Justice pour Martin, lynché gratuitement à Grenoble

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion chocapic70
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donc on est bien dans la comparaison et le concours de qui aura le plus d'articles et de télés, pas dans la compassion aux victimes, tu te contredis tout seul.

ne serais tu pas à l'image de ton avatar un peu b...?pardon mais là je te trouve un poil comme dirait Safyan saoulant.

Je ne vais pas te ré-expliquer ce qui me semble déjà simplement expliqué...
 
donc on est bien dans la comparaison et le concours de qui aura le plus d'articles et de télés, pas dans la compassion aux victimes, tu te contredis tout seul.

je vois pas trop où tu veux en venir avec ton post, en gros tu decouvres que la France se communautarise.
Ben oui, à chaque communauté ses preocupations, ses codes, ses besoins, ses opinions convergentes sur certains sujets, ses prises de position et ce même jusque dans sa capacité à s'émouvoir, à s'indigner etc.
Ce qui est arrivé au ptit Martin est moche, mais le cas de Said mobilisera plus les gens, en tout cas ici.
La preuve c'est que Hortefeux est monté au creneau pour le cas de Martin, sans doute une part d'identification ethniqiue là dedans...
 
j'ai posté cette video pour montrer que dans un bus ou un tram avec les videos on peut facilement retrouver les coupables. dans le cas de martin comme celui de said je ne veux meme pas connaitre "l'origine" des coupables. je m'en fous d'ailleurs royalement. je souhaite qu'ils soient retrouvés, montrés a toute la france et que leur punition soit exemplaire
 
Je pense que pour Saïd ils sont déjà en détention (préventive) et que pour Martin ce n'est plus qu'une question de temps (5 sont déjà arrêtés....dont des mineurs).
 
Ils venaient de passer une soirée tranquille chez l'un d'entre eux, rue du Colonel-Bougault. Et vers 23 h 15, ils avaient pris le tram pour se rendre au centre-ville de Grenoble et boire un dernier verre. Mais le destin a voulu qu'ils croisent le chemin d'une bande de jeunes ultra-violents, guidés par la haine, visiblement animés par la seule volonté de lyncher quelqu'un. Sans aucune raison, alors que les quatre jeunes gens avaient refusé de répondre à leurs provocations, les agresseurs se sont acharnés sur l'un d'entre eux, place Grenette, le frappant à grands coups de pied alors qu'il était à terre avant de tenter de le tuer en lui donnant deux coups de couteau (notre édition d'hier). L'un de ces coups a perforé un poumon, plongeant rapidement Martin, un cartographe de 24 ans, dans l'inconscience. Selon nos informations, le jeune homme est resté toute la nuit entre la vie et la mort : une importante hémorragie s'est produite au niveau pulmonaire et il a dû être opéré de toute urgence. Les informations qui ont filtré hier faisaient état, dans l'après-midi, d'une amélioration de son état de santé, qui demeurait toutefois très préoccupant.

Par quelle effroyable pulsion meurtrière cette bande de malfrats a-t-elle été gagnée lorsqu'elle a décidé de s'attaquer (à 15 ou 20 contre quatre !) à de paisibles jeunes gens qui n'avaient rien demandé à personne ?

L'ensemble des éléments de l'enquête semblent montrer que cette affaire n'a rien de commun avec les classiques rixes de fin de soirées chargées en alcool, mais à une attaque délibérée sur un petit groupe de personnes qui avaient pourtant tenté d'éviter la confrontation.

Vers 23 h 30, la bande d'agresseurs, montée à bord du tramway au niveau des quartiers sud de l'agglo, venait de se faire expulser de la rame par des agents de la Semitag à l'arrêt Hubert-Dubedout, station la plus proche de la place Grenette. Le hasard a voulu que les quatre jeunes gens descendent également de la rame à cet endroit. L'un des agresseurs a demandé une cigarette à la jeune femme, qui a répondu simplement qu'elle n'en avait plus. Martin, son ami, s'est alors fait insulter sans aucune raison. Cherchant à fuir, les quatre victimes ont commencé à presser le pas en direction de la place Grenette mais, à cet endroit, Martin a subitement été frappé et mis au sol. Ses amis ont tenté de lui venir en aide, mais selon leurs témoignages, les agresseurs étaient une quinzaine à cet instant. Dans un invraisemblable déchaînement de violence, les malfrats lui ont décoché de grands coups de pied en pleine tête alors qu'il était à terre. L'un d'entre eux a même pris son élan pour, lancé à pleine vitesse, venir s'écraser contre sa colonne vertébrale. Et puis, en plein lynchage, les agresseurs se sont soudainement écartés de leur victime et ont pris la fuite en direction du jardin de ville. Lorsque les témoins et les amis de Martin se sont approchés de lui, ils ont compris qu'il était gravement blessé : il venait d'être atteint de deux coups de couteau au dos et à un bras et il saignait abondamment...

