La réflexion et la religion

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Bonsoir à tous.

J'ai été un grand défenseur de théories plus ou moins en désaccord avec l'islam (sur ce forum même !) et pourtant je me suis convertit. Ce qui montre que j'ai fais un travail de l'esprit et que j'ai pu accepter des choses en désaccord total avec ma foi (qui était la foi de l'incrédule à l'époque, la croyance en l'inexistence d'une divinité) ! Donc il faut être objectif avec soi-même lorsqu'on raisonne !

Maintenant que je me suis convertit, je ne trouve aucun désaccord entre ma raison et ma foi. Parce que je n'ai pas choisit l'islam "par hasard" : j'ai fait un long travail introspectif et de réflexion, sur les choses religieuses (de toute les religions) jusqu'à en arriver à la plus parfaite, la plus logique, celle qui ne souffre d'aucune contradiction : l'islam. En effet la raison est l'ennemie de la contradiction, c'est pourquoi seul l'islam m'est apparu comme une vérité absolue.

Mais je réfléchit encore, en permanence, je doute et plus je doute, plus ma foi augmente. Parce que plus je doute, plus je met ma raison à l'épreuve, plus je me rend compte que ma religion, celle en laquelle je crois, l'islam, est une vérité.

Salam,
Je suis agréablement surpris par ton témoignage.
vu les qlq échanges qu'on a eu auparavant, et tes propos virulents mais néanmoins logiques et respectueux, je n'arive pas à croire.
tu trouveras surement des propos virulents de la part de tes connaissances, d'autres croyants, tu auras une soif intarissable d'apprendre... ce ne sont que des épreuves.
On est tous en perpétuelle quête du savoir et répondre à des questions qui ne tourmentent.
Mais le mot clé que je conseille souvent est : La FACILITÉ du Din.

« Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous … »
et corroboré par un hadith du prophète SWS:
« Le meilleur de votre religion est la facilité. »

Je te souhaite bon cheminement.
 
merci

j espère avoir le temps de le lire

!!

Pour mieux comprendre, il faut lire son oeuvre : Tahafut Attafut en réponse à Ghazali (Tahafut el falassifa),
ou encore lire son oeuvre révisée : " Fassl El makal " dans lequel il explique que la philosophie et la religion sont complémentaires.

Si tu lis l'arabe je te donnerai l'accès à qlq oeuvres d'averoes au complet et aussi d'EL ghazali.
 
Pour mieux comprendre, il faut lire son oeuvre : Tahafut Attafut en réponse à Ghazali (Tahafut el falassifa),
ou encore lire son oeuvre révisée : " Fassl El makal " dans lequel il explique que la philosophie et la religion sont complémentaires.

Si tu lis l'arabe je te donnerai l'accès à qlq oeuvres d'averoes au complet et aussi d'EL ghazali.

Tahafut attahafut ;-)

Je suis intéressée par ces liens...Merci.
 
Pour mieux comprendre, il faut lire son oeuvre : Tahafut Attafut en réponse à Ghazali (Tahafut el falassifa),
ou encore lire son oeuvre révisée : " Fassl El makal " dans lequel il explique que la philosophie et la religion sont complémentaires.

Si tu lis l'arabe je te donnerai l'accès à qlq oeuvres d'averoes au complet et aussi d'EL ghazali.

Tahafut attahafut ;-)

Je suis intéressée par ces liens...Merci.


Oui je lis l'arabe

et ça m'interesserait ces liens

Merci (salam a elyssa et coolcq par la meme occasion ;))
 
Pour l'intérêt général
www.elwaraq.net
s'inscrire pour avoir accès à une multitude d'oeuvres précieuses de noms arabo-musulmans (Histoire, philo, litterature, fiqh...) une mine d'or.

Dans el Maktaba at-touratya : en bas sur section philo: selectionner les oeuvres ou un livre. Ouselectionner le menu à droite par section.
une fois un livre d'averoes ou ghazali est selectionné vous pouvez avoir des listes regroupés par auteur ou pas sujet:
y en a 5 d'averoes, et plusieurs de ghazali, farabi ...etc

"Fassl el makal" d'averoes, ou encore "tahafut el falassifa" de ghazali. aussi "Hay ibn yakdan" d'ibn toufayl qui a boulversé le champs de la philo andalouse.

