrôle des militaires depuis ce mercredi matin. Un groupe d’officiers supérieurs de l’armée gabonaise a annoncé mercredi à la télévision avoir pris le pouvoir en raison du manque de crédibilité des récentes élections générales, peu après l’annonce de la victoire du président Ali Bongo à l’élection présidentielle.

→ A LIRE AUSSI : Coup d’Etat au Gabon : La Chine appelle à «garantir la sécurité» d’Ali Bongo

Alors que la France dispose d’une base avec 350 militaires au Gabon, l’Association Survie demande à l’Élysée de ne pas intervenir au Gabon pour tenter de restituer le pouvoir au président Ali Bongo, déclaré vainqueur du présidentiel de ce mois d’août. Thomas Borrel, porte-parole de Survie, appelle la France à la plus stricte neutralité et en particulier à s’abstenir de toute intervention militaire.

« La France dispose d’une base permanente avec encore 350 militaires au Gabon [1] et on a vu le mois dernier au Niger que l’armée française avait été à deux doigts d’intervenir pour mettre fin au putsch. Paris ne doit pas privilégier le putsch électoral qu’a une nouvelle fois tenté le régime Bongo au putsch militaire initié par des officiers désireux de mettre fin à six décennies de pouvoir dynastique. Les militaires français doivent rester dans leur caserne, et se préparer à quitter définitivement le pays. Un agenda de retrait militaire total et inconditionnel sera un premier pas vers la fin de la Françafrique. »

→ A LIRE AUSSI : Bourse : TotalEnergies EP Gabon chute après le coup d’Etat à Libreville

Pourquoi intervenir ? Tu as vu le portrait du putschiste ?

"Fils de militaire et réputé francophile, le Gabonais était jusqu'ici une figure incontournable du régime Bongo. Formé à l'académie militaire de Meknès, au Maroc, il sert d'abord durant la présidence d'Omar Bongo, père d'Ali, en tant qu'aide de camp. Il est ensuite attaché militaire à l’ambassade du Gabon au Maroc puis au Sénégal pendant dix ans. En 2019, il est transféré à la tête du service de renseignements de la garde républicaine. Six mois plus tard, il passe commandant en chef de cette unité d’élite censée protéger coûte que coûte le pouvoir en place."

Sans compter ses propriétés aux USA.

Il semble être plutot pro occidental.

Quand les US te disent qu'ils vont extirper Wagner d'Afrique il faut les croire.

Ceux qui sont montés au créneau, ce sont les chinois.

Côté Français, il ne se passera pas grand chose.

Et le Gabon ne veut pas devenir la RDC.

Oh, tu as raison le PIB par habitant au gabon explose à plus de 10.000$. 6500$ pour la Lybie.

4310$ pour l'algerie... Youhou ! Tu m'etonnes que les brics en aient pas voulu...
 

Korozif

C4H10FO2P
Bladinaute averti
Macron , c'est délibérément la politique du chaos de la France, voulue par l'Anglosphère. Lui est simplement un exécutant de cet agenda. Quand la France (Macron) se brouille avec le Maroc, les Etats Unis sont très bien avec le Maroc.
Tu sais ça date pas d'hier. En indochine, les US soutenaient militairement les francais tout en leur mettant des batons dans les roues sur la logistique. Les francais sont partis et les Americans se sont installés.
 
La République du Congo partage près de 2 000 km de frontière avec le Gabon. Les deux pays ont de nombreux points communs, et même des histoires de famille entre dirigeants. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes congolais se demandent quand leur tour viendra.

À l'image des Bongo, Denis Sassou-Nguesso est au pouvoir depuis 1979, avec une courte interruption entre1992 et 1997. Un dirigeant qui reste silencieux, quand ce matin Les Dépêches de Brazzaville, principal et quasiment unique quotidien dans le pays, titrait sobrement "Coup de force au Gabon" en une de son journal.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
La République du Congo partage près de 2 000 km de frontière avec le Gabon. Les deux pays ont de nombreux points communs, et même des histoires de famille entre dirigeants. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes congolais se demandent quand leur tour viendra.