Dans la nuit, les policiers du service de quart ont débuté les constatations sur place pendant que leurs collègues tentaient de retrouver les agresseurs, tous âgés d'environ 18 ou 20 ans. Et alors que Martin était entre la vie et la mort au CHU, les fonctionnaires de la Sûreté départementale ont été saisis de l'enquête sur cette affaire de cauchemar.

http://www.ledauphine.com/agression...son-par-une-bande-@/index.jspz?article=287823

quels bande de courageux , taper à gars à plusieurs
ces voyous étaient ils alcoolisés ?
 
La justice ne se rend pas mécaniquement. On juge la personne en fonction des faits.
Par exemple
- pour Said il faudra établir s'il a été jeté à l'eau, s'il y a une relation entre sa chute (forcée?) et sa noyade....C'est très technique.
- pour Martin il n'y a, heureusement, pas eu mort d'homme mais ça aurait pu.

Je sais que certains bladinautes vont encore penser que je prends position en fonction de l'origine de l'une et de l'autre victime. Si c'est le cas demandez à un de vos amis policier ou avocat.
 
L’auteur de coups de couteau portés à un jeune homme agressé le 9 avril par une bande de jeunes en état d’ivresse à Grenoble était toujours recherché mardi, tandis qu’au total sept personnes, dont cinq mineurs, se trouvaient en garde à vue dans le cadre de l’affaire.

Mardi, sept nouvelles personnes dont cinq mineurs, ont été interpellées, a précisé lors d’un point de presse le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe.

Sur les neuf personnes interpellées depuis l’agression, sept restent en garde à vue. Entre «trois et cinq» personnes pourraient être déférées mercredi matin, a précisé M. Philippe, qui a décidé de l’ouverture d’une information judiciaire.

Le parquet va requérir leur mise en examen pour coups et blessures aggravées et «participation à un groupe violent», réprimée par la nouvelle loi sur les bandes votée le 2 mars.

En revanche, l’auteur des coups de couteau, déjà condamné et identifié sur la base «d’éléments techniques et de témoignages», est toujours «recherché» de même que deux autres membres de la bande, a annoncé le chef de la sûreté départementale, Jean-Claude Dunand.

Il encourt pour tentative d’homicide la réclusion criminelle à perpétuité.

Parmi les personnes gardées à vue, seules deux reconnaissent «avoir porté» des coups à la victime sans plus de «justification» de leur geste tandis que les autres nient les faits, a précisé M. Dunand.

«Il ne s’agit pas d’une bande de jeunes comme on en trouve dans l’agglomération parisienne mais plutôt une bande de circonstance», constituée de «jeunes désoeuvrés» qui se sont fédérés sous les effets de l’alcool, a dit M. Dunand.

La sauvage agression, dont a été victime Martin, un jeune géographe de 23 ans, est partie du «simple prétexte» d’une demande de cigarette à la petite amie de Martin.

Les suspects ont été identifiés grâce à l’exploitation de l’enregistrement d’une bande de vidéo-protection du tramway, emprunté par la victime et ses agresseurs.

Certains ont ensuite été reconnus par les amis qui accompagnaient Martin ainsi que d’autres témoignages et d’«éléments» que la police n’a pas précisés.

Les enquêteurs, qui doivent tenter de déterminer le rôle précis de chacun, ont également réquisitionné d’autres enregistrements vidéo d’établissements se trouvant sur la place où a eu lieu l’agression.

Totalement hors de danger, le jeune Martin a pu être brièvement entendu par les enquêteurs à l’hôpital mais il «n’a pas de souvenirs précis» sur l’agression, a précisé M. Dunand.

(Source AFP)
 
L’auteur de coups de couteau portés à un jeune homme agressé le 9 avril par une bande de jeunes en état d’ivresse à Grenoble était toujours recherché mardi, tandis qu’au total sept personnes, dont cinq mineurs, se trouvaient en garde à vue dans le cadre de l’affaire.

