A Madrid, le Premier ministre José Luis Zapatero est sur le pied de guerre. A Rome, le président du Conseil italien Silvio Berlusconi s'est adressé mercredi aux parlementaires après la clôture de la Bourse de Milan... pour ne pas s'exposer aux réactions des marchés. L'adoption d'un deuxième plan de sauvetage de la Grèce le 21 juillet par les dirigeants de la zone euro n'a visiblement pas réussi à combler les inquiétudes sur une propagation de la crise de la dette à l'Italie et l'Espagne
Ce mercredi les marchés financiers européens se sont enfoncés dans le rouge : la Bourse de Francfort a chuté de 2,30%, celle de Londres de 2,34%, (son plus bas niveau depuis fin novembre) et le CAC 40 accentuait ses pertes à -1,93% à la clôture pour sa 8e séance de baisse d'affilée. Mais la publication de mauvais chiffres concernant les services et les commandes à l'industrie aux Etats-Unis n'y est pas étrangère. Wall Street a timidement clôturé à la hausse : la loi sur le relèvement du plafond de la dette américaine promulguée mardi n'a pas eu l'effet escompté. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Trésor des Etats-Unis a fait bondir la dette publique au-delà de 100% du produit intérieur brut américain.
Des taux d'emprunts inédits en Italie et en Espagne. Les dirigeants de la zone euro ont tenté mercredi d'apaiser les tensions des marchés, alors que l'Italie et Espagne ont vu leurs taux d'emprunt atteindre mardi des niveaux inédits respectivement à 6,12% et 6,28% sur dix ans, des taux difficilement soutenables. Ils ont légèrement baissé ce mercredi mais restent au-delà de 6%. Or, l'Italie pèse à elle seule plus de deux fois plus que les trois pays sauvés à ce jour de la banqueroute : Grèce, Irlande et Portugal. Si elle cédait, toute la zone euro serait menacée.
Facteurs aggravants: en cette période estivale, rien ne semble prêt pour empêcher une contagion de la crise de la dette à un nouveau pays de la zone euro. Selon des analystes, les banques espagnoles pourraient devoir recourir à la Banque centrale européenne (BCE), qui tient sa réunion mensuelle jeudi.
Ce mercredi les marchés financiers européens se sont enfoncés dans le rouge : la Bourse de Francfort a chuté de 2,30%, celle de Londres de 2,34%, (son plus bas niveau depuis fin novembre) et le CAC 40 accentuait ses pertes à -1,93% à la clôture pour sa 8e séance de baisse d'affilée. Mais la publication de mauvais chiffres concernant les services et les commandes à l'industrie aux Etats-Unis n'y est pas étrangère. Wall Street a timidement clôturé à la hausse : la loi sur le relèvement du plafond de la dette américaine promulguée mardi n'a pas eu l'effet escompté. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Trésor des Etats-Unis a fait bondir la dette publique au-delà de 100% du produit intérieur brut américain.
Des taux d'emprunts inédits en Italie et en Espagne. Les dirigeants de la zone euro ont tenté mercredi d'apaiser les tensions des marchés, alors que l'Italie et Espagne ont vu leurs taux d'emprunt atteindre mardi des niveaux inédits respectivement à 6,12% et 6,28% sur dix ans, des taux difficilement soutenables. Ils ont légèrement baissé ce mercredi mais restent au-delà de 6%. Or, l'Italie pèse à elle seule plus de deux fois plus que les trois pays sauvés à ce jour de la banqueroute : Grèce, Irlande et Portugal. Si elle cédait, toute la zone euro serait menacée.
Facteurs aggravants: en cette période estivale, rien ne semble prêt pour empêcher une contagion de la crise de la dette à un nouveau pays de la zone euro. Selon des analystes, les banques espagnoles pourraient devoir recourir à la Banque centrale européenne (BCE), qui tient sa réunion mensuelle jeudi.