Pour l'oeuvre réponse d'averoes (tahafut at-tahafut) sur ce lien:
http://www.4shared.com/get/bE4Z6j-D/___online.html

Bonne lecture
 
Pour l'intérêt général
www.elwaraq.net
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Dans el Maktaba at-touratya : en bas sur section philo: selectionner les oeuvres ou un livre. Ouselectionner le menu à droite par section.
une fois un livre d'averoes ou ghazali est selectionné vous pouvez avoir des listes regroupés par auteur ou pas sujet:
y en a 5 d'averoes, et plusieurs de ghazali, farabi ...etc

"Fassl el makal" d'averoes, ou encore "tahafut el falassifa" de ghazali. aussi "Hay ibn yakdan" d'ibn toufayl qui a boulversé le champs de la philo andalouse.

Pour l'oeuvre réponse d'averoes (tahafut at-tahafut) sur ce lien:
http://www.4shared.com/get/bE4Z6j-D/___online.html

Bonne lecture

merci beaucoup

je pense que le site est alwaraq (et pas el)


http://www.alwaraq.net
 
Dans mon cas c'est la réflexion qui m'a fait quitter la religion. Il y avait, rien de très original, ce que j'appelle une "trinité infantile" qui me dérangeait dans la religion: un père créateur (Dieu), une récompense (le paradis), une punition (l'enfer). J'avais du mal avec ça...Il y avait un côté "discours pour peuples-enfants" qui coinçait grave. je ne reproche pas aux croyants de "faire avec". Moi je ne le pouvais pas.
Je retournais tout dans tous les sens et cela restait bancal, sans grandeur: il me manquait quelque chose d'indépassable, un absolu...
L'ado que j'étais ne pouvait pas se contenter d'une religion "réalisable": je voulais de "l'énorme", de l'impossible à tenir... comme en amour: pas d'eau tiède, de la passion ou rien. Je décidais alors de ne pas abandonner la religion, mais de me débarrasser de Dieu, du paradis et de l'enfer. Rien que ça. Et de garder le reste que je résumais par "l'amour du prochain" sans espoir de rien.

Sara Teasdale a écrit: "J'ai trouvé plus de joie dans la tristesse que vous pourriez en trouver dans la joie."

C'est un peu cela que j'ai ressenti: "trouver plus de religion dans l'athéisme que je n'en trouvais dans la religion", car m'étant débarrassé de ce que je considérais comme superfétatoire, il me restait l'essentiel: aimer l'autre, supporter la mort des gens aimés sans espoir de les revoir...
Je me tiens à ce programme assez bien jusqu'ici...La mort des proches m'oblige à les regarder avec plus d'attention de leur vivant...Mon paradis minuscule est à l'intérieur: je ferme les yeux et vois mon père, mes frères...mes morts plein de vie...Se souvenir des gestes même les plus quotidiens: mon père qui fait une croix sur le pain avant de le couper, mon frère qui joue aux cartes et râle, mon autre frère qui marche les mains dans les poches, hilare, les animaux que j'ai aimés...Du presque rien tellement important, de la tristesse qui rend heureux comme ces chansons qui évoquent des souvenirs, comme les violons de Peter Gabriel dans Solsbury Hill dans l'obscurité de ma chambre...
La réflexion m'a fait quitter la religion; l'absence de religion m'a fait quitter la réflexion pour l'empathie si difficile à tenir...L'adolescent que j'étais a gagné son pari: je continue mon chemin et comme chante le vieux Johnny Cash dans Hurt: "I am still right here".
 
Dans mon cas c'est la réflexion qui m'a fait quitter la religion. Il y avait, rien de très original, ce que j'appelle une "trinité infantile" qui me dérangeait dans la religion: un père créateur (Dieu), une récompense (le paradis), une punition (l'enfer). J'avais du mal avec ça...Il y avait un côté "discours pour peuples-enfants" qui coinçait grave. je ne reproche pas aux croyants de "faire avec". Moi je ne le pouvais pas.
Je retournais tout dans tous les sens et cela restait bancal, sans grandeur: il me manquait quelque chose d'indépassable, un absolu...
L'ado que j'étais ne pouvait pas se contenter d'une religion "réalisable": je voulais de "l'énorme", de l'impossible à tenir... comme en amour: pas d'eau tiède, de la passion ou rien. Je décidais alors de ne pas abandonner la religion, mais de me débarrasser de Dieu, du paradis et de l'enfer. Rien que ça. Et de garder le reste que je résumais par "l'amour du prochain" sans espoir de rien.