Mardi, sept nouvelles personnes dont cinq mineurs, ont été interpellées, a précisé lors d’un point de presse le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe.

Sur les neuf personnes interpellées depuis l’agression, sept restent en garde à vue. Entre «trois et cinq» personnes pourraient être déférées mercredi matin, a précisé M. Philippe, qui a décidé de l’ouverture d’une information judiciaire.

Le parquet va requérir leur mise en examen pour coups et blessures aggravées et «participation à un groupe violent», réprimée par la nouvelle loi sur les bandes votée le 2 mars.

En revanche, l’auteur des coups de couteau, déjà condamné et identifié sur la base «d’éléments techniques et de témoignages», est toujours «recherché» de même que deux autres membres de la bande, a annoncé le chef de la sûreté départementale, Jean-Claude Dunand.

Il encourt pour tentative d’homicide la réclusion criminelle à perpétuité.

Parmi les personnes gardées à vue, seules deux reconnaissent «avoir porté» des coups à la victime sans plus de «justification» de leur geste tandis que les autres nient les faits, a précisé M. Dunand.

«Il ne s’agit pas d’une bande de jeunes comme on en trouve dans l’agglomération parisienne mais plutôt une bande de circonstance», constituée de «jeunes désoeuvrés» qui se sont fédérés sous les effets de l’alcool, a dit M. Dunand.

La sauvage agression, dont a été victime Martin, un jeune géographe de 23 ans, est partie du «simple prétexte» d’une demande de cigarette à la petite amie de Martin.

Les suspects ont été identifiés grâce à l’exploitation de l’enregistrement d’une bande de vidéo-protection du tramway, emprunté par la victime et ses agresseurs.

Certains ont ensuite été reconnus par les amis qui accompagnaient Martin ainsi que d’autres témoignages et d’«éléments» que la police n’a pas précisés.

Les enquêteurs, qui doivent tenter de déterminer le rôle précis de chacun, ont également réquisitionné d’autres enregistrements vidéo d’établissements se trouvant sur la place où a eu lieu l’agression.

Totalement hors de danger, le jeune Martin a pu être brièvement entendu par les enquêteurs à l’hôpital mais il «n’a pas de souvenirs précis» sur l’agression, a précisé M. Dunand.

(Source AFP)

c est bien ce que je pensais , une agression aussi violente et gratuite ne pouvait etre que le fait d alcoolos .

je pense que l état devrait se pencher sur le problème de l alcoolisme chez les jeunes français , ça devient vraiment de plus en plus grave , tout comme la consommation de stupéfiants .
L autre fois j ai vu des gamins hauts comme trois pommes d à peine 11 ans fumer des joints dans le RER .J ai pas pu m empecher de les sermonner , mais si je devais faire ça à chaque fois , ça serait permanent
Combien de fois j ai vu des collégiens / lycéens pompettes , se promener avec des canettes de bière comme de vieux soulards , quand ils sont inoffensifs c est déjà inquiétant mais alors quand ils deviennent violents , c est incontrolable vu qu ils se saoulent en réunion .
La mode du binge drinking tend de plus en plus à se répandre en France , voilà pourquoi je suis farouchement anti alcoolique .
 
La justice ne se rend pas mécaniquement. On juge la personne en fonction des faits.
Par exemple
- pour Said il faudra établir s'il a été jeté à l'eau, s'il y a une relation entre sa chute (forcée?) et sa noyade....C'est très technique.
- pour Martin il n'y a, heureusement, pas eu mort d'homme mais ça aurait pu.

Je sais que certains bladinautes vont encore penser que je prends position en fonction de l'origine de l'une et de l'autre victime. Si c'est le cas demandez à un de vos amis policier ou avocat.


Pour Said (paix à son âme) ce qui sera vraiment technique, ça sera la manière dont ils devront étouffer l'affaire et faire passer sa mort pour un malheureux accident de noyade.


On voir bien comment l'affaire Martin est bien suivie, à chaque journal TV, radio ainsi qu'à travers la presse, nous avons un état de l'avancement de l'affaire.

Dans les deux cas, il y a eu une agression d'un groupe de personne contre un individu, dans un cas la victime a été très grièvement blessé, dans l'autre elle en est morte.

