Journalistes tués dans l'exercice de leurs fonctions

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le 11 mai 2022, la journaliste d’Al-Jazira Shirin Abou Akleh était tuée alors qu’elle couvrait un assaut sur Jénine. L’affaire aurait pu être enterrée, elle n’était ni la première ni la dernière journaliste palestinienne tuée par les forces israéliennes sans que jamais aucun militaire n’ait été poursuivi1.

D’ailleurs dans un premier temps, Israël accusa des groupes armés palestiniens, avant finalement de reconnaitre qu’il y avait une « forte possibilité » que son armée soit responsable, mais sans prendre la moindre mesure contre les responsables de ce crime, une impunité qui est la règle dans ce pays.


La popularité régionale et internationale de Shirin, sa double nationalité palestinienne et américaine, ont rendu un peu plus difficile l’enterrement de ce forfait. D’autant qu’une enquête de CNN concluait, avec de nouvelles images, qu’il s’agissait d’une attaque délibérée. En novembre 2022, le FBI ouvrait une enquête, dénoncée par Tel-Aviv, mais elle est au point mort. Pourtant, un nouveau rapport du coordinateur américain pour Israël et l’autorité palestinienne semble confirmer le caractère délibéré de l’assassinat de Shireen ; pour l’instant, l’administration Biden refuse de le transmettre au Congrès avant de l’avoir « édité »2.

Nous republions ci-dessous notre éditorial du 16 mai 2022 « Obscénités israéliennes, complicités occidentales et arabes » sur ce crime et sur l’impunité d’Israël rendue possible par la complicité américaine, européenne — notamment française —, et arabe.

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JOURNALISME​

Correspondante en Palestine. « Le but est de nous garder hors-jeu »​

Cent trois journalistes palestiniens tués à Gaza, interdiction d’Al-Jazira : Israël est loin d’être un paradis pour les voix critiques, comme le prouve la baisse de sa note au classement Reporters sans frontières de la liberté de la presse. De son côté, le discours dominant dans les médias européens exclut souvent les Palestiniens du champ politique. Comment écrit-on sur la Palestine quand on est à Jérusalem ? Observations d’une reporter française après cinq ans sur place.

Depuis plus de sept mois, les journalistes qui travaillent sur Gaza sont privés d’accès au terrain. L’État israélien interdit aux médias étrangers de se rendre dans l’enclave palestinienne, toujours considérée par l’Organisation des Nations unies (ONU) comme un territoire occupé par Israël, même après le retrait unilatéral décidé en 2005 par le premier ministre de l’époque, Ariel Sharon.

Quiconque s’est déjà rendu à Gaza n’a de doute sur la réalité de cette occupation. On ne voyait pas de soldats ni de colons israéliens au coin des routes, cependant Israël contrôlait les cieux. En permanence, résonnait le bourdonnement des drones, encore plus obsédant la nuit lorsqu’ils volaient à basse altitude. Les pêcheurs gazaouis qui tentaient de s’aventurer au-delà du périmètre autorisé par l’armée – sans cesse modifié – se faisaient tirer dessus par la marine israélienne. Et les agriculteurs risquaient de se prendre une balle s’ils s’aventuraient trop près de la barrière séparant Gaza du territoire israélien. Depuis le 9 octobre, l’enclave est coupée du monde par Israël qui laisse entrer une infime partie de l’aide humanitaire, bien trop insuffisante.

À EREZ, UNE FOUILLE MINUTIEUSE ET SOUVENT HUMILIANTE​

Avant octobre 2023, les journalistes étaient parmi les rares à pouvoir visiter Gaza, sous blocus israélien depuis 2007. Non sans difficulté, il fallait obtenir une carte de presse israélienne, délivrée par le bureau gouvernemental de presse, qui convoquait parfois les reporters dont il n’appréciait pas beaucoup le travail pour une « discussion », avant la remise en main propre du précieux sésame. Il fallait aussi obtenir un permis auprès du Hamas. Un reportage réalisé un peu trop près du grillage séparant Gaza d’Israël sans avoir demandé d’autorisation préalable m’a valu quelques invitations à prendre un café au ministère de l’intérieur à Gaza. Dans l’enclave palestinienne, nous devions être systématiquement accompagnés d’un fixer : un journaliste gazaoui qui nous ouvrait les portes et son carnet d’adresses.