Sara Teasdale a écrit: "J'ai trouvé plus de joie dans la tristesse que vous pourriez en trouver dans la joie."

C'est un peu cela que j'ai ressenti: "trouver plus de religion dans l'athéisme que je n'en trouvais dans la religion", car m'étant débarrassé de ce que je considérais comme superfétatoire, il me restait l'essentiel: aimer l'autre, supporter la mort des gens aimés sans espoir de les revoir...
Je me tiens à ce programme assez bien jusqu'ici...La mort des proches m'oblige à les regarder avec plus d'attention de leur vivant...Mon paradis minuscule est à l'intérieur: je ferme les yeux et vois mon père, mes frères...mes morts plein de vie...Se souvenir des gestes même les plus quotidiens: mon père qui fait une croix sur le pain avant de le couper, mon frère qui joue aux cartes et râle, mon autre frère qui marche les mains dans les poches, hilare, les animaux que j'ai aimés...Du presque rien tellement important, de la tristesse qui rend heureux comme ces chansons qui évoquent des souvenirs, comme les violons de Peter Gabriel dans Solsbury Hill dans l'obscurité de ma chambre...
La réflexion m'a fait quitter la religion; l'absence de religion m'a fait quitter la réflexion pour l'empathie si difficile à tenir...L'adolescent que j'étais a gagné son pari: je continue mon chemin et comme chante le vieux Johnny Cash dans Hurt: "I am still right here".

je vois , faire de la vie une parenthèse avant de replonger dans le néant
 
Ou doit se situer la religion par rapport à la réflexion ?

La réflexion doit elle être au service de la religion, ou bien la religion doit elle se plier aux règles de la raison ?

Salam

Wa salam,

Pardon d'être en retard ;) , mais j'essayais d'en trouver les definitions dans la discussion.

Je n'ai pas pu tout lire, mais pour moi : les deux notions me semblent indiscociables.

Même si je pense que la reflexion précède la religion.

Il me semble qu'à un moment donné plus l'individu avance en âge et est capable de discernement, de raisonnement, plus il réfléchira au sens qu'il donne à ses actes de foi, à sa religion : à remettre en question certains éléments de croyance, à comprendre, combler des idées, des principes religieux.

Réflechir c'est aussi, légitimer sa pratique, y donner du sens.
 
je vois , faire de la vie une parenthèse avant de replonger dans le néant

Tout à fait...sauf que ce n'est pas une parenthèse, mais tout le contraire: la vie est une parenthèse pour les croyants qui croient en une espèce de session de rattrapage...Rien de tel pour l'athée, pour qui la vie est le seul moment essentiel entre le rien et le rien.
 
Tout à fait...sauf que ce n'est pas une parenthèse, mais tout le contraire: la vie est une parenthèse pour les croyants qui croient en une espèce de session de rattrapage...Rien de tel pour l'athée, pour qui la vie est le seul moment essentiel entre le rien et le rien.

mais quel est le but de la vie en soi ?

Serais tu d'accord pour dire que c'est une chance d'être heureux qu'il faut saisir ?
 
mais quel est le but de la vie en soi ?

Serais tu d'accord pour dire que c'est une chance d'être heureux qu'il faut saisir ?

Oui...Le bonheur est aussi une attitude, une façon d'être. Le but de la vie ne peut pas être une nouvelle vie fut-elle éternelle. On a largement de quoi faire ici et maintenant pour donner du sens à nos actes.
 
Oui...Le bonheur est aussi une attitude, une façon d'être. Le but de la vie ne peut pas être une nouvelle vie fut-elle éternelle. On a largement de quoi faire ici et maintenant pour donner du sens à nos actes.

Penses tu que l'être humain peut construire une moralité tout seul sans puiser de la religion? Penses tu que le bon sens et l'intuition peuvent suffire ?
 
Tout à fait...sauf que ce n'est pas une parenthèse, mais tout le contraire: la vie est une parenthèse pour les croyants qui croient en une espèce de session de rattrapage...Rien de tel pour l'athée, pour qui la vie est le seul moment essentiel entre le rien et le rien.

Une vie sans limite ?
ou bien entre le rien et le rien, il y a du plein ?
ou places tu la mort ? comme il y a une vie.
pour le bonheur il y a aussi un malheur de la tristesse comme tu disais.
pas de mal qu'il y a du paradis et l'enfer.
 
