[La phrase qui vous passe par la tĂȘte 2025]

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Petite_Mina
  • Date de dĂ©but Date de dĂ©but
Tu sais, y'a un tas de facteurs qui font que la communication dĂ©raille, surtout quand les signaux non-verbaux s'en mĂȘlent. Le body language, l’intonation, les silences... Certains, ceux que tu qualifies de “bizarres”, Ă©mettent sur une frĂ©quence qu’on capte mal au dĂ©but. Et quand en face, t’as quelqu’un qui s’attend Ă  une forme plus “standardisĂ©e” d’interaction - calibrĂ©e sur sa propre maniĂšre d’ĂȘtre - ça crĂ©e des interfĂ©rences illisibles. Des malentendus. Des hypothĂšses. Des projections.

Des fois, le bug vient de nous. On ressent un malaise, une gĂȘne, et au lieu de laisser place Ă  l’hypothĂšse d’un accident de communication (c'est ton cas), on prĂ©fĂšre croire que le souci vient d’en face. Un mĂ©canisme dĂ©fensif dans sa version primaire pour nous rassurer, et nous donner une illusion de contrĂŽle. Alors on sort la loupe et on part en expĂ©dition mentale... montagnes russes garanties.

J'ai connu un type Ă  la gueule pas trop friendly, ou qui semblait manquer de cette forme d'intelligence sociale "standardisĂ©e". Ce qu'on qualifie de personnes "bizarres". Et au bout d’un moment, je capte que c’était juste un incompris, ou plutĂŽt un mal compris. Pas que je sois une rĂ©fĂ©rence en Ă©quilibre mental ou un dĂ©codeur universel... mais on est tous, quelque part, les incompris de quelqu’un d’autre.. Faut du temps pour que les frĂ©quences s’alignent.

Et Ă  l’inverse, y’a aussi ces personnes nickels en apparence : clean, posĂ©s, souriants, charmants... qui cachent une personnalitĂ© qu'on n'aimerait pas connaitre. Un ancien collĂšgue fait partie de cette catĂ©gorie. Souriant, sobre, et avec le prĂ©nom qu'il portait... chemise blanche, pull vert olive par dessus... la classe d'un enfant de choeur. De loin, j'Ă©tais "Waaahhh dommage je suis pas une meuf" (j'exagĂšre hein). Un jour, on bosse en binĂŽme sur un projet... Et lĂ , c'est la pleine lune. DĂ©senchantement. Le loup-garou planquĂ© sous la soutane. Ça m’a rappelĂ© le gouverneur dans The Walking Dead. Charmant, mais faut pas trop s’approcher.

Se faire des films, c’est pas toujours mauvais. Disons, explorer des hypothĂšses, c’est mĂȘme une sorte de gymnastique intuitive. Faut juste pas y croire dur comme fer. Parce qu’au final, y’a que le rĂ©el qui tranche.

Avant que l'autre nana utilise cet adjectif pour la décrire - assez furtivement lors d'une conversation - sans que personne ne relÚve - jamais cette idée qu'elle fut bizarre ne m'avait effleurée - si je l'avais cataloguée ainsi dÚs le départ - j'aurais fait l'économie de ces questionnements sur un changement d'attitude - en le mettant directement sur le compte de sa bizarrerie et basta cosi - je ne la connais pas suffisamment pour avoir une vraie idée sur sa personne - notre relation a à peine 2/3 ans au compteur -

Si aprĂšs coup, j'ai repris ce jugement sur sa personne par procuration, c'est sans doute parce que qque part, ce qu'elle m'a dit ne m'a pas totalement convaincue - mais pour moi le sujet est clos - car la dĂ©marche de revenir vers moi - c'est l'expression qu'elle n'avait rien Ă  me reprocher - nous ne pouvions pas tous tenir Ă  la mĂȘme table - si elle m'en voulait - elle aurait du en vouloir Ă  toute ma tablĂ©e - je n'ai pas pu rester longtemps donc on en est restĂ©es lĂ  - je me suis dit on verra bien par la suite -

Et contre toute attente, je la croise Ă  nouveau ce matin - accompagnĂ©e - en direction de l'aĂ©roport - moi, lunettes de soleil sur le nez - je l'Ă©vite - elle m'interpelle - on Ă©change 2/3 mots - elle me glisse qu'elle voulait m'appeler et qu'elle va m'Ă©crire - je ne peux pas m'empĂȘcher Ă  l'instant T de penser que le sentiment que j'avais Ă©tait bien justifiĂ© - je te dirai ce qu'il en retourne quand j'en saurais plus.