Aller à Gaza était donc coûteux. On s’y rendait en général plusieurs jours, pour une série de reportages. Le terminal d’Erez, point de passage entre Israël et Gaza, n’était ouvert qu’en semaine jusqu’à 15 heures, et fermait pendant les fêtes juives. Au retour, les journalistes subissaient une fouille minutieuse et souvent humiliante : depuis leurs bureaux vitrés en hauteur, des soldats israéliens nous donnaient des ordres par interphone. En bas, avec nous, les employés du checkpoint étaient tous arabes...................

 
Pour les régimes démocratiques il y a les bons journalistes à assassiner les mauvais journalistes à assassiner, cela dépend de la définition donnée par zion.
 

Hamas : l’assassinat de journalistes par l’occupation vise à étouffer les voix libres​


Actualités

Hamas : l’assassinat de journalistes par l’occupation vise à étouffer les voix libres​

vendredi 9-août-2024

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Doha – CPI
Le Mouvement de résistance islamique Hamas a déclaré vendredi : « Aujourd’hui, l’armée criminelle d’occupation sioniste a tué les journalistes palestiniens Tamim Muammar et Abdullah Al-Susi, ainsi qu’un certain nombre de membres de leurs familles, lors de deux raids sur la ville de Khan Yunis. Il s’agit d’un nouveau crime qui s’ajoute à la longue série de crimes commis par l’occupation sioniste contre les journalistes palestiniens. »
Le mouvement a ajouté dans un communiqué : « l’occupation vise à faire taire la voix de la presse libre et à la décourager d’accomplir son devoir professionnel et humanitaire en couvrant le crime de génocide et de nettoyage ethnique qui dure depuis plus de dix mois contre notre peuple palestinien dans la bande de Gaza. »

Il a poursuivi : « Au cours de cette guerre effrénée contre les civils sans défense dans la bande de Gaza, environ cent soixante-six journalistes ont pris feu sur les flammes de l’occupation fasciste avant le crime d’aujourd’hui visant les journalistes martyrs Mouammar et Al-Soussi, ainsi que les médias et les journalistes. Les institutions et les personnalités doivent condamner ces crimes et œuvrer pour les dénoncer, et être solidaires avec l~es journalistes palestiniens et porter leur message, que l’occupation terroriste tente de tuer et d’empêcher d’atteindre le monde.

Le mouvement a appelé la communauté internationale, les Nations Unies et ses institutions à « prendre des mesures efficaces pour contraindre l’occupation criminelle à cesser de prendre délibérément pour cibler les journalistes, et} prendre des mesures pour tenir ses dirigeants fascistes responsables de leurs crimes contre l’humanité continus ».

Depuis le 7 octobre dernier, l’armée d’occupation israélienne a poursuivi son agression contre la bande de Gaza, avec le soutien américain et européen, alors que ses avions bombardent les environs des hôpitaux, des bâtiments, des tours et des maisons civiles palestiniennes, les détruisant au-dessus des têtes des habitants et empêchant l’entrée de l’eau, de la nourriture, des médicaments et du carburant.

L’agression continue de l’occupation contre Gaza a entraîné le martyre de 39 699 personnes, la blessure de 91 722 autres et le déplacement de 90 % de la population de la bande de Gaza, selon les données des Nations Unies.
 


Un tel bilan ciblant les journalistes et ONG aurait provoqué au minimum des sanctions s'il s'agissait d'un autre pays.

Mais voilà ce pays voyou...l'enfant gâté fabriqué par les Frankenstein occidentaux a tous les droits.

Tous ceux qui ont le malheur d'être ses victimes sont diabolisés...parce qu'on a lui accordé d'avance le statut du BON CAMP.