Une vie sans limite ?
ou bien entre le rien et le rien, il y a du plein ?
ou places tu la mort ? comme il y a une vie.
pour le bonheur il y a aussi un malheur de la tristesse comme tu disais.
pas de mal qu'il y a du paradis et l'enfer.

Pour moi c'est la mort qui vient donner du sens en montrant le côté précieux de la vie. Imagine que demain on te dise "votre espérance de vie est d'un mois environ": tu vivras ce mois d'une manière différente, tu regarderas davantage tes proches, tu donneras plus d'intensité à ce mois, même si tu es croyant. Parce que tu seras dans une espèce d'urgence, de soif du vivant que nous n'éprouvons pas lorsqu'il n'y a pas de limite donnée. Croire en la mort éternelle me donne ce sentiment de devoir vivre la vie avec plus d'intensité...
Je comprends parfaitement qu'on n'approuve pas ce point de vue hein?
 
L'incontournable RATIONNEL Averoes à lire.

Salam

D'abord je m'excuse si je n'ai que qq pages de ce sujet avant de répondre; Je voudrais juste faire une remarque: Concernant l'Islam, je pense qu'il n est pas judicieux d'opposer la raison à la foi même si cela est devenue coutume.
Quand tu lis le coran Dieu te parle en s'adressant à ta foi qui par "fitra" comporte le principe de l'unicité, et il parle aussi aussi à ta raison qui va confirmer la foi.l' un n est pas en contradiction avec l'autre. Les grands savants scientifiques de l Islam des lumières ont été d'abord des imams.
Notre regard occidental nous fait voir en Averroes que le, mathématicien, rationnel traducteur de la philosophie grecque mais on oublie qu'il était aussi un grand théologien, imam et juge.
D'ailleurs, son point de vue sur cette question est que la philosophie est vérité et la religion est vérité aussi et la vérité ne peut être en contradiction contre une autre vérité. elle l appuie plutôt et la confirme
Enfin mon avis....
Amicalement
 
Penses tu que l'être humain peut construire une moralité tout seul sans puiser de la religion? Penses tu que le bon sens et l'intuition peuvent suffire ?
Salam
IL y a une moralité laïque bien sûr comme une moralité juive, chrétienne ou Musulmane! Le tout est de savoir qui est réellement universaliste, la plus égalitaire aussi et la plus juste?
Les philosophes du siècle des lumières qui nous parlaient d'humanisme, de liberté et d'égalité se demandaient pour aussi en même temps si les noirs avaient une âme comme les blancs! Étrange moralité non?
 
Salam
IL y a une moralité laïque bien sûr comme une moralité juive, chrétienne ou Musulmane! Le tout est de savoir qui est réellement universaliste, la plus égalitaire aussi et la plus juste?
Les philosophes du siècle des lumières qui nous parlaient d'humanisme, de liberté et d'égalité se demandaient pour aussi en même temps si les noirs avaient une âme comme les blancs! Étrange moralité non?

salam
moi je pense que l'origine de la morale c'est la religion.


Nous pouvons prendre l'exemple du fait de voler

pourquoi est ce mal ?

je pense que la religion est la première à instaurer le fait de voler comme étant illicite, parce que un équilibre peut tout à fait exister avec des lois de forces (il suffit de voir les régimes tyrannique actuels)
puis petit à petit la raison humaine s'est appropriée la 'logique' de la moralité pour en prétendre la détention
 
salam
moi je pense que l'origine de la morale c'est la religion.


Nous pouvons prendre l'exemple du fait de voler

pourquoi est ce mal ?

je pense que la religion est la première à instaurer le fait de voler comme étant illicite, parce que un équilibre peut tout à fait exister avec des lois de forces (il suffit de voir les régimes tyrannique actuels)
puis petit à petit la raison humaine s'est appropriée la 'logique' de la moralité pour en prétendre la détention
Que les religions soient les premières à établir une moralité ou une éthique pour rester plus neutre, je suis tout à fait d'accord avec toi. le premier crime des humain Caïn /Abel a été réprouvé selon la moralité divine. Néanmoins, on ne peut dire que les pays laïques voire communiste ( ex URSS, Chine....) n'ont pas d'éthique ou de moralité. En tant que musulman je la considère moins parfaite sujette à un perpétuel changement que mon éthique religieuse mais je ne la nie pas
 
