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Lepartisan
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François Hollande a assuré hier Obama qu’il serait à ses côtés en cas d’intervention militaire ponctuelle en Syrie, coupable d’avoir eu recours à son arsenal chimique.
Il s’agit, peut-être, d’un tournant dans la guerre en Syrie après deux ans et demi de combats et plus de 100000 morts. Pour la première fois, dans cette tragédie qui rappelle les pires heures du conflit en ex-Yougoslavie, les Etats-Unis et leurs alliés, dont la France, envisagent une action militaire contre le régime de Bachar al-Assad, accusé d’avoir utilisé son arsenal chimique contre des civils.
Ces derniers jours, François Hollande, Jean-Yves Le Drian (Défense) et Laurent Fabius (Affaires étrangères) ont longuement échangé sur la Syrie. Ils se reverront prochainement en comité restreint. A l’Elysée, l’idée d’une réaction ciblée fait son chemin. L’état-major a concocté des plans. « Tout va se jouer cette semaine, confie le chef de l’Etat à notre journal. Il y a plusieurs options sur la table, qui vont du renforcement des sanctions internationales aux frappes aériennes en passant par l’armement des rebelles. Il est encore trop tôt pour se prononcer de façon catégorique sur ce qui va se passer. Les experts de l’ONU vont enquêter sur place. On laissera aussi un peu de temps au processus diplomatique (NDLR : le Conseil de sécurité se réunit mardi soir). Mais pas trop non plus. On ne peut pas rester sans réagir face à l’utilisation d’armes chimiques. » En effet, du côté français, on se dit désormais persuadé que c’est le régime qui a utilisé cet arsenal interdit contre la population, le 21 août, dans la banlieue de Damas. Une attaque qui a fait plusieurs centaines de victimes (1700 selon l’opposition, au moins 355 d’après Médecins sans frontières).
Hollande, qui a eu Obama hier après-midi au téléphone, a fait comprendre au président américain que la France, tout comme la Grande-Bretagne, se tiendrait à ses côtés en cas d’intervention militaire ponctuelle. « Une action de force », selon la formule utilisée à Paris. Dans cette hypothèse, pas question d’imaginer un mandat de l’ONU, auquel s’opposent la Russie et la Chine. Selon les experts, il faudra peut-être en passer par l’Otan pour obtenir un cadre légal.
Il s’agit, peut-être, d’un tournant dans la guerre en Syrie après deux ans et demi de combats et plus de 100000 morts. Pour la première fois, dans cette tragédie qui rappelle les pires heures du conflit en ex-Yougoslavie, les Etats-Unis et leurs alliés, dont la France, envisagent une action militaire contre le régime de Bachar al-Assad, accusé d’avoir utilisé son arsenal chimique contre des civils.
Ces derniers jours, François Hollande, Jean-Yves Le Drian (Défense) et Laurent Fabius (Affaires étrangères) ont longuement échangé sur la Syrie. Ils se reverront prochainement en comité restreint. A l’Elysée, l’idée d’une réaction ciblée fait son chemin. L’état-major a concocté des plans. « Tout va se jouer cette semaine, confie le chef de l’Etat à notre journal. Il y a plusieurs options sur la table, qui vont du renforcement des sanctions internationales aux frappes aériennes en passant par l’armement des rebelles. Il est encore trop tôt pour se prononcer de façon catégorique sur ce qui va se passer. Les experts de l’ONU vont enquêter sur place. On laissera aussi un peu de temps au processus diplomatique (NDLR : le Conseil de sécurité se réunit mardi soir). Mais pas trop non plus. On ne peut pas rester sans réagir face à l’utilisation d’armes chimiques. » En effet, du côté français, on se dit désormais persuadé que c’est le régime qui a utilisé cet arsenal interdit contre la population, le 21 août, dans la banlieue de Damas. Une attaque qui a fait plusieurs centaines de victimes (1700 selon l’opposition, au moins 355 d’après Médecins sans frontières).
Hollande, qui a eu Obama hier après-midi au téléphone, a fait comprendre au président américain que la France, tout comme la Grande-Bretagne, se tiendrait à ses côtés en cas d’intervention militaire ponctuelle. « Une action de force », selon la formule utilisée à Paris. Dans cette hypothèse, pas question d’imaginer un mandat de l’ONU, auquel s’opposent la Russie et la Chine. Selon les experts, il faudra peut-être en passer par l’Otan pour obtenir un cadre légal.