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Assassinat du journaliste Ibrahim Mouhareb à Khan Younès​

lundi 19-août-2024

Gaza – CPI

Le journaliste palestinien Ibrahim Mouhareb a été assassiné, après que les forces de l’armée d’Occupation terroriste sioniste ont pris pour cible un groupe de journalistes dans la ville de Hamad, au nord de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.

Mouhareb faisait partie d’un groupe de journalistes qui ont été directement abattus par les forces de l’armée d’Occupation hier, dimanche, alors qu’ils couvraient l’incursion sioniste dans la ville de Hamad. Ses traces ont été perdues sur place alors qu’ils tentaient de se mettre à l’abri des tirs nourris par des véhicules militaires.

Hier soir, des sources médicales ont rapporté que la journaliste palestinienne Salma Al-Qaddoumi avait été blessée, après avoir été prise pour cible dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.

L’agence Anadolu a cité des témoins oculaires disant que l’armée d’Occupation nazie sioniste avait tiré avec ses avions et son artillerie sur un groupe de journalistes, près de la ville de Hamad, au nord-ouest de Khan Younès, blessant le journaliste Al-Qaddoumi.

Selon des témoins, des véhicules militaires sionistes ont avancé depuis la zone « Al-Hawz » vers le côté nord-ouest de la ville de Hamad, ce qui a coïncidé avec des tirs nourris et des bombardements.......

 
Bizarrement silence total de la part des journalistes européens qui sont toujours les premiers à gueuler si l'iran, la chine ou la russie commentait les mêmes crimes
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Ils font du bruit pour UN journaliste détenu qlq part dans un pays avec lequel ils n'ont pas d'affinités...alors qu'ici c avec leurs armes qu'au moins 145 journalistes ont été visés délibérément ...massacrés...en silence.

Occident hypocrite complice de crimes contre l'humanité...c dans l'histoire désormais.

Les génocidaires ne visent pas les journalistes et ONG par hasard...plus de témoins

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Un journaliste palestinien assassiné et deux autres blessés à Jabalia, nord de Gaza

9 octobre 2024ACTUALITÉS, VIDÉOS
Un tireur d’élite israélien a abattu Mohammed Al-Tanani, photojournaliste de la télévision Al-Aqsa, tandis que deux autres journalistes, Tamer Lubbad et le caméraman d’Al Jazeera, Fadi Al-Wheidi, ont été blessés mercredi par un drone israélien dans le nord de Gaza. Ceci porte à 177, le nombre de journalistes assassinés par Israel en un an dans […]

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En direct de Palestine

mercredi 30 octobre 2024


27 octobre 2024 : l’armée israélienne élimine 5 journalistes en moins de 24h


La guerre génocidaire menée contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza aspire à détruire méthodiquement toutes les composantes et les aspects de la société palestinienne. Parmi les corps de métiers qui ont payé, et paient encore le plus lourd tribut de cette guerre sale, les enseignant·es, les soignant·es, les humanitaires, secouristes et les journalistes sont celles et ceux qui ont été le plus méthodiquement attaqué·es.

Les journalistes ont constamment été attaqué·es et ciblé·es au cours des 13 derniers mois. Au moins 182 ont été assassiné·es depuis octobre 2023, 186 autres ont été blessé·es dans la même période. Les troupes israéliennes en ont arrêté plus d’une centaine.

L’agression actuelle contre le nord de Gaza ne déroge pas à la règle. Des journalistes sont touché·es quotidiennement et le 27 octobre 2024, les troupes israéliennes en ont abattu cinq.

Les victimes s’appelaient : Saed Radwan, Hamza Abu Salmiya, Haneen Mahmoud Baroud, Nadia Imad Al-Sayed et Abdul Rahman Samir al-Tanani.
 

L'UNESCO : Le meurtre de journalistes à Gaza dépasse celui de toute autre guerre depuis des décennies​



New York, le 2 novembre, 2024,WAFA- L'UNESCO a déclaré que la grande majorité des meurtres de journalistes restent impunis dans le monde, dans un rapport à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

Selon ce rapport, la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, a affirmé qu'un journaliste est tué tous les quatre jours dans le monde au cours des deux dernières années, simplement pour avoir exercé son devoir fondamental de recherche de la vérité. Dans la plupart des cas, personne n'est tenu pour responsable de ces meurtres.