La grande différence c'est que l'un s'appelle Martin (le pauvre n'y est pour rien et on espère son rétablissement au plus vite) alors que l'autre s'appelle Said : cherchez l'erreur.

Il n'y a pas photo, les journalistes français sont sclérosé par le racisme et mis à genoux par un certain lobby.
 
@ boombastic : faut arreter de tout ramener au racisme, dans un cas (celui de Martin) les agresseurs ont pu etre facilement identifiés PAR DES CAMERAS DE SURVEILLANCE.
des temoins ont de plus pu les decrire. etait ce le cas pour said ? du coup c'est normal que l'affaire prenne plus de temps
 
@ boombastic : faut arreter de tout ramener au racisme, dans un cas (celui de Martin) les agresseurs ont pu etre facilement identifiés PAR DES CAMERAS DE SURVEILLANCE.
des temoins ont de plus pu les decrire. etait ce le cas pour said ? du coup c'est normal que l'affaire prenne plus de temps



Je parle des médias et de leur orientation!!! A mes yeux, il y a un racisme latent dans le traitement de l'information. C'est fatiguant ces gens qui lisent entre les lignes.

Concernant la justice, elle prendra le temps qu'il faudra, nous verrons, et je comprend qu'il faille un certain temps pour déterminer les circonstances exacte de sa mort...
 
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L'enquête sur la sauvage agression dont un jeune homme de 24 ans a été victime vendredi soir à Grenoble, a fait des progrès considérables hier. Plusieurs suspects ont ainsi été interpellés et placés en garde à vue. Selon nos informations, l'auteur présumé des coups de couteau s'est rendu en début de soirée aux enquêteurs.

Dès 6 heures du matin, une trentaine d'hommes de la sûreté départementale avaient participé à une vaste opération dans le centre-ville de Grenoble pour interpeller neuf jeunes hommes susceptibles d'avoir participé à l'agression.

Les suspects seront présentés à la justice ce matin
Sur les neuf personnes ciblées par les enquêteurs, cinq, dont quatre mineures, ont été appréhendées à leur domicile et placées en garde à vue. En tout début d'après-midi, deux autres suspects, un majeur et un mineur, sont venus s'ajouter aux personnes auditionnées par les policiers alors que le majeur appréhendé le matin était mis hors de cause et laissé libre.

En milieu d'après-midi, le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe, faisait le point sur l'enquête et annonçait l'ouverture, dès ce matin, d'une information judiciaire pour tentative de meurtre, violences volontaires aggravées en réunion et participation à un groupe violent.

"Cette enquête s'est faite en plusieurs temps. Tout d'abord, il y a eu l'exploitation des vidéos du réseau de transport en commun, ensuite l'identification et la localisation des suspects, puis les deux vagues d'interpellation. (...) Pour ce qui est de l'agression, nous n'avons pas de vidéos, mais des éléments sérieux notamment les témoignages des amis de la victime, mais aussi d'autres témoins de la scène", expliquait le procureur.

Sur les sept suspects entendus hier après-midi par les enquêteurs, deux seulement reconnaissaient partiellement une participation aux violences. Les autres préféraient se murer dans le silence et le déni. Quant à l'auteur présumé des coups de couteau, il s'est rendu de lui-même au commissariat en fin d'après-midi hier. Selon nos informations, il aurait formellement nié son implication.

Quelques heures avant son interpellation, le directeur de la sûreté départementale, Jean-Claude Dunand, avait pourtant précisé que les enquêteurs disposaient à son sujet, non seulement de témoignages, mais aussi d'éléments techniques trouvés lors des perquisitions.

En ce qui concerne les motivations de ces jeunes gens âgés de 15 à 20 ans, à se livrer à un tel déchaînement de violence, la piste d'une "bande de circonstance qui s'est formée autour de la consommation d'alcool" et un " sentiment d'impunité lié à leur supériorité numérique" semblait privilégiée par le commissaire Dunand.

Ce matin, quatre à six des suspects devraient être déférés au parquet de Grenoble en vue d'une mise en examen.

