Le représentant de la Russie auprès de l'ONU, Dmitri Polianski, participe à une réunion du Conseil de sécurité à New York, le 29 août 2024. (YUKI IWAMURA / AFP)
Le représentant de la Russie auprès de l'ONU, Dmitri Polianski, souligne que "la profondeur et les conséquences pour ce pays et l'ensemble de la région" des derniers événements en Syrie "n'ont pas encore été mesurées".
Ce qu'il faut savoir
La Russie a annoncé, dimanche 8 décembre, avoir demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie, après la
chute de Bachar al-Assad.
"En lien avec les derniers événements en Syrie, dont la profondeur et les conséquences pour ce pays et l'ensemble de la région n'ont pas encore été mesurées, la Russie a demandé des consultations à huis clos urgentes du Conseil de sécurité des Nations unies", a écrit sur Telegram le représentant adjoint de la Russie auprès de l'ONU, Dmitri Polianski. Cette réunion doit avoir lieu lundi, a-t-il précisé. Suivez notre direct.
Bachar al-Assad à Moscou. Les rebelles ont affirmé, dimanche matin, que le président syrien avait
"pris la fuite". Il
"a quitté la Syrie via l'aéroport international de Damas avant que les membres des forces armées et de sécurité ne quittent" le site, a également rapporté le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une ONG syrienne basée à Londres. Selon les agences de presse russes, i
l se trouve, avec sa famille, à Moscou.
De nombreuses réactions. Les
réactions de la communauté internationale affluent.
"L'Etat de barbarie est tombé. Enfin", a réagi Emmanuel Macron sur
X. La cheffe de la diplomatie de l'UE a aussi salué la chute de Bachar al-Assad.
"La fin de la dictature d'Assad est un développement positif et attendu depuis longtemps. Cela montre également la faiblesse des soutiens d'Assad, la Russie et l'Iran", a déclaré Kaja Kallas.
Les rebelles appellent les exilés à regagner la Syrie. "Après cinquante ans d'oppression sous le règne du [parti]
Baas, et treize années de crimes, de tyrannie et de déplacements [depuis le début de la guerre en 2011]
, nous annonçons aujourd'hui la fin de cette ère sombre et le début d'une nouvelle ère pour la Syrie", ont déclaré les rebelles. Ils ont lancé un appel
"pour rentrer en Syrie libre" aux citoyens déplacés à l'étranger par le conflit.
Le Premier ministre prêt à une "passation" de pouvoir. Le Premier ministre syrien, Mohamed al-Jalali, s'est dit prêt à coopérer avec tout nouveau
"leadership" choisi par le peuple, dans un message publié sur son compte Facebook. Il a précisé qu'il serait dimanche matin dans ses bureaux au siège du gouvernement pour toute procédure de
"passation" de pouvoir.
La zone tampon du Golan. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé avoir ordonné à l'armée israélienne de "prendre le contrôle" de la zone tampon du Golan.
"Cette région a été sous le contrôle d'une zone tampon établie dans le cadre de l'accord de séparation des forces de 1974 pendant près de 50 ans. Cet accord" avec la Syrie
"s'est effondré", a-t-il affirmé, ajoutant qu'Isra ël
"ne permettra à aucune force hostile de s'établir à notre frontière". Dimanche, l'armée israélienne a imposé un couvre-feu aux habitants de cinq localités situées dans la zone. (Ces sales ordures de lâches profitent du désordre pour voler et tuer avec l'aide du gouv us gb fr et turc en grande partie )