Elle a souligné que 85 % des meurtres de journalistes recensés par l'UNESCO depuis 2006 demeurent non résolus. En 2023, les territoires palestiniens ont été désignés comme les pays les plus dangereux pour la vie des journalistes, avec 24 meurtres signalés.

Dans le même contexte, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré dans un message à cette occasion : « Ces dernières années ont connu un taux de mortalité alarmant dans les zones de conflit, notamment à Gaza, qui a enregistré le plus grand nombre de meurtres de journalistes et de travailleurs des médias dans un conflit depuis des décennies».

Guterres a rappelé que la Charte du futur, adoptée en septembre, appelle au respect et à la protection des journalistes, des médias et de leur personnel travaillant dans des situations de conflit armé.

Il a également exhorté les gouvernements à mettre en œuvre ces engagements, en prenant des mesures urgentes, pour protéger les journalistes, enquêter sur les crimes commis contre eux et poursuivre leurs auteurs partout dans le monde.

K.R
 
Les journalistes de Gaza sous le feu du génocide ... Ciblage, déplacement et manque d'équipement



Gaza, le 10 novembre 2024, WAFA- Les journalistes et les militants des réseaux sociaux de Gaza souffrent de conditions difficiles dans le contexte de la guerre de génocide israélienne depuis le 7 octobre 2023.

Les journalistes et les influenceurs à Gaza continuent de chercher un refuge pour eux et leurs familles pendant le déplacement, et malgré tout, ils n'ont pas cessé de travailler pour faire passer leur message malgré le danger de mort qu'ils affrontent chaque jour.

Une expérience de déplacement douloureux

Les frères Mohamed et Khalil Naïm, journalistes et acteurs de plateformes de médias sociaux comme TikTok, Facebook et YouTube, ont vécu une expérience traumatisante avec le déplacement de la ville de Beit Hanoun, dans l'extrême nord de la bande de Gaza, vers les provinces du sud, passant d'une ville à l'autre et des camps de déplacement dans des conditions de vie difficiles, et travaillant sur différentes plateformes pour transmettre les événements et les souffrances humaines causées par la guerre.

Mohammed, le grand frère, a rapporté à WAFA : "Notre déplacement a commencé dans les dernières heures du premier jour de la guerre, précisément dans la soirée du 7 octobre, depuis la ville de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza. C'était une nuit très difficile sur le plan de la sécurité, car nous avons reçu des messages de l'occupation demandant une évacuation immédiate. "

Il ajoute : " Nous avons eu du mal à accepter l'idée de quitter nos maisons et leurs souvenirs, notre lieu de travail, notre studio, équipé de caméras et de sonorisation. Ces moments m'ont rappelé l'émigration de nos ancêtres en 1948".

Il a suivi : ‘ J'avais l'intention de documenter ces moments importants et terribles de ma vie et de celle de ma famille pour les publier sur TikTok, mais la peur et la terreur extrêmes que nous vivions m'ont empêché de le faire. Je me souviens que je portais mes enfants sur ma poitrine, que d'autres s'accrochaient à mes vêtements, que ma femme aussi fondait de peur, tenant dans ses mains des sacs pour nos papiers importants et des vêtements...........

 

Un journaliste tombé en martyr dans une attaque de drone israélien dans le nord de Gaza



Gaza, le 16 novembre Octobre ,2024, WAFA- Un journaliste est tombé en martyr samedi, après avoir été abattu par un drone israélien dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources locales.
Les sources ont rapporté que les forces israéliennes ont tiré depuis un drone sur le journaliste ,Mohammed Saleh Al-Sharif, entraînant son assassinat. Al-Sharif, qui avait récemment été contraint d'évacuer sa maison dans la région de Tel Al-Zaatar, à l'est de Jabalia, en raison des bombardements israéliens en cours, avait cherché refuge chez un proche à Beit Lahia, à proximité.
Quelques jours plus tard, Al-Sharif et son cousin sont retournés chez eux, pour évaluer les dégâts, mais alors qu'ils s'approchaient, un drone israélien les a ciblé, son cousin est tombé en martyr directement, et Al-Sharif blessé, saignant pendant plus de deux heures avant de succomber à la suite ses blessures.
K.R
 