REPÈRES
"Rescapé de la mort"
Le procureur de la République a insisté hier sur le fait que le cartographe de 24 ans agressé vendredi soir était véritablement miraculé. "Son état de santé s'est amélioré. Il est rescapé de la mort grâce au travail des équipes médicales".
Rappel des faits
Vendredi entre 23 h 15 et 23 h 30, une quinzaine de jeunes gens descendent du tram et s'en prennent à quatre personnes pour une cigarette refusée. Une bagarre éclate au cours de laquelle un jeune homme de 24 ans est roué de coups et poignardé à deux reprises.


http://www.ledauphine.com/agression...t-rendu-hier-soir-@/index.jspz?article=288882



YouTube- Linchage / agression à Grenoble + Perquisition drogue en cité (12 avril 2010)
 
ça devient de plus en plus claire et comprehenssible cette histoire. un autre son de cloche.


Lynchage de Grenoble, sept mises en examen
Justice . Onze jeunes ont été arrêtés et d’autres se sont rendus, dont l’auteur présumé des coups de couteau.

Par OLIVIER BERTRAND Envoyé spécial à Grenoble Olivier Bertrand

Les auteurs présumés de l’agression de Martin, étudiant géographe de 23 ans, ont été mis en examen, hier soir à Grenoble. Parmi eux, un garçon d’une vingtaine d’années qui aurait porté deux coups de couteau. Sept personnes au total sont pour l’instant poursuivies, au terme d’une enquête éclair qui met en lumière quelques policiers très physionomistes, et laisse aussi quelques zones d’ombre.

Les jeunes gens de 14 à 20 ans qui ont agressé Martin avaient beaucoup bu et fumé vendredi lorsque des agents de médiation de la Semitag, qui gère les transports grenoblois, les ont repérés et ont décidé de les suivre du centre de Grenoble jusqu’aux quartiers sud. «Sur les images enregistrées par les caméras des tramways, on voit que l’alcool circule et qu’il y a déjà un degré d’excitation», raconte Jean-Claude Dunand, patron de la sûreté départementale de l’Isère.

Insultes. La bande est descendue puis a repris le tramway un peu plus tard, pour revenir dans le centre. Martin et ses amis montent quelques arrêts plus loin et des premiers échanges verbaux ont lieu dans la rame. Selon l’avocat de l’un des auteurs présumés, tout le monde est un peu chaud et les insultes volent de part et d’autre. Ce que conteste Jean Philippe, procureur de la République à Grenoble. «Le groupe des victimes avait certes fait la fête dans un appartement, mais ils avaient un comportement acceptable. Il y a eu un échange d’insultes, mais les premières sont parties des agresseurs.»

Lorsque tout le monde descend, les versions divergent encore. Selon le parquet et la police, les insultes repartent lorsque Martin prend la défense de sa copine, injuriée parce qu’elle aurait refusé une cigarette, puis les coups succèdent aux insultes, et le garçon finit par recevoir, sans s’en rendre compte, un coup de couteau dans le dos (il sera également touché au bras). Il s’écroule, prend encore «des volées de coups de latte», puis la bande s’éloigne sans même courir.

Florent Girault, avocat de l’un des auteurs présumés, affirme pour sa part que les procès-verbaux d’audition de plusieurs témoins nuancent l’éclairage. L’altercation verbale aurait surtout eu lieu entre Martin et un garçon du groupe. Ses amis auraient retenu Martin, puis des coups ont effectivement été échangés, les amis de l’étudiant essayant alors de séparer les deux jeunes. «Cela ne ressemblait absolument pas à un lynchage, insiste l’avocat. Ensuite seulement, il y a eu un effet de groupe.» Il s’est soldé par une volée à une dizaine contre un, et par deux coups de couteau. Un pompier volontaire a fait un point de compression à l’étudiant qui perdait beaucoup de sang avant que le Samu n’arrive.

Opinel. L’enquête a commencé le lendemain. Munis des bandes enregistrées dans le tram, les policiers ont fait appel à un petit groupe spécialisé dans la répression des actes violents et les luttes interbandes. Le chef de cette unité est réputé pour être «un extraordinaire physionomiste». Il aurait reconnu une partie des acteurs, donné leurs noms et, en deux fois, les policiers ont arrêté 11 personnes. D’autres se sont livrées, dont l’auteur présumé des coups de couteau qui, après avoir longtemps nié toute participation, affirmerait désormais que la victime est tombée par accident sur la lame de son Opinel.

Le parquet a requis contre lui une mise en examen pour tentative d’homicide. Pour les six autres, le procureur visait, outre les violences en réunion avec arme, la «participation à une bande ayant l’intention de commettre des violences», créée par la loi sur les violences en bande de mars. Le juge d’instruction, hier soir, ne semblait pas vouloir le suivre dans cette voie.
 
