«Harry en immersion chez les fondamentalistes musulmans», ce mardi soir à 23h 40 sur TF1, est «un exercice de sociologie en situation». C'est le professeur de sciences politiques Bernard Rougier, auteur du Jihad au quotidien, et, il est vrai, conseiller sur le tournage, qui le dit. Pour le deuxième numéro de sa nouvelle émission, qui envoie Harry Roselmack «à la rencontre d'univers fantasmés et de sujets tabous», dixit Eric Hannezo, directeur délégué de TF1 Production, le journaliste a passé trois semaines parmi la communauté salafiste de Marseille.
Les salafistes ne sont que 12.000 en France, mais «quand on parle du voile intégral, des problèmes de mixité, de laïcité, ce sont eux qui font la une des journaux», explique Harry Roselmack. Selon la logique de l'émission, le présentateur de Sept à huit livre, face caméra, toutes ses réactions. «Pour moi, le voile reste un symbole de l'enfermement de la femme», martèle-t-il ainsi en voix off. «Je ne peux pas cacher mes étonnements, il y avait des choses très choquantes, souligne-t-il. Cela marche parce que je pense que mes questionnements face à cet univers rejoignent ceux des téléspectateurs. Si j'avais un regard trop décalé par rapport à eux, cela ne fonctionnerait pas.» Prochain rendez-vous: Harry chez les SDF.
Alice Coffin
Les salafistes ne sont que 12.000 en France, mais «quand on parle du voile intégral, des problèmes de mixité, de laïcité, ce sont eux qui font la une des journaux», explique Harry Roselmack. Selon la logique de l'émission, le présentateur de Sept à huit livre, face caméra, toutes ses réactions. «Pour moi, le voile reste un symbole de l'enfermement de la femme», martèle-t-il ainsi en voix off. «Je ne peux pas cacher mes étonnements, il y avait des choses très choquantes, souligne-t-il. Cela marche parce que je pense que mes questionnements face à cet univers rejoignent ceux des téléspectateurs. Si j'avais un regard trop décalé par rapport à eux, cela ne fonctionnerait pas.» Prochain rendez-vous: Harry chez les SDF.
Alice Coffin