Gaza rend hommage à ses journalistes

18 novembre 2024ACTUALITÉS
Le Bureau des médias du gouvernement a organisé lundi une veillée de solidarité à Gaza pour rendre hommage aux journalistes palestiniens tués, blessés ou enlevés par Israël. L’armée tant admirée par nos dirigeants a tué tué 188 journalistes, en a blessé 396 et détient actuellement 40 journalistes de Gaza. Le gouvernement de Gaza a appelé […]

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Israël a assassiné 10% des journalistes de Gaza​

Depuis plus d’un an à Gaza, l’armée israélienne assassine des journalistes à Gaza et détruit leurs infrastructures. Aux frontières de l’enclave palestinienne, Israël interdit l’entrée aux journalistes internationaux qui demandent à couvrir l’actualité gazaouie, arrête massivement les journalistes palestiniens en Cisjordanie et dans les territoires de 48, et interdit des médias internationaux comme Al-Jazeera, qui couvre en continu les attaques israéliennes.

Par l’Agence Média Palestine, le 26 novembre 2024

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), qui cite des données du Syndicat des journalistes (PJS) palestiniens, près de 10 % des journalistes opérant à Gaza ont été tués depuis le début des hostilités. Contactée par l’Agence Média Palestine, la porte-parole du PJS Suruq As’ad confirme que le nombre de journalistes palestinien-nes tué-es à Gaza s’élève à 182, auxquels s’ajoutent 164 blessé-es. 136 journalistes ont été arrêté-es à Gaza et en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023, dont 58 sont toujours en détention. 88 établissements de presse palestiniens ont été détruits, dont 73 dans la bande de Gaza.

Dans son allocution au séminaire international des médias sur la paix au Moyen-Orient, qui s’est tenu le 1er novembre à Genève, le secrétaire général des Nations unies a fait remarquer que « le nombre de journalistes tués à Gaza a atteint un niveau sans précédent dans les conflits modernes ». Il a qualifié d’« inacceptable » l’interdiction faite aux journalistes internationaux d’entrer dans la bande de Gaza, soulignant que « les voix des journalistes doivent être protégées et la liberté de la presse défendue ».

Le 16 novembre, le journaliste Mohammed Saleh Al-Sharif a été assassiné par un drone israélien, qui lui a tiré dessus près de l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, rapportent le syndicat des journalistes palestiniens (PJS).

Al-Sharif avait récemment été contraint d’évacuer sa maison dans le quartier de Tal Al-Zaatar, à l’est de Jabalia, en raison des bombardements israéliens en cours, et s’était réfugié chez un parent à Beit Lahia. Les médias locaux indiquent que le journaliste et son cousin rentraient chez eux pour évaluer les dégâts lorsqu’un drone israélien les a pris pour cible. Al-Sharif a saigné pendant deux heures avant de succomber à ses blessures, tandis que son cousin a été tué sur le coup.

Le 19 novembre, l’agence WAFA annonçait la mort violente dans un bombardement israélien d’une enfant et du journaliste Ahmed Abu Sharia, à proximité de la mosquée Al-Iman dans le sud de la ville de Gaza.

Le 23 novembre, le bureau des médias de Gaza a déclaré dans un communiqué de presse la mort du journaliste Wael Ibrahim Abu Quffa, professeur au département du journalisme et des médias de l’Université islamique, qui travaillait également comme journaliste pour la radio éducative du Coran – la Voix de l’Université islamique.

Crimes de guerre

Le comité de protection des journaliste (CPJ) affirmait au début du mois enquêter sur plus de 130 cas de journalistes tué·es par Israël à Gaza, dont la mort semble avoir été délibérée et directement liée à leur profession, ce qui constitue un crime de guerre. Le CPJ ajoute que ces enquêtes sont extrêmement difficiles à réaliser en raison des conditions du terrain......



 
Actualités

Le nombre de journalistes tués à Gaza s’élève à 194​

samedi 14-décembre-2024

Gaza-CPI

Le bureau gouvernemental des médias a déclaré que les forces d’occupation israélienne ont tué 194 journalistes depuis le début de la guerre lancée contre la bande de Gaza en octobre 2023.

Le bureau des médias a dénoncé avec les termes les plus vifs le ciblage systématique de journalistes par l’armée d’occupation, il a appelé tous les Etats à quitter le silence et à condamner ces crimes contre les journalistes palestiniens et les médias.

Le bureau des médias a attribué la responsabilité de ces massacres aux Etats Unis et à tous leurs alliés anglais, allemands et français. Il a exhorté la communauté internationale à poursuivre tous les criminels devant la justice et à exercer plus de pression sur l’occupant pour arrêter le génocide dans la bande de Gaza assiégée et affamée.
 
Le 11 mai 2022, la journaliste d’Al-Jazira Shirin Abou Akleh était tuée alors qu’elle couvrait un assaut sur Jénine. L’affaire aurait pu être enterrée, elle n’était ni la première ni la dernière journaliste palestinienne tuée par les forces israéliennes sans que jamais aucun militaire n’ait été poursuivi1.

D’ailleurs dans un premier temps, Israël accusa des groupes armés palestiniens, avant finalement de reconnaitre qu’il y avait une « forte possibilité » que son armée soit responsable, mais sans prendre la moindre mesure contre les responsables de ce crime, une impunité qui est la règle dans ce pays.


La popularité régionale et internationale de Shirin, sa double nationalité palestinienne et américaine, ont rendu un peu plus difficile l’enterrement de ce forfait. D’autant qu’une enquête de CNN concluait, avec de nouvelles images, qu’il s’agissait d’une attaque délibérée. En novembre 2022, le FBI ouvrait une enquête, dénoncée par Tel-Aviv, mais elle est au point mort. Pourtant, un nouveau rapport du coordinateur américain pour Israël et l’autorité palestinienne semble confirmer le caractère délibéré de l’assassinat de Shireen ; pour l’instant, l’administration Biden refuse de le transmettre au Congrès avant de l’avoir « édité »2.

Nous republions ci-dessous notre éditorial du 16 mai 2022 « Obscénités israéliennes, complicités occidentales et arabes » sur ce crime et sur l’impunité d’Israël rendue possible par la complicité américaine, européenne — notamment française —, et arabe.

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Et depuis ils sont montés en puissance en

barbarie...ils visent des enfants par des snipers

et des drones par des soldats franco israeliens

qui reviennent comme une fleur en France.

Quand Fabius a dit Assad ne méritait de vivre

et quand il disait soutenir A Nosra..des jeunes

sont partis en Syrie et sont incacérés à leur

retour sans trop savoir qui a fait quoi.

2 poids 2 mesures dès qu'il s'agit des double

passeports franco israeliens qui se vantent

de leurs meurtres et sont indentifiés.


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La journaliste Shatha Al-Sabbagh assassinée par l’AP à Jénine !

29 décembre 2024ACTUALITÉS
La journaliste palestinienne Shatha al-Sabbagh a été tragiquement assassinée d’une balle dans la tête, samedi soir à Jénine par un tireur d’élite de l’Autorité palestinienne (AP). Un tireur embusqué appartenant aux services de sécurité de l’Autorité palestinienne traitre alors qu’elle se trouvait devant sa maison dans le camp de Jénine. » Des témoins oculaires ont […]

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Celles et ceux qui n’ont pas peur de la vérité

29 décembre 2024ACTUALITÉS
L’euro-deputée espagnole Ione Belarra vient de déclarer : « Israël assassine cruellement des dizaines de journalistes parce qu’il ne veut pas de témoins de ses crimes contre l’humanité. » Et elle a ajouté : « Israël incarne le mal absolu. Les arrêter est la tâche politique la plus urgente. » CAPJPO-Europalestine

Lire plus
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La pure vérité constatée chaque jour.

Jusqu'où va aller la lâcheté occidentael et son

silence ?

Ils font un battage pour un journaliste détenu

dans un pays non soumis et ferment les

yeux pour une centaine de journalistes éxécutés

avec en plus des dégàts sur d'autres innocents.

L'occident a montré son naufrage pour le coup.

Il n'a plus de legitimité à attribuer des bons et

mauvais points après GAZA.

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Je ne suis pas certain qu'il existe encore quelqu'un pour y croire...
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Tu serais bien étonné...pour nous...qui suivons le conflit le doute n'est plus permis que parler de démocratie dans l'état génocidaire d'apartheid c'est une mauvaise blague de mauvais goût.

Mais pour la majorité des citoyens lambda

abreuvée par la langue de bois et l'auto censure,

ils y croient encore puisque c'est rabâché chaque

jour par les medias mainstream qui ne veulent

pas se mettre en situation de traiter Israel

comme un autre pays responsable de ses

actes criminels et génocidaires...quand bien

même il y'ait des occidentaux déliberément

tués sur place comme des médecins de

Medecins sans frontières et des membres

d'ONG occidentales ou journalistes.

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Le silence sur les massacres israéliens de journalistes est dangereux pour tous​


Par Daoud Kuttab

La réticence des médias internationaux à manifester leur solidarité avec les journalistes palestiniens pourrait se retourner contre eux.

Le 26 décembre, un communiqué de presse de l’armée israélienne a tenté de justifier un crime de guerre. L’armée reconnaît, toute honte bue, qu’elle a incinéré cinq journalistes palestiniens dans un véhicule de presse clairement identifié à l’extérieur de l’hôpital al-Awda, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza.

Les cinq victimes étaient Ibrahim Sheikh Ali, Faisal Abu al-Qumsan, Mohammed al-Ladaa, Fadi Hassouna et Ayman al-Gedi. Ayman était arrivé à l’hôpital avec sa femme qui était sur le point de donner naissance à leur premier enfant ; il rendait visite à ses collègues dans le véhicule de presse lorsqu’il a été frappé. Son petit garçon est né quelques heures plus tard et porte désormais le nom d’un père qui n’a pas pu vivre assez longtemps pour célébrer sa naissance.

Le communiqué de l’armée israélienne affirme que les cinq Palestiniens étaient des « agents se faisant passer pour des journalistes » et qu’ils diffusaient de la « propagande de combat » parce qu’ils travaillaient pour la chaîne de télévision Al-Quds Al-Youm, affiliée au mouvement palestinien du Jihad islamique. L’armée israélienne n’ose toutefois pas affirmer qu’ils portaient des armes ou qu’ils participaient à une action armée.

De nombreux médias occidentaux ont cité la déclaration de l’armée israélienne comme s’il s’agissait de faits objectifs et non de propagande pour blanchir un crime de guerre.

Ils ont omis de préciser à leur public que le fait d’attaquer des journalistes, y compris des journalistes qui peuvent être accusés de faire de la « propagande », est un crime de guerre ; tous les journalistes sont protégés par le droit humanitaire international, que les armées apprécient ou non leurs reportages.

L’article 79 de la Convention de Genève du protocole additionnel stipule que tous les journalistes « engagés dans des missions professionnelles dangereuses dans des zones de conflit armé devront être considérés comme des civils […] [et] protégés […], sans préjudice du droit des correspondants de guerre accrédités auprès des forces armées de bénéficier du statut prévu par l’article 4A.4 de la IIIe Convention* ».

Faisant fi de ces dispositions du droit international, l’armée israélienne s’est lancée dans une série de meurtres de journalistes palestiniens au cours des 15 derniers mois. Selon le bureau des médias du gouvernement de Gaza, 201 journalistes ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023. D’autres analystes avancent le nombre de 217.

Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, quelque 138 journalistes palestiniens ont été tués à Gaza et en Cisjordanie occupée entre le 7 octobre 2023 et le 31 décembre 2024. L’organisation a inclus les cinq victimes de l’attaque de l’armée israélienne du 26 décembre dans ce décompte.

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