À l'image des Bongo, Denis Sassou-Nguesso est au pouvoir depuis 1979, avec une courte interruption entre1992 et 1997. Un dirigeant qui reste silencieux, quand ce matin Les Dépêches de Brazzaville, principal et quasiment unique quotidien dans le pays, titrait sobrement "Coup de force au Gabon" en une de son journal.
Petite vidéo qui circule pas mal sur les réseaux sociaux en ce moment... d'ici à ce que le Congo et le Cameroun suspendent les média français... non, pas encore. Mais attention... :)
Regarde la pièce jointe VID-20230831-WA0059.mp4
 

Drianke

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Coup d’Etat au Gabon : l’Union africaine suspend le pays avec effet immédiat​

L’opposition gabonaise a demandé aux putschistes de reconnaître sa « victoire » à l’élection présidentielle, alors que le général Oligui Nguema doit prêter, lundi, serment en tant que « président de transition ».

Le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a annoncé, jeudi 31 août, la suspension immédiate de « la participation du Gabon de toutes les activités de l’UA, de ses organes et institutions ». L’organisation continentale « condamne fermement la prise de pouvoir par les militaires en République du Gabon », a annoncé l’UA dans un communiqué publié sur X (anciennement Twitter).

La réunion était présidée par le commissaire aux affaires politiques de l’UA, le Nigérian Bankole Adeoye, et l’actuel titulaire de la présidence tournante du conseil, le Burundais Willy Nyamitwe. Mercredi, le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, avait condamné « fermement » ce qu’il a décrit comme « la tentative de coup d’Etat » au Gabon, et a appelé l’armée et les forces de sécurité gabonaises « à garantir l’intégrité physique » d’Ali Bongo Ondimba.

L’opposition veut imposer son candidat​


Plus tôt dans la journée, la principale plate-forme de l’opposition au Gabon demandait aux militaires qui ont renversé le président Ali Bongo Ondimba d’achever le comptage des bulletins de vote pour reconnaître la « victoire » de son candidat. Plate-forme Alternance 2023 a également « invité les forces de défense et de sécurité à la discussion afin d’évaluer, dans un cadre patriotique et responsable, la situation et de trouver, entre Gabonais, la meilleure solution » pour « permettre au pays de sortir grandi de cette situation ».

« Présentes devant chaque bureau de vote et ayant veillé sur le transport des urnes, les forces de sécurité et de défense sont les premiers témoins de la large victoire du professeur Albert Ondo Ossa », a assuré devant la presse Mike Jocktane, porte-parole de Plate-forme Alternance 2023. Selon les résultats proclamés officiellement une heure avant le coup d’Etat – et que les putschistes ont estimé truqués –, M. Ondo Ossa avait recueilli 30,77 % des voix, contre 64,27 % à Ali Bongo, au pouvoir depuis quatorze ans.

Après avoir remercié vivement, au nom de la « patrie reconnaissante », l’armée de s’être « dressée contre un coup d’Etat électoral » et avoir ainsi « épargné » au Gabon la perte « de vies humaines », M. Jocktane l’a invitée à « superviser » la « reprise du processus de centralisation des résultats » de la présidentielle de samedi, qui « verra la victoire de M. Ondo Ossa dans les urnes officialisée ».

Pour l’opposant Ondo Ossa, « c’est toujours le système Bongo qui continue »...........​


 

Drianke

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Le coup d’état accueilli favorablement par les Gabonais au pays et dans la diaspora​

Apres l'annonce mercredi 30 août par les militaires de l’annulation des résultats des élections et la fin du régime d’Ali Bongo, plusieurs centaines de gabonais sont sortis dans les rues de Libreville pour exprimer leur joie et apporter leur soutien aux putschistes.

Dans un communiqué lu à la télévision publique, les militaires ont déclaré avoir "annulé" les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats "tronqués".