Salam

D'abord je m'excuse si je n'ai que qq pages de ce sujet avant de répondre; Je voudrais juste faire une remarque: Concernant l'Islam, je pense qu'il n est pas judicieux d'opposer la raison à la foi même si cela est devenue coutume.
Quand tu lis le coran Dieu te parle en s'adressant à ta foi qui par "fitra" comporte le principe de l'unicité, et il parle aussi aussi à ta raison qui va confirmer la foi.l' un n est pas en contradiction avec l'autre. Les grands savants scientifiques de l Islam des lumières ont été d'abord des imams.
Notre regard occidental nous fait voir en Averroes que le, mathématicien, rationnel traducteur de la philosophie grecque mais on oublie qu'il était aussi un grand théologien, imam et juge.
D'ailleurs, son point de vue sur cette question est que la philosophie est vérité et la religion est vérité aussi et la vérité ne peut être en contradiction contre une autre vérité. elle l appuie plutôt et la confirme
Enfin mon avis....
Amicalement

Salam l'ami,
effectivement, Averoes dans sa réponse à El ghazali (tahafut el falassifa) supportait la réflexion, et disait que la religion insitait à la réflexion en se basant sur des verets : Wa dâou Ila rabbika bi el hikma wa el mayaida ti el hassana, wa jadilhoum bi latti hya ahsan "

Eg ghazali avant condamanit la philo et la réflexion qui éloignait de Dieu comme le cas de notre ami:
Dans mon cas c'est la réflexion qui m'a fait quitter la religion. Il y avait, rien de très original, ce que j'appelle une "trinité infantile" qui me dérangeait dans la religion: un père créateur (Dieu), une récompense (le paradis), une punition (l'enfer). J'avais du mal avec ça...Il y avait un côté "discours pour peuples-enfants" qui coinçait grave. je ne reproche pas aux croyants de "faire avec". Moi je ne le pouvais pas.
Je retournais tout dans tous les sens et cela restait bancal, sans grandeur: il me manquait quelque chose d'indépassable, un absolu...

Aversoes supprote l'idée que la rflexion et la raison est complémentaire à la religion.
Si on se pose beaucoup de questions, il faut cependant être rationnel, bien cultivé, cerner plusierus cotés de la science, suivre le chemin de grand savants...etc
et ne pas se limiter à qlq lectures ou constatations et croire qu'on maitrise plus que d'autres. Une expérience personnelle à elle seule ne mène jamais à la vérité (En réponse aussi `l'oeuvre :" Hay ibn yakdan" l'histoire d'un personnage isolé dans une ile et qui se pose des questions sur la vie et la nature.
 
Ou doit se situer la religion par rapport à la réflexion ?

La réflexion doit elle être au service de la religion, ou bien la religion doit elle se plier aux règles de la raison ?

Salam


Iben Taymiya a écrit plus de 7 000 pages pour répondre a cette question dans son ouvrage
درء تعارض العقل و النقل

Je ne sais pas si tu aura le courage de tout lire mais e te met le lien vers le livre ;)

http://ia700104.us.archive.org/20/items/alhelawy04/dtan00.pdf
 
Que les religions soient les premières à établir une moralité ou une éthique pour rester plus neutre, je suis tout à fait d'accord avec toi. le premier crime des humain Caïn /Abel a été réprouvé selon la moralité divine. Néanmoins, on ne peut dire que les pays laïques voire communiste ( ex URSS, Chine....) n'ont pas d'éthique ou de moralité. En tant que musulman je la considère moins parfaite sujette à un perpétuel changement que mon éthique religieuse mais je ne la nie pas

Oui mais l'incident que tu mentionnes (Caïn /Abel ) est réfutable par un non croyant, ça restera pour lui une légende. Je pense qu'il faut développer des arguments rationnels pour pouvoir affirmer que la morale a jaillit de la religion.

Pour ma part, j'ai développé cet argument (qui me semble du moins logique), mais je ne nie pas la moralité des autres régimes, je dis que la source était la religion jadis
 
Marx,

Il y a deux points que je soulèverais dans ton texte..

