Histoires de coeurs maures

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion IbnouCid
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"Le chemin de larmes - Deuxième

Elle est pale, abattue, et c'est le visage fermé qu'elle s'approche.
Dans mon baiser, je n'ose lui demander ce qui ne va pas.
Je la débarrasse de son sac a dos, ce fardeau et ce devoir qu'elle porte à chaque fois, et son corps alors légèrement arqué par le poids, se redresse.
Dans sa faiblesse, je distingue toujours sa dignité silencieuse, qui donne toujours a sa tenue une allure fière et naturellement droite...Dans sa faiblesse, je ne peux m'empêcher de la trouver belle.
Sous l'abri, je pose le sac, et du dos de mes doigts caresse son visage et replie ses mèches, afin de distinguer son front, et son regard...je n'ai le temps de sonder son chagrin, qu'elle niche son visage dans mon cou.
De tout son corps, elle se relâche et s'agrippe a moi, tandis que je la saisis par la taille.
Et elle pleure. C'est la première fois qu'elle me confie ses larmes, elle qui m'a toujours semblé taillée dans un courage somptueux, presque orgueilleux.
Je la porte ainsi, sanglotante, attentif à ménager son saoul de tristesse, guidant chacun de ses mouvements dans le crépuscule, jusqu'à rentrer.

Comme à l'habitude, nous ne daignons prendre la peine de nous débarrasser de nos vêtements, que l'effleurement de nos lèvres suffit à nous faire dériver du réel, pendant un long moment suspendu, comme portés par une lévitation ivre, et fuyant ensemble vers le mirage et sa promesse de félicité éternelle.
Ce mirage qui semblait lui même nous fuir.

Elle ne m'a toujours pas dit un mot."



Ceci n'est pas une histoire, mais des éclats d'histoires qui se suivront de manière morcelée, dont le liant sera délibérément caché et où les émotions seront privilégiées sur les situations et les identités.
Je n'attends pas forcement ni éloges, ni critiques, il s'agit simplement la d'un journal que je vous confie, et il s'agit la d'un besoin qui m'est propre et qui m'a souvent animé ici.
Le seul intérêt, loin d'être littéraire, que je trouve à ma démarche, c'est d'être inspiré - comme toujours - par et pour les bladinettes.
Aussi, aucun nom ou lieu ou autres précisions ne sera mentionné, sinon de manière symbolique.

Vous remerciant de votre lecture, je vous dis à de prochaines réminiscences.

Bon Dimanche à vous :)

PS : Je regrette la disparition des blogs :'(
 
J'ai l'impression d'avoir déja vu ce genre de scène dans des séries ou films américains...ces moments de faiblesse où l'on ne sait comment les protagonistes arrives à sauter du coq à l'âne...du désarroi au charnel...

Bon dimanche aussi :)
 
J'ai l'impression d'avoir déja vu ce genre de scène dans des séries ou films américains...ces moments de faiblesse où l'on ne sait comment les protagonistes arrives à sauter du coq à l'âne...du désarroi au charnel...

Bon dimanche aussi :)

on ne sait pas comment et pourquoi, c'est comme ca...et c'est tant mieux d'ailleurs ;-)
Merci :)
 
"Le chemin de larmes - Deuxième

Elle est pale, abattue, et c'est le visage fermé qu'elle s'approche.
Dans mon baiser, je n'ose lui demander ce qui ne va pas.
Je la débarrasse de son sac a dos, ce fardeau et ce devoir qu'elle porte à chaque fois, et son corps alors légèrement arqué par le poids, se redresse.
Dans sa faiblesse, je distingue toujours sa dignité silencieuse, qui donne toujours a sa tenue une allure fière et naturellement droite...Dans sa faiblesse, je ne peux m'empêcher de la trouver belle.
Sous l'abri, je pose le sac, et du dos de mes doigts caresse son visage et replie ses mèches, afin de distinguer son front, et son regard...je n'ai le temps de sonder son chagrin, qu'elle niche son visage dans mon cou.
De tout son corps, elle se relâche et s'agrippe a moi, tandis que je la saisis par la taille.
Et elle pleure. C'est la première fois qu'elle me confie ses larmes, elle qui m'a toujours semblé taillée dans un courage somptueux, presque orgueilleux.
Je la porte ainsi, sanglotante, attentif à ménager son saoul de tristesse, guidant chacun de ses mouvements dans le crépuscule, jusqu'à rentrer.

Comme à l'habitude, nous ne daignons prendre la peine de nous débarrasser de nos vêtements, que l'effleurement de nos lèvres suffit à nous faire dériver du réel, pendant un long moment suspendu, comme portés par une lévitation ivre, et fuyant ensemble vers le mirage et sa promesse de félicité éternelle.
Ce mirage qui semblait lui même nous fuir.

Elle ne m'a toujours pas dit un mot."



Ceci n'est pas une histoire, mais des éclats d'histoires qui se suivront de manière morcelée, dont le liant sera délibérément caché et où les émotions seront privilégiées sur les situations et les identités.
Je n'attends pas forcement ni éloges, ni critiques, il s'agit simplement la d'un journal que je vous confie, et il s'agit la d'un besoin qui m'est propre et qui m'a souvent animé ici.
Le seul intérêt, loin d'être littéraire, que je trouve à ma démarche, c'est d'être inspiré - comme toujours - par et pour les bladinettes.
Aussi, aucun nom ou lieu ou autres précisions ne sera mentionné, sinon de manière symbolique.

Vous remerciant de votre lecture, je vous dis à de prochaines réminiscences.

Bon Dimanche à vous :)

PS : Je regrette la disparition des blogs :'(


Tu m'a inspirée , j'ai envie de raconter une histoire moi aussi...
 
OK
Tu peux raconter
mais il faut pas abuser comme ibnoucid
Essaye de resumer,vite fait bien fait alors


Mdrrr, j'te reprends la vulgaire histoire du kebab:
c'est un mec qui avait rendez vous avec sa meuf devant un kebab. Elle arrive en retard , d'ou son regard de tromatisée ...
Lui bien sur , il se fit pas prier , coup de tete balayette et elle fonda en larmes dans ses bras.

Plus vite fait bien fait tu meurs
 
C'est fait , j'ai ouvert une discussion c'est pas aussi étoffée que toi , j'ai juste raconter ma life...

oui j'ai vu ca ;-)

Mdrrr, j'te reprends la vulgaire histoire du kebab:
c'est un mec qui avait rendez vous avec sa meuf devant un kebab. Elle arrive en retard , d'ou son regard de tromatisée ...
Lui bien sur , il se fit pas prier , coup de tete balayette et elle fonda en larmes dans ses bras.

Plus vite fait bien fait tu meurs

mdrrrr :D
 
ibnoucid il y a une concurence rude avec l'algerienne,elle a crée un topic pour raconter une histoire
Franchement,elle bidon
Il faut mieux faire
pour le moment vous etes à egalité

on attend la suite
 
ibnoucid il y a une concurence rude avec l'algerienne,elle a crée un topic pour raconter une histoire
Franchement,elle bidon
Il faut mieux faire
pour le moment vous etes à egalité

on attend la suite

d'accord lougloug, mais on n'est pas pressé :D
et moi c'est pas une suite, c'est dans le désordre, la prochaine scene n'aura rien a voir, alors b'chouilla 3lia anaya lol
 
d'accord lougloug, mais on n'est pas pressé :D
et moi c'est pas une suite, c'est dans le désordre, la prochaine scene n'aura rien a voir, alors b'chouilla 3lia anaya lol

T'inquiete je vais poluer son topic
il faut etre solidaire non?
Tu peux compter sur moi
Sinon,ne te prends pas pour Socrate,tu nous compiles une histoire juste pour sauver la face
 
Mdr, espece de jaloux lougloug . J'men fou , je suis pas en concurrence ! ce serait trop facile sinon :langue:


Sincerement et ne le dis pas à inbnoucid,son histoire est un peu bof bof
-truque de sac à dos
-le baiser mouillé
C'est demodé non?

Mais ton histoire,la chose qui me gene,vous parlez 24/24
Donc vous incitez les gens à ne pas y aller au travail
Et en plus j'aime pas les cernes
 
Sincerement et ne le dis pas à inbnoucid,son histoire est un peu bof bof
-truque de sac à dos
-le baiser mouillé
C'est demodé non?

Mais ton histoire,la chose qui me gene,vous parlez 24/24
Donc vous incitez les gens à ne pas y aller au travail
Et en plus j'aime pas les cernes


Mdrrr demodé ?
On parlait le soir, on incitait pas les gens à pas aller au travail !
Mdr , moi non plus j'aime pas les cernes ;)
 
"Râle fauve de mélancolie - ??

Ca me hante d'être dépossédé de toi,
Ca m'obsède d'être privé de toi,
Ca m'angoisse de m'envisager sans toi,
Ca m'étouffe de ne pas pouvoir te le dire,
Je t'aime."
 
J'ai lu le titre et je savais que c'était toi.

Je le trouve tellement beau ce texte, tellement doux, tellement fluide.
Les mots nous glissent dessus comme des caresses et nous enveloppent.

Ton texte est vraiment beau.
Ca fait tellement longtemps que je n'ai rien écrit que je t'envie pour ton style toujours aussi "évident".
 
J'ai lu le titre et je savais que c'était toi.

Je le trouve tellement beau ce texte, tellement doux, tellement fluide.
Les mots nous glissent dessus comme des caresses et nous enveloppent.

Ton texte est vraiment beau.
Ca fait tellement longtemps que je n'ai rien écrit que je t'envie pour ton style toujours aussi "évident".

Merci, Sahlia...au plaisir de te lire également.
 
"Râle fauve de mélancolie - ??

Ca me hante d'être dépossédé de toi,
Ca m'obsède d'être privé de toi,
Ca m'angoisse de m'envisager sans toi,
Ca m'étouffe de ne pas pouvoir te le dire,
Je t'aime."

Que j'aimerai qu'IL me dise ces mots là ce soir lors de notre St Valentin atypique:rouge:

Bah quoi, on a le droit de rêvé:)...

Sinon plus sérieusement tes posts me transportent à chaque fois dans un ailleurs que seule moi connait :-)
 
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