Sinon, je suis complÚtement d'accord avec ce que tu dis - et sur la théorie des apparences et sur la nécessité de relativiser -

Cette histoire m'en a rappelé une autre - cette fois c'est une amie - j'ai pris la décision un beau jour de la classer à la verticale - elle ne m'a pas fait de sale coup - c'est juste qu'elle avait une façon d'interagir qui méprisait les conventions de l'amitié - du style - je profite - les gens qui ont ce travers s'imaginent que les autres en face ne le voient pas - alors que c'est juste lié à notre éducation - d'autres réactions je vais pas étaler - pendant des années elle a cherché à comprendre et je ne lui ai pas donné l'opportunité - avec le recul - je mesure que ma réaction est une forme de violence psychologique - du jour au lendemain je ne répondais plus aux appels et messages - je ne lui ai offert ni la possibilité de s'excuser ni celle de se réformer - à ma décharge - à chaque fois qu'elle avait une de ces réactions contrariantes - je me sentais agressée - comprendre - j'ai surtout cherché à ne plus subir des comportements qui me blessaient plus qu'à la punir.
 
Vous pouvez le faire descendre et passer en deuxiùme pages en moins de vingt quatre heures a chaque fois ! Ça ne change rien j'y reviendrai et le remettrai en premiùre page :D
 
Avant que l'autre nana utilise cet adjectif pour la décrire - assez furtivement lors d'une conversation - sans que personne ne relÚve - jamais cette idée qu'elle fut bizarre ne m'avait effleurée - si je l'avais cataloguée ainsi dÚs le départ - j'aurais fait l'économie de ces questionnements sur un changement d'attitude - en le mettant directement sur le compte de sa bizarrerie et basta cosi - je ne la connais pas suffisamment pour avoir une vraie idée sur sa personne - notre relation a à peine 2/3 ans au compteur -

Si aprĂšs coup, j'ai repris ce jugement sur sa personne par procuration, c'est sans doute parce que qque part, ce qu'elle m'a dit ne m'a pas totalement convaincue - mais pour moi le sujet est clos - car la dĂ©marche de revenir vers moi - c'est l'expression qu'elle n'avait rien Ă  me reprocher - nous ne pouvions pas tous tenir Ă  la mĂȘme table - si elle m'en voulait - elle aurait du en vouloir Ă  toute ma tablĂ©e - je n'ai pas pu rester longtemps donc on en est restĂ©es lĂ  - je me suis dit on verra bien par la suite -

Et contre toute attente, je la croise Ă  nouveau ce matin - accompagnĂ©e - en direction de l'aĂ©roport - moi, lunettes de soleil sur le nez - je l'Ă©vite - elle m'interpelle - on Ă©change 2/3 mots - elle me glisse qu'elle voulait m'appeler et qu'elle va m'Ă©crire - je ne peux pas m'empĂȘcher Ă  l'instant T de penser que le sentiment que j'avais Ă©tait bien justifiĂ© - je te dirai ce qu'il en retourne quand j'en saurais plus.

Sinon, je suis complÚtement d'accord avec ce que tu dis - et sur la théorie des apparences et sur la nécessité de relativiser -

Cette histoire m'en a rappelé une autre - cette fois c'est une amie - j'ai pris la décision un beau jour de la classer à la verticale - elle ne m'a pas fait de sale coup - c'est juste qu'elle avait une façon d'interagir qui méprisait les conventions de l'amitié - du style - je profite - les gens qui ont ce travers s'imaginent que les autres en face ne le voient pas - alors que c'est juste lié à notre éducation - d'autres réactions je vais pas étaler - pendant des années elle a cherché à comprendre et je ne lui ai pas donné l'opportunité - avec le recul - je mesure que ma réaction est une forme de violence psychologique - du jour au lendemain je ne répondais plus aux appels et messages - je ne lui ai offert ni la possibilité de s'excuser ni celle de se réformer - à ma décharge - à chaque fois qu'elle avait une de ces réactions contrariantes - je me sentais agressée - comprendre - j'ai surtout cherché à ne plus subir des comportements qui me blessaient plus qu'à la punir.

T'abuses. Elle t’a rien fait meskina Ă  l’aĂ©roport... :D

Tu te reposes sur ton ressenti. J’imagine un ressenti un peu flou, pas facile Ă  mettre en mots. Mais bon, vu la nature de votre relation, on sent que la confiance a du mal Ă  s’installer. Force pas
 On n’est pas obligĂ©s de s’entendre avec tout le monde. Un peu de courtoisie, un sourire poli, et basta. Bla wj3 rass.

En amitiĂ©, perso, quand je vois que ça ne prend pas
 je ghoste en douce. Ou je m’auto-ghoste. Je m'efface Ă  petits pas, moins dispo, moins souriant
 Tu salis pas l’amitiĂ©, mais tu la laisses mourir en silence.

Et sinon Barlamane, un post de plus et je suis officiellement ta meilleure copine Ă  qui tu te plains des autres copines :D
 
Retour
Haut