La violence existe chez les autres,mais elle n'est ni tolerée,ni acceptée
En revanche chez les rebeues,elle est subit et applaudie
Voilà où se situe la difference
Un français qd il tappe sa femme,à la fin,il a honte
Chez le rebeu,il est meme fier
Tu parles d'une autre époque.
Une époque dont il reste des séquelles chez certains qui ont gardé les mêmes schémas de vie. Mais est ce une majorité? J'ai envie de dire, peut être, la minorité visible des commissariats et des juges.
Si c'est cette vérité que tu côtoies, sache qu'il y'en a une autre, que tu ne vois pas car elle évolue loin de ton univers mais qui existe bel et bien et qui ne correspond pas à l'image que tu veux lui donner, à travers le prisme déformé de la réalité partielle à laquelle tu as accès.
N'emprisonne pas toute une communauté dans l'habit du passé trop étriqué et qui ne correspond plus ni à ses idéaux ni à ses aspirations.
Ceci pour traiter le premier point, celui de la communauté maghrébine comme étant supposément décomplexée vis à vis de la violence.
Le second point dénote par contre d'une méconnaissance de la complexité des autres communautés. Prenons pour exemple, la société communément appelée "occidentale" se targuant être un modèle d'ouverture à la différence, humaniste et égalitaire, n'est en réalité pas au point avancé d'être un idéal vivant, loin de là.
Cette société a bien encore, ancrée en elle, un héritage judéo-chrétien, une culture machiste (pudiquement désignée comme latine) et un raisonnement colonialiste, qui ressortent ici et là dans les conversations à sentiers battus, quand les gens, tous bien sur eux, se pensent en territoire ami, sans juge-parent pour leur dire qu'ils ont le droit de penser mais pas le droit de le dire...
Ainsi le 'c'est mal mais faut pas le dire", ou autrement dit l'insidiosité des idées régressistes qui ont la peau dure et résiste à tous les idéaux publiquement acceptés. Il suffit en effet d'un pas pour que les langues se délient et que le sentiment individuel ressorte comme étant une vérité à dire et à assumer.
C'est bien là ce qu'ont compris certains politiques.
Bien entendu et encore heureux, toute la communauté occidentale n'a pas les mêmes démons du passé et même, avec ces démons elle arrive à composer entre ce qui était accepté hier et ce qui ne l'est plus aujourd'hui. Encore une fois, une société est complexe et aucune ne peut se targuer d'avoir terminé sa mutation.
Mais bien sûr, pour des raisons historiques et non génétiques (révolutions, mai 68...) certaines sociétés sont plus avancées sur le chemin que d'autres.