La première, la source: Le Coran. Il y a un postulat que tu adoptes, est que ce livre sacré a été préservé en tant que tel. Là tu prends un risque, même si ta raison en toute objectivité te permettra toujours de prôner la voix de la raison dans ta lecture, tu resteras quand même devant une seule lecture. Donc une seule version, donc deux alternatives: Accepter ou refuser, mais refuser pour trouver quoi comme autre alternative: Néant .
Si le Coran était l'oeuvre d'un homme, je vais être adepte de la pensée de cet homme comme j'étais adepte de la pensée de Karl Marx avant d'être adepte de la pensée de l'auteur du Coran.

Ces textes coraniques qui parlent de la préservation du Coran de toutes formes d'altération ne représentent RIEN pour un déiste qui cherche la vérité et un système capable d'apporter le bonheur à l'Homme et mettre fin aux problèmes de l'humanité.

J'étais athée puis déiste avant d'être musulman... et si je n'ai pas trouvé les réponses à mes questions et un système susceptible d'apporter le bonheur et la réussite à ses adeptes, je ne vais pas suivre le Coran.
La seconde: Le sunnisme, le sunnisme n'est qu'une proposition de solution, une interprétation du livre, une adaptation à la vie humaine via des récits (faux ou vrais) datant du temps du prophète, le chiisme en diffère en quoi ? Suivre un tel ou un tel, c'est suivre, n'est il pas écrit dans le Coran qu'il faut suivre al 'aouliya ' parce que les humains auront toujours besoin d'un chef, comment trouver le temps dans sa vie pour réfléchir à la religion comme il se doit.

Suivre ou risquer de se perdre,,, beaucoup sont forcés à faire le premier choix.
Le sunnisme (pareil pour le chiisme) n'est pas une interprétation du Coran, mais un système fondé sur des lois coraniques et d'autres lois qui n'ont aucun lien avec le Coran et qui transgressent ses enseignements (l'assassinat des apostats à titre d'exemple).

Quant à suivre les détenteurs de l'autorité, c'est un point compliqué et il faut rentrer dans un débat lié à la Choura et ses assemblées pour voir quand est-ce que la soumission est un devoir et quand est-ce que le devoir devient l'opposition.
 
Si le Coran était l'oeuvre d'un homme, je vais être adepte de la pensée de cet homme comme j'étais adepte de la pensée de Karl Marx avant d'être adepte de la pensée de l'auteur du Coran.

Ces textes coraniques qui parlent de la préservation du Coran de toutes formes d'altération ne représentent RIEN pour un déiste qui cherche la vérité et un système capable d'apporter le bonheur à l'Homme et mettre fin aux problèmes de l'humanité.

Je te remercie, je n'avais jamais eu cette idée, de prendre le livre en tant que tel sans chercher à savoir forcément si il est authentique, mais faire de sa cohérence et sa solidité un élément suffisant pour y croire.

Actuellement, je ne pense pas pouvoir opter pour ce schéma de réflexion tout simplement faute de temps et de capacité de comprendre le coran et de l'étudier à un point de certifier sa cohérence.

Je pends donc à mes risques et périls, le choix de croire qu'il a été envoyé par Dieu et préservé (c'est nul oui )
J'étais athée puis déiste avant d'être musulman... et si je n'ai pas trouvé les réponses à mes questions et un système susceptible d'apporter le bonheur et la réussite à ses adeptes, je ne vais pas suivre le Coran.

Je vois, pour ma part, toujours musulmane, mais malheureusement une musulmane très bête jusqu'à un moment ou j'ai commencé à en être consciente, à poser des questions, à me détacher petit à petit, mais je n'ai jamais su ne plus l'être, tout simplement par un sentiment pas tout à fait rationnel de reconnaissance à cette force Divine qui nous préserve contre tous les maux probables

Le sunnisme (pareil pour le chiisme) n'est pas une interprétation du Coran, mais un système fondé sur des lois coraniques et d'autres lois qui n'ont aucun lien avec le Coran et qui transgressent ses enseignements (l'assassinat des apostats à titre d'exemple).

Quant à suivre les détenteurs de l'autorité, c'est un point compliqué et il faut rentrer dans un débat lié à la Choura et ses assemblées pour voir quand est-ce que la soumission est un devoir et quand est-ce que le devoir devient l'opposition.

Effectivement un sujet très intéressant ;)
 
salamou aalaikoum!
Mon ami, la logique t'aurait permis de situer chaque élément dans son contexte! la religion étant divine ne peut se soumettre à la réflexion qui, elle, est purement humaine! non?
 
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