Je parle des médias et de leur orientation!!! A mes yeux, il y a un racisme latent dans le traitement de l'information. C'est fatiguant ces gens qui lisent entre les lignes.

Concernant la justice, elle prendra le temps qu'il faudra, nous verrons, et je comprend qu'il faille un certain temps pour déterminer les circonstances exacte de sa mort...

On se fout des médias. Il ne s'agit pas d'un concours de popularité.
Ce qui est important c'est:
1) arrêter les (présumés) coupables (il semble que ce soit fait pour l'un comme pour l'autre)
2) juger ces (présumés) coupables. (ça viendra pour l'un comme pour l'autre).
 
Florent Girault, avocat de l’un des auteurs présumés, affirme pour sa part que les procès-verbaux d’audition de plusieurs témoins nuancent l’éclairage. L’altercation verbale aurait surtout eu lieu entre Martin et un garçon du groupe. Ses amis auraient retenu Martin, puis des coups ont effectivement été échangés, les amis de l’étudiant essayant alors de séparer les deux jeunes. «Cela ne ressemblait absolument pas à un lynchage, insiste l’avocat. Ensuite seulement, il y a eu un effet de groupe.»
on a eu chaud. un peu plus et Martin lynchait ces pauvres victimes :rolleyes:

ces déclarations sont aussi crédibles que celles du type qui prétend que martin est tombé par inadvertance à deux reprises sur son couteau. :cool:
 
AGRESSION DU JEUNE HOMME À GRENOBLE
Pour la première fois sa famille s'exprime



Il serait facile, au lendemain de l'agression d'un proche de verser dans la haine, la rancœur. Ce n'est pourtant pas du tout le cas de la famille du jeune cartographe de 24 ans, originaire de Haute-Savoie, agressé vendredi soir dernier place Grenette à Grenoble, comme nous l'a précisé mercredi un oncle de la victime.

"Une explosion de violence liée aux inégalités de notre société"
"Nous sommes une famille très unie, et ce que nous voulons avant tout, c'est protéger les victimes de cette agression. Tant mon neveu qui est hospitalisé que son amie et ses proches qui en ont été témoins... C'est un traumatisme terrible et ce n'est pas la peine que les médias en rajoutent. Il faut les laisser tranquilles. Il faut savoir que son amie a fait preuve d'énormément de courage puisqu'elle n'a pas hésité à s'interposer pour protéger Martin, attrapant même des agresseurs pour les mettre à l'écart", déclarait-il.

"Outre l'agression, ils sont sous pression depuis les faits. Ils ont dû à plusieurs reprises aller reconnaître des suspects à l'hôtel de police pour aider les enquêteurs et ils ont très peur d'être victimes de représailles."

"Nous voulons aussi dire que nous refusons toute tentative de récupération de cette agression par quelque mouvement politique que ce soit. Nous ne sommes pas dans la haine.... Pour nous, cette explosion de violence est une conséquence des inégalités et des injustices de notre société. Ce n'est pas la peine d'aller viser, untel ou untel. Des explosions de violence de ce genre, il y en aura malheureusement d'autres."

La famille du jeune homme, par la voix de son oncle, rend aussi hommage aux services de secours, de santé et de police pour leur action.

"Sans la présence d'un sapeur-pompier volontaire par hasard sur les lieux qui a prodigué les premiers secours à Martin, l'issue aurait pu être tragique. De même, sans la présence d'esprit des premiers pompiers arrivés sur place, qui l'ont retourné, la blessure au poumon n'aurait peut-être pas été vue à temps. Enfin, il faut saluer les personnels du centre hospitalier de Grenoble. La qualité de leurs protocoles, de leur matériel et leur professionnalisme lui ont sauvé la vie. C'est la preuve que l'hôpital public, ça fonctionne, et bien...

Le préfet aussi a été très présent pour nous et nous a soutenus. Quant aux policiers, ils ont fourni beaucoup d'efforts dans leur enquête pour parvenir à identifier et interpeller les suspects.

D'une certaine manière, c'est la preuve que face à cette agression, qui était totalement gratuite et antisociale, les institutions de la société ont bien fonctionné et c'est un point positif que nous voulons souligner. "
 
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