Les militaires réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ont en outre annoncé " la dissolution de toutes les institutions du pays et la fermeture des frontières du Gabon "jusqu'à nouvel ordre".

Liesse populaire à Libreville...​

Peu après la lecture de la déclaration des militaires, plusieurs dizaines de personnes, drapées aux couleurs nationales, le bleu, le jaune et le vert, ont accueilli favorablement le coup d’Etat.

Certains Gabonais saluent la fin d'une dynastie et parlent de libération.

" C’est le 30 août, ce n’est plus le 17 août, là c’est l’indépendance, on a libéré le pays, nous sommes libres, nous avons le droit d’être libre et de nous exprimer comme on veut. Parce que nous ne savions pas qu’on pouvait être libéré ".

" A tous ceux qui sont à l’extérieur, rentrez notre pays est libre, vive la liberté du Gabon, " scandent d’autres manifestants.

Renversé par les militaires, Ali Bongo qui briguait un troisième mandat à la tête du pays, avait été annoncé vainqueur avec 64,27% des voix.
Il dirigeait le Gabon depuis 14 ans, après avoir succédé à son père, Omar Bongo au pouvoir de 1967 jusqu'à sa mort en juin 2009.
"Vraiment on était abattu concernant la situation de notre pays, on en a marre du PDG (Parti Démocratique Gabonais). Depuis des décennies, depuis l’époque de Bongo père le PDG a toujours été là ", déclare ce manifestant.

...et à Dakar​

A plusieurs milliers de kilomètres de Libreville, la diaspora gabonaise garde aussi un œil attentif sur les évènements qui s’y déroulent.
Au Sénégal, les ressortissants gabonais se sont réunis mercredi devant l’ambassade du Gabon à Dakar avant d'être dispersés par les forces de l’ordre à coup de gaz lacrymogènes.

Même si beaucoup ne s’attendaient pas à ce coup d'Etat, la plupart d’entre eux se réjouissent de la tournure des évènements.
"Je vous assure que ce que les gabonais voulaient, c’était juste que le système Bongo-PDG quitte le pouvoir parce que 60 ans c’est trop, et il fallait une intervention parce que le Gabon est jusqu’à ce jour une prison à ciel ouvert, depuis samedi on n’avait plus de nouvelles de nos parents et je pense que ce hold-up électoral, qui était prévu et a été freiné par l’armée, pour moi est salutaire. Maintenant on verra l’avancée des choses, mais on préfère célébrer aujourd’hui la fin d’un système ".

Pour ce Gabonais vivant à Dakar, leur présence devant l'ambassade a un sens.
" Nous sommes venus montrer notre soutien aux forces de sécurité , devant l’ambassade, leur montrer que nous sommes avec eux, nous les gabonais résidant au Sénégal, nous soutenons ce coup d’Etat parce que nous sommes fatigués d’un régime dictatorial depuis 60 ans, et comme le disait le professeur Ondo Ossa, 60 ans c’est trop ", poursuit-il.
Des propos qui font écho aux scènes de liesse partagées sur les réseaux sociaux, suite à l'annonce du coup d'État.............

 
Je suis surpris que le gouv marocian ait soutenu cette dictature .
*********************************************************************
On est intervenu en 1964 et en 1990 avec Mitterrand, qui a sauvé son régime. On n'est plus du tout dans la même situation avec le fils, qui s'appuie essentiellement sur le Maroc", relève-t-il.
 

Drianke

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Gabon: l’auto-goal du général Oligui!​

Alors que la Coupe d’Afrique des coups d’Etat a été relancée depuis le 18 août 2020 au Mali, avec des matches godasses au pied et armes au poing qui se sont déroulés en Guinée, au Burkina Faso et au Niger, les militaires gabonais viennent de s’illustrer par un CSC magistral réalisé par le général Brice Clothaire Oligui Nguema. L’auteur de ce but contre son camp, n’a pas laissé la moindre chance à Ali Bongo Ondimba, un gardien de but qui était physiquement diminué par un AVC et surtout à bout de forces, suite à une autre partie difficile livrée, le samedi 26 aout, jour d’élections générales, contre un challenger téméraire, l’opposant Albert Ondo Ossa.

Dans l’euphorie de sa victoire de 64, 27% selon l’arbitre Michel Stéphane Bonda, président du centre gabonais des élections (CGE), l’inusable capitaine de l’équipe du Parti démocratique gabonais (PDG), qui était loin de penser à cette frappe puissante d’un partenaire dans ses propres buts, avait baissé la garde, au propre comme au figuré. Il ne pouvait, un seul instant, croire que sa propre défense allait le faire tomber! Il a même eu du mal à constater les dégâts, contraint de supplier, peut-être trop tardivement, en anglais, dans un pays de tradition francophone, ses soutiens de l’extérieur à venir à son secours. Mais le but était déjà marqué, et confirmé par la VAR, la vidéo assistance qui a démontré que l’action, bien qu’entachée de cette faute flagrante d’illégalité, était prévisible!

Celui qui est présenté comme un cousin de la famille Bongo, connaissait donc bien les failles de sa propre équipe. Mieux, il a servi le pouvoir, au nom du père et du fils, en tant qu’aide de camp du premier et chef de la Garde républicaine, le corps d’élite de l’armée du Gabon, sous les deux premiers mandats du second. Si les choses demeurent en l’état, c’est la fin du long règne sans partage de 55 années des Bongo qui vient d’être sifflée, certes de la plus mauvaise des manières. Pendant que les condamnations fusent de toutes parts comme à l’accoutumée, le général putschiste vient d’être désigné par ses frères d’arme comme le président d’un comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), président de la transition. Comme si de rien n’était!.....................

 

Drianke

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faut défendre la démocratie !!!
Quelle démocratie? Sur quel modèle? Occident?

Chaque pays africain possède sa propre culture, sa propre identité religieuse, ethnique, linguistique, clanique, familial .....laissons les pays africains gérer leur pays comme ils l'entendent et non comme l'Occident le veut!!!
 

Drianke

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Gabon : les putschistes ordonnent la réouverture des frontières avec “effet immédiat”​


Les militaires qui ont renversé Ali Bongo Ondimba ont annoncé la réouverture des frontières dès samedi, a déclaré à la télévision d’Etat le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole des putschistes.

Les putschistes du Gabon annoncent la réouverture des frontières avec “effet immédiat” cet après-midi du 2 septembre 2023.

D’après le porte-parole des militaires, c’est dans un souci de “de préserver le respect de l’Etat de droit, les bonnes relations avec nos voisins et l’ensemble des Etats du monde, et afin de favoriser la continuité de l’Etat tout en démontrant notre ferme volonté de tenir nos engagements internationaux”, que le CTRI (comité pour la transition et la restauration des institutions) a décidé “avec effet immédiat la réouverture des frontières terrestres, maritimes, et aériennes à compter de samedi”. Elles étaient fermées depuis le coup d’Etat qui a renversé Ali Bongo.

Les autorités n’ont en revanche pas levé le couvre-feu qui demeure en vigueur sur l’ensemble du territoire de 18H00 (17H00 GMT) à 6H00 (5H00 GMT)

Cependant “les voyageurs arrivant en République gabonaise ou désireux de partir seront autorisés à circuler sur présentation de leur document de voyage”, a précisé Manfoumbi Manfoumbi.

Le général Brice Oligui Nguema, qui doit prêter serment en tant que “président de la transition” lundi, a promis vendredi des institutions “plus démocratiques” et respectueuses des “droits humains”, mais sans “précipitation”.

Le général Nguema a d’ailleurs eu des rencontres ces derniers jours avec des partis, ainsi qu’avec les représentants du corps diplomatique, des organisations internationales et des bailleurs de fonds.

Tchadinfos
 
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