TEL-AVIV - Il tentait de défendre sa femme et sa fille, a été roué de coups puis jeté à la mer par une bande de jeunes en état d'ébriété. Un événement qui met en relief une violence devenue de plus en plus récurrente dans le pays...
Israël était sous le choc dimanche au lendemain du meurtre barbare d'un père de famille qui voulait protéger son épouse et sa fille contre une bande de jeunes en état d'ébriété dans un quartier huppé de Tel-Aviv. L'affaire faisait la une de tous les médias israéliens, certains évoquant la violence gratuite d'«Orange Mécanique», le film culte de Stanley Kubrick.
Ces deux dernières semaines, dix personnes ont été assassinées en Israël dans des conditions particulièrement horribles, les corps de plusieurs victimes ayant été mutilés ou jetés à la poubelle et incendiés. La police israélienne a recensé 204 meurtres au cours de l'année écoulée.
Chronique dune violence devenue ordinaire
La dernière victime, Aryeh Karp, 59 ans, se trouvait sur un banc d'une promenade du bord de mer avec son épouse Sarah et leur fille, Hila, 24 ans, quand un jeune homme qui s'exprimait en hébreu avec l'accent arabe a agressé cette dernière.
Craignant que l'incident ne dégénère, le couple et leur fille ont tenté de s'éloigner, mais tous trois ont alors été entourés par un groupe de jeunes gens qui les ont aussitôt roués de coups, cassant le bras de la mère et brisant les lunettes de la fille.
Les deux femmes ont réussi à s'enfuir et à alerter la police, mais les assaillants ont achevé le père, parti dans une autre direction, et l'ont laissé pour mort avant de se raviser et de jeter son corps à la mer.
Dix personnes arrêtées
La police a appréhendé huit suspects, tous originaires de la ville arabe israélienne de Jaljuliya, ainsi que deux jeunes juives, une mineure et une soldate liées au groupe.
«Chicago, c'est ici !» C'est avec ces mots --faisant allusion aux années d'Al Capone-- que la radio publique a ouvert ses bulletins d'informations pour lancer un débat de société sur l'importance de l'éducation dans la lutte contre la violence.
Avec agence
Israël était sous le choc dimanche au lendemain du meurtre barbare d'un père de famille qui voulait protéger son épouse et sa fille contre une bande de jeunes en état d'ébriété dans un quartier huppé de Tel-Aviv. L'affaire faisait la une de tous les médias israéliens, certains évoquant la violence gratuite d'«Orange Mécanique», le film culte de Stanley Kubrick.
Ces deux dernières semaines, dix personnes ont été assassinées en Israël dans des conditions particulièrement horribles, les corps de plusieurs victimes ayant été mutilés ou jetés à la poubelle et incendiés. La police israélienne a recensé 204 meurtres au cours de l'année écoulée.
Chronique dune violence devenue ordinaire
La dernière victime, Aryeh Karp, 59 ans, se trouvait sur un banc d'une promenade du bord de mer avec son épouse Sarah et leur fille, Hila, 24 ans, quand un jeune homme qui s'exprimait en hébreu avec l'accent arabe a agressé cette dernière.
Craignant que l'incident ne dégénère, le couple et leur fille ont tenté de s'éloigner, mais tous trois ont alors été entourés par un groupe de jeunes gens qui les ont aussitôt roués de coups, cassant le bras de la mère et brisant les lunettes de la fille.
Les deux femmes ont réussi à s'enfuir et à alerter la police, mais les assaillants ont achevé le père, parti dans une autre direction, et l'ont laissé pour mort avant de se raviser et de jeter son corps à la mer.
Dix personnes arrêtées
La police a appréhendé huit suspects, tous originaires de la ville arabe israélienne de Jaljuliya, ainsi que deux jeunes juives, une mineure et une soldate liées au groupe.
«Chicago, c'est ici !» C'est avec ces mots --faisant allusion aux années d'Al Capone-- que la radio publique a ouvert ses bulletins d'informations pour lancer un débat de société sur l'importance de l'éducation dans la lutte contre la